Aujourd'hui aurait pu être une magnifique journée,
froid sec, soleil et ciel bleu !
Mais voilà il y a la dernière reculade du gouvernement
P.S. (ils ont renoncé aux idéaux socialistes, j'ai donc renoncé à leur attribuer le qualificatif de « socialistes »), à propos de Florange ils ont (encore) trahis les salariés pour se
coucher devant Mittal, il y a les nouvelles du monde où, même si la Palestine entre enfin à l'ONU, par la petite porte, les puissants continuent à assassiner, à opprimer en toute impunité
et, la nuit dernière le F-Haine a collé à Lempdes.
Tel le loup embusqué au coin du bois, il se pourlèche les
babines, au lamentable spectacle de l'UMP qui se déchire, illustrant, d'une certaine façon, le « politiques, tous pourris », au pitoyable spectacle du gouvernement P.S.
cédant à tous les diktats de l’Europe libérale et du MEDEF, illustrant, d'une certaine façon, le « politiques, tous pourris », il attend son heure
sachant que chaque fois que la situation est telle, le Peuple, en désespoir de cause finit par se tourner vers eux amenant démocratiquement au pouvoir des fascistes pour qui la
« démocratie » est un gros mot.
Oui, la nuit
dernière le F-Haine a collé à Lempdes. Un ami, croisé au stand du Téléthon sous la halle de Lempdes (stand tenu par nos ami-e-s de REPLIC), cet ami, disais-je, m'interpelle en me disant
« vous avez du boulot : le F-Haine a collé ! ». Oui, les militants communistes et du Front de gauche vont recouvrir les affiches des fascistes parce que c'est une œuvre de
salubrité publique, il est des idées qui sont trop dangereuses pour qu'on les laisse prospérer impunément !
Mais les communistes et le Front de gauche sont-ils
vraiment les seuls qui doivent se sentir concernés ? À moins de dix-huit mois des élections municipales, à Lempdes comme ailleurs, il faut se poser la question ! Quelle politique, quel
avenir souhaitons-nous pour notre pays ? Pour notre commune ? Pour celles et ceux qui ont des doutes quand le F-Haine montre ses crocs et que l'UMP se tourne de plus en plus vers
l'extrême-droite, qu'elles et ils regardent se qui se passe dans le pays où est née (bien qu'imparfaite) la démocratie :
Il reste deux phrases à retenir pour continuer à espérer :
La passion de la liberté est plus forte que toutes les prisons !
Qui a eu ces idées géniales: «Baisser le coût du travail», «abolir les 35heures», «augmenter la flexibilité», «mettre fin aux avantages des fonctionnaires trop privilégiés par rapport aux emplois précaires», «réduire le poids de l’État dans l’économie», «lever les barrières à la concurrence», «baisser certains impôts», «réformer le système social, notamment les retraites»?
Il se trouve qu’elles émanent des cinq
«sages» censés conseiller la chancelière
allemande. Et selon le Figaro, telles seraient les «pistes de Berlin pour redresser la France». Il n’avait pas suffi qu’Angela Merkel et Nicolas Sarkozy signassent leur pacte des
rapaces.
Berlin, donc, voudrait imposer ses recettes directement à la
France. À l’heure où celles-ci, initiées de concert avec le social-démocrate Gerhard Schröder
en son temps, à coups de régressions sociales, commencent à trouver leurs limites outre-Rhin même, on remarquera qu’elles ne sont guère originales. Ces
«pistes»-là figurent largement dans les
programmes du Medef et de l’UMP et sont largement reprises dans les argumentaires de leurs homologues européens comme dans les «préconisations» du FMI ou des agences de notation financières.
Si l’on voulait trouver une nouvelle raison pour
démontrer le bien-fondé du refus des parlementairescommunistes et duFront de gauche du pacte d’austérité accepté par la
nouvelle majorité gouvernementale, puis des critiques qu’ils ont portées au «pacte de compétitivité» repris du rapport Gallois, elle réside dans ces deux points: ces «recettes» ne font qu’augmenter les ravages de la crise économique et sociale; et, plus on concède de positions aux partisans de la jungle du tout-financier, plus ces
derniers montrent les dents en en réclamant «toujours plus». Tout cela est bien loin
d’une «révolution copernicienne», selon les mots du ministre de l’Économie, et sauf à se gargariser
d’une gauche qui abdiquerait toute ambition de solidarité et de transformation sociale, bien plus loin encore des aspirations de celles et ceux qui ont contribué à chasser Nicolas Sarkozy de
l’Élysée.
Les coupes dans les dépenses publiques,
l’augmentation des impôts indirects,la conception selon laquelle le travail vivant et les
salaires directs et indirects sont des coûts à réduire et non un atout de développement, bref ce que l’on appelle austérité, budgétaire ou salariale, ne font qu’accentuer la décroissance. Le
point aveugle, dévoilé un instant dans sa campagne, au Bourget, par le candidat Hollande est bien la finance: le poids des marchés financiers dans l’endettement public et privé, le poids des impératifs de rendement dans la
conduitedes entreprises avec comme conséquences l’assèchement de la demande intérieure, le recul industriel, la baisse des
investissements et de la recherche.
La nocivité de
l’austérité commence à faire son chemin en Europe.La question de trouver les voies de
ripostes communes aussi face aux puissances de l’argent elles-mêmes puissamment coalisées. Ainsi à Florence, un nouveau Forum social européen a vu le jour. On y a vu des «économistes atterrés» y retrouver leurs confrères du continent pour mettre sur pied un «service public des économistes qui veulent servir l’économie et
désarmer la finance». On y a entendu des
syndicalistes belges dénoncer le «splendide
isolement» de certaines parties du mouvement
social, avec la volonté de trouver de nouvelles manières de travailler, réfléchir et lutter ensemble. Cette réflexion, ces débats, valent aussi ici et maintenant pour les relations entre
intervention populaire et action politique.
Un premier acte qui s’est prolongé à l’appel de la Confédération européenne des syndicats, de Rome à
Athènes, de Madrid à Lisbonne. Et de Berlin à Paris…
Il n'y a pas si longtemps, au Bourget, pour Hollande, il fallait résister aux marchés financiers ; désormais « il faut assurer la
crédibilité de la France » devant leur évaluation. Hier, une des trois priorités du même Hollande était la « réorientation de l’Europe » et nous n’avons plus en main que le traité Merkozy serti
d’un codicille de croissance.
Hier, le même parlait de justice sociale; aujourd’hui il dit
qu’il ne faut pas confondre avec « la mise en accusation de ceux
qui ont apporté le plus à leur économie » –voilà satisfaits les grands patrons et MmeParisot– et ont gagné beaucoup
d’argent.
François Hollande a choisi de privilégier « l’esprit
d’entreprise » et de mettre en cause « le coût du travail » dans une formule tarabiscotée : « Il n’est pas tout mais est tout sauf rien. » En tout cas, rendez-vous en 2014 pour une hausse de la
TVA qui pèsera sur les consommateurs, les salariés pour l’essentiel.«Le
redressement prendra du temps», a-t-il
martelé;
«ce sera
long», a-t-il dit de l’éducation. Le
changement n’est donc plus pour maintenant. Dans la relecture de ses actes des derniers mois à laquelle le président convie les Français, il évoque désormais un cycle long, ne jouant « pas le sort d’une prochaine élection mais d’une prochaine génération ».
L’électorat de gauche, dont l’adhésion s’effrite d’après les
derniers sondages, risque de ne pas trouver dans ce plaidoyer pro domo la réassurance que sa voix sera respectée. Bien entendu, des courants le traversent, les attentes sont diverses. Mais un
an plus tôt, au lendemain d’une victoire au Sénat, socialistes, communistes, radicaux, EELV s’étaient retrouvés dans uncontre-budget qui prenait le contre-pied du dogmatisme
budgétaire, dans des réformes qui protégeaient des
licenciements boursiers ou des injustices fiscales. Le cours du monde, la persistance de la crise, l’échec des politiques d’austérité ne rendent-ils pas ces mesures plus nécessaires encore? Ce qui
unissait il y a si peu ne le peut-il plus aujourd’hui? Le «récit»
présidentiel, comme le disent si savamment lesspin
doctors, présente comme un cap constant ce que l’opinion interprète
comme un virage libéral, «le coup de la parenthèse» selon la formule de la sénatrice socialiste Marie-Noëlle
Lienemann.«On fait ce que tous les autres
font», déplorait-elle en ajoutant:
«Sauf que, par manque de chance, ça ne marche pas très bien. Donc j’attends qu’on nous explique comment, par miracle, ça va marcher en
France»...
L’emploi et la croissance seraient les premiers à pâtir d’une
docilité à l’égard des marchés financiers et de la droite qui ne cessent de réclamer des coupes claires dans les dépenses publiques et sociales.
Les Français peuvent être mobilisés pour leur
résister. Les
syndicalistes, les progressistes, les militants de gauche qui ne se résignent pas à ce que l’histoire bégaie peuvent sans tarder se mobiliser pour des alternatives crédibles à l’austérité,
embrasser large pour unir une majorité. À la porte des choix politiques, l’espérance le dispute à la résignation lasse !
Le ministre de
l’éducation Vincent Peillon veut une réforme de l’école. Pour illustrer les enjeux d’une vraie réflexion sur ce que pourrait être l'école de demain nous présentons le témoignage d’une
institutrice adressé à l’humanité.
« Institutrice, c'est mon métier, j'en ai longtemps été
fière, du mot aussi: oui, dans les petites classes, on institue!
Puis, ce cadeau empoisonné de « professeur des écoles », alors, petit à petit, on s'est mis à
professer, j'ai essayé d'échapper à ce mouvement, mais je ne suis pas sûre d'avoir entièrement réussi. Subrepticement, ce n'était plus l'enfant, mais l'élève qui était au centre des
préoccupations de l'école, puis les acquisitions, soit! Et enfin les savoirs, les « compétences », transversales ou pas...petit à petit on a dû réduire l'enfant à une suite de cases à cocher, ça
ne rentrait jamais; moi, en tout cas, je n'ai jamais pu faire rentrer les enfants dans des cases...
Un enfant qui apprend,
il n'y a rien de plus beau, on le voit se développer, s'épanouir petit à petit, c'est lent, chez certains c'est extrêmement
lent, mais ça avance, toujours! Je n'ai jamais rencontré un enfant « bête », j'en ai rencontré qui avaient besoin de temps et d'attention, ce qui n'est pas toujours possible au milieu d'une trentaine d'autres surtout si
certains vont particulièrement mal... Et dans certains quartiers, la proportion est énorme d'enfants qui vont mal, parce que la famille va mal; qui manquent l'école parce que l'électricité est
coupée, il faut aller quelques temps chez la grand-mère; les parents séparés qui sont forcés de vivre ensemble quand même, vu le prix des loyers; les familles déracinées, traquées, dont les
enfants rêvent encore d'être français un jour et que l'on cache parfois...
Ecole sans
moyens
La société française a sévèrement dévissé au cours de ces dix dernières années, et hélas, cela
ne s'arrangera pas « maintenant ». On a privé l'école du peu de moyens qu'il lui restait, voici ce qu'il lui faudrait au minimum: des RASED suffisamment présents (ils se partagent parfois une vingtaine d'écoles et ne suivent déjà plus que les « petits »
jusqu'au CE1 depuis de nombreuses années); des maîtres sans classe qui puissent intervenir sur des projets ponctuels; des moyens pour l'enseignement artistique qui peut récupérer nombre d'enfants
démotivés et même accompagner tout l'enseignement classique (français et poésie, géométrie et dessin, danse et maîtrise du temps et de l'espace...); une vision générale des choses, une
anticipation possible des projets (sans les milliers de couacs de dernier moment dûs à des manques de moyens ou de compétences); une vraie formation, initiale mais aussi continue tout au long de
la carrière (un stage long tous les 5 ans serait idéal); et surtout moins d'élèves(25 est un maximum!) et davantage de possibilités de dégrouper....
Un salaire décent
aussiqui fasse que l'autorité des enseignants soit mieux reconnue et qu'ils puissent vraiment récupérer de leur fatigue (que
faire de toutes ces vacances si l'on n'a pas les moyens de sortir de chez soi?).
Ensuite, au lieu de vouloir sans cesse réformer l'école primaire (l'histoire des rythmes est une vaste pantalonnade, qu'on m'explique en quoi, se
lever aux aurores un matin de plus et se presser d'arriver à l'heure un jour de plus dans la semaine, va éviter la fatigue des enfants...il faut surtout que les parents travaillent moins et les
récupèrent plus tôt pour pouvoir les coucher plus tôt, mais ça c'est une transformation de société...et ça n'est pas au programme!), il faudra aussi se pencher sur le collège qui a en gros les
mêmes besoins que l'école primaire mais à qui on réduit encore plus les moyens...or l'âge du collège est un âge fragile ou le décrochage est facile, il faudrait des équipes ultra-vigilantes et
très bien formées (particulièrement psychologiquement...) pour encadrer ces ados qui seront les adultes de demain.
Le tri systématique par la compétitivité n'est pas une solution d'avenir, ni
pour l'école, ni pour la société!"
Nous soutenons le peuple palestinien, nous soutenons leur demande légitime,
pour porter de toutes nos forces cette demande politique courageuse, pour cultiver l’espoir, pour regonfler les cœurs de toutes celles et tous ceux engagés pour l’émancipation des peuples, pour
la justice et la paix.
Nous nous battons pour faire avancer la paix en Palestine et Israël. Les
députés du Front de gauche, dont André Chassaigne ont déposé à l’Assemblée Nationale, une proposition de résolution portant sur la reconnaissance de l’État palestinien. Nous vous demandons de
signer la pétition accompagnant cette proposition de résolution (en suivant le lien ci-dessous).
Nous finirons par une phrase de l’appel du Parti Communiste d'Israël et une
réponse à leur appel : « Désormais l’heure de la Palestine est venue ». Oui l’heure d’un État de Palestine est venue, oui notre solidarité vous aidera à atteindre la demande
légitime du peuple palestinien et à mettre un terme aux effusions de sang.
Oui l’heure de la
Palestine est venue. Halte aux massacres à Gaza !
Pour peut-être, s'il en était besoin, mieux comprendre la
situation en Palestine et plus particulièrement à Gaza, une information théâtralisée par notre amie « Personne » dans son journal, information titrée « J'accuserais ! »
Si nous voulions résumer :
« J’accuserais D’abord le funeste modèle américain qui a fait du consumérisme, une religion et de l’argent, le seul prophète digne de ce
nom… Le culte des moyens fait partie du rêve américain. Ce n’est pas de jeux vidéo dont a besoin cet enfant, mais d’accomplir son
destin en sachant avant l’heure, le prix de la paix et de la liberté. Mais l’Amérique n’est pas prête pour négocier parce qu’elle défend ses intérêts en fermant les yeux sur les exactions de son
plus précieux allié. »
De rebondissements en rebondissement, la crise à l'UMP n'en finit plus. Cela a un effet délétère sur son image auprès des
Français mais surtout de son électorat. Après avoir voté massivement et s'être mobilisés pour un exercice démocratique annoncé de grande ampleur, les adhérents sont gagnés par l'exaspération et
les Français partagés entre la colère et le dégoût ! S'il est encore prématuré d'évaluer toutes les conséquences de cette crise tant qu'il y a encore le feu, on peut déjà dire que l'OPA annoncée
par l'UMP sur les élections municipales de 2014 (notamment à Lempdes) paraît de plus en plus irréaliste ce qui nous réjouit profondément. Nous avons donc décidé de traiter cette situation
pitoyable par l'humour !
Nous avons regardé cette nuit l'émission (très tardive) « On n'est pas
couché ! » de Laurent Ruquier, le compte-rendu ci-dessous nous a paru assez intéressant. Pour ceux qui auraient un doute nous avons joint la vidéo ! (en bleu nos commentaires
!)
Certains vont dire que je dérape encore dans ma groupinetterie maladive. Mais non. « Trésor de la Nation » est
l’expression qu’a employée Carole Bouquet en répondant, hier, à Laurent Ruquier qui lui demandait ce qu’elle pensait de Mélenchon.
Elle a même ajouté cette phrase très belle, venue d’une si belle femme : « Je préfère mon pays avec lui que sans
lui. »
Il faut dire que Mélenchon venait de faire une intervention de plus d’une heure, absolument remarquable.
Je voudrais la comparer à sa participation à « Des paroles et des actes » de février dernier où , parlant à 21
heures sur une chaîne publique, il avait fait son nom, pour le grand public, plus sûrement qu’en six mois de campagne.
Mais, comme il aime à le répéter, citant Trotski, « Histoire que tu es lente et cruelle », était venu le
temps de la défaite et des questionnements entre alliés.
Ce qui c’est passé, hier soir, sur le plateau de Ruquier est que, pour la première fois, dans une émission populaire très
suivie (qui vaut ce qu’elle vaut et qui dépend, évidemment, de la qualité des intervenants (et de l'heure plus que tardive)), on l’a découvert non pas dans le
rôle d’un trublion talentueux, certes, mais tout de même un peu inquiétant, les spectateurs le regardant les yeux ronds mais malgré tout toujours ancrés dans leur conviction , mais sur un plateau
conquis.
Un journaliste dont le nom m’échappe, a tenté à la fin une pique rappelant ses démêlés avec la presse mais c’était
tellement du réchauffé, il semblait s’être tellement creusé la tête pour trouver quelque chose à dire, que cela ressemblait à un suicide sans espoir.
Le public était sous le charme. Mais je dis une banalité. Ruquier que l’on avait vu bien plus offensif, participait au
sourire général. Tous les invités ont eu, à la fin de l’interview un mot pour traduire leur accord. J’ai beaucoup apprécié celui de qui a dit : « Vous êtes le seul à parler
d’amour. C’est rare en politique. »
D’où vient cette impression étrange de moment dans l’œil du cyclone ?
On dirait que les paroles de Mélenchon, qu’il martèle incessamment dans les meetings et sur les chaînes, sont comme des
graines qui, jetées aux vents contraires, ont fini par devenir familières et ne s’écoutent plus avec étonnement mais avec espoir. Le temps n’est plus évidemment où ces paroles
s’entendaient mais ne parvenaient pas à effacer le désir d’un vote raisonnable. Le fameux vote utile. Voter Hollande était moins risqué que de voter Mélenchon. (Putain !!!! Que de temps
perdu !!!)
Mais à présent Hollande est au pouvoir depuis plus de six mois et on voit où il mène la France. La parole de Mélenchon,
toujours la même, est la seule à être une parole positive, entraînante. Cette crise, pour lui, est évidemment fausse, inventée de toutes pièces par la finance. Ces propos qui
autrefois paraissaient complotistes sont, à présent, la seule représentation, juste, de ce qui nous arrive. Et à cela il a des solutions. Sa volonté d’un nouvel éco- socialisme qui serait
une richesse pour notre pays et un exemple pour toutes les nations est évidemment un projet exaltant face à tous ceux qui n’ont comme projet que « rembourser ses dettes ».
Je crois qu’on fait insulte en disant sans cesse à Mélenchon qu’il est un orateur hors pair. Ce sont ses qualités humaines
qui nous touchent. Cette tendresse sans cesse sous-jacente, cette angoisse à l’idée de ne rien faire quand il y aurait tant de choses à faire. Cet « humain d’abord » dont il est le
porte-parole privilégié parce qu’il en est habité depuis toujours.
Mélenchon, porte-parole du Front de gauche, ce grand espoir de la vraie gauche française (et non de de l’extrême-gauche comme
l’a dit Ruquier en début d’émission, (mais il est vrai que cela dépend de la référence de gauche que l'on a : par rapport au P.S. le Front de gauche est
indiscutablement à l'extrême-gauche) ) est entré hier dans une nouvelle phase de ce combat qu’il mène avec une énergie incroyable. Oui, sa parole, qui n’évoque que les réalités que nous
pouvons constater, est d’autant plus crédible pour le suivre sur le chemin d’un nouvel avenir. Il n’est plus un OVNI ni un NOVI mais une alternative pour un mieux gouverner.
Et ce projet n’est pas un projet de gauche, de droite ou du centre mais un projet pour la France, l’Europe et
la planète entière. Tous les hommes y ont intérêt. Notre planète est trop petite pour être divisée en parties.
Merci, M. Mélenchon de nous donner de l’ambition, de l’espoir, du courage. (Pardon, « camarade »
Mélenchon !! Mais hier, vous aviez un gilet… (pare-balle ?) Inutile ce soir-là…)
Pour ceux qui n'ont pas vu l'émission, c'est ci-dessous :
Hommage que nous partageons complètement, avec notre cœur, avec nos tripes !
« VENDREDI AU CLARIDGE, ON A TROUVE LA MER DE SABLE. ET L'ENCOMBREMENT DE L' ETHER » écrivait LOUIS ARAGON en 1924 : dans un poème réalisé à
partir de collages de titres de journaux sur un cahier d'écolier.
Les surréalistes adoraient réaliser ces poèmes. Et s'y adonnaient en groupe, chez André BRETON, rue Fontaine.
Du rêve gai, vivant, biscornu, tartignole, comme on aime, à 100 000 années lumière de la vie plate, fausse, aseptisée, pareille à un mauvais rêve du monde 2012.
Plus tard, on ne se souviendra plus. De ces politiques mangeuses de femmes et d'hommes. Mortifères. Du
raffinement extrême des tortures du Libéralisme, qui, sous ses airs de « liberté », ne pouvait générer que le pire. Du malheur, qui nous frappait tous, à force de chômage, à force de pauvreté. De ces politiques austéritaires, produisant
un flot discontinu, un raz de marée de souffrances et de larmes. De nos existences sombres, déformées, salies, incertaines, bizarrement lointaines, tant on n'y avait plus prise, comme s'il
s'agissait de l'histoire (imaginaire) d'un(e) autre. De ces politiques qui laissaient le Peuple craintif, atone, paralysé à l'idée de parler contre, de s'insurger. Où vivre, c'était mourir. De
cette mort affreuse, contre laquelle on se cognait, s'écorchait sourdement. Contre les monstres sans visage, contre nous même.
J'avais les yeux brûlés de la pourriture du monde. Les oreilles saturées, sourdes, d'entendre sa bande-son
inepte, insipide, balivernante, toujours recommencée. Les bras rendus impuissants d'avoir voulu soulever les montagnes du mentir, qui jouent les sentinelles menaçantes de l'ordre établi, aux
quatre coins de la planète. D'avoir voulu étreindre, dans mon enthousiasme enfantin, la beauté des idées libératrices, pareilles à l'eau des fontaines qui désaltère. La beauté des idées qui
inventent la musique d'une nouvelle vie, plaine d'aurores et de petits matins pleins de lumière.
L'heure était à la colère frémissante. L'heure était de régler ses comptes avec une Bourgeoisie honnie, à qui
malheureusement personne, dans sa toile d'araignée, n'échappe à commencer par les plus modestes. Une Bourgeoisie pour laquelle j'aurais toujours le plus profond mépris, la plus grande distance,
orageuse, capitale, blessée...
Je rêve d'une vie qui ressemble à la couleur rouge. A un pays immense comme le rêve inassouvi d'un Peuple dupé, moqué, trahi, par les promesses
menteuses, hypocrites, de la "gôche" caviar. Une vie comme une maison, portes et fenêtres ouvertes, qui s'ouvre à n'importe qui. Où n'importe qui peut poser ses bagages et son passé de cendres.
Une maison riante au bout du long chemin de la misère, de l'absence sans désir, des années d'hiver, des machines du souffrir et de la peine. Une vie qui ressemble à un immense cœur rouge, où le
sang afflue de nouveau, balayant le souvenir de nos veines bleuies, malades avec notre passé à baisser la tête...Me reviennent la voix de Jean FERRAT, et la pochette de son disque Barclay 1971,
où il parle de l'amour impossible pour une femme toujours à venir...
L’Amériquedu progrèsqui attendait tant d’Obama il y a quatre ans n’a pas réellement gagné.
Il fallait qu’Obama l’emporte pour que Romney soit battu. Le candidat
républicain va pouvoir prendre sa retraite de milliardaire. Il s’en est fallu de peu, et le faible écart de voix, contrairement à ce qui s’était passé il y a quatre ans,où Obama l’avait largement emporté, montre à quel point le président sortant a été à la peine, et pour cause.
Les États-Unis sont toujours plongés dans une crise profonde et le rêve américain a volé en éclats. La frénésie médiatique qui
nous a servi la campagne électoraledu petit-déjeuner au souper a eu au moins un mérite. Nous faire voir dans nombre de villes ces quartiers entiers dévastés par la crise, ces hommes et ces femmes campant dans de misérables tentes à côté de leurs maisons
dontils ont été
chassés, ces travailleurs et ces retraités dormant dans leur voiture, ces services publics
totalementà la
dérive,ces villes tellement endettées qu’elles ne payent plus leur personnel… Au plan politique
même,la
personnalité d’Obama, d’une certaine manière, fait écran à cette autre facette du «rêve» américain. Tout citoyen américain peut devenir président des États-Unis.À condition de mener campagne avec un milliard de dollars.
Il est vrai qu’existe une autre Amérique, d’autres États-Unis, pour être plus
précis. C’est celle des Indignés de Wall Street qui disent«nous sommes les 99%», celle qui place en têtedes préoccupationsdes jeunes les inégalités entre les pauvreset les riches,
celle qui aspire à la solidarité et à la tolérance.À l’exceptionde la Californie,où l’abolition de la peine de mort a été rejetée, les référendums qui accompagnaient dans plusieurs États
l’élection du président ont été marqués par une avancée des idées progressistes. Qu’il s’agisse du mariage homosexuel ou du droit à l’IVG et à son remboursement. C’est là aussi une défaite
de Romney, et un revers pour les républicains, les lobbies religieux, les ultraconservateurs du Tea Party. C’est un revers pour l’Amérique des armes, du refus de l’assurance maladie, celle dont
le candidat voulait baisser les impôtsdes riches et supprimer toute aide pour les pauvres,celle de la paranoïa, qui croit qu’Obama estun communiste et que l’Europe est collectiviste.
Pour autant, l’Amérique du progrès qui attendait tant d’Obama il y a quatre ans
n’a pas réellement gagné. On ne peut traiter à la légère l’oppositionqu’il a rencontrée sur des
sujets comme l’assurance maladie. Mais la réalité, c’est essentiellement qu’ilne s’est pas attaqué au mal profond de l’Amérique comme de tous les pays capitalistes aujourd’huien crise: la domination sans partage de la finance,de Wall Street, sur la vie publique. Et cela malgréles leçons qui pouvaient être tirées de la crise. C’est pour la même raison que sa politique étrangère n’est même pas restée au milieu du guémaispratiquement sur la berge.
L’endettement absolument colossal des États-Unis ne peut perdurer que parce
qu’ils sont toujours la première puissance économique et militaire du monde. Que leurleadership s’effrite et leur économie fait naufrage, dans de toutautres proportions qu’aujourd’hui. La «paix américaine» suppose en quelque sorte un état de guerre permanent.
Les hacktivistes d’Anonymous ont lancé l’OpIsrael. Une opération de grande ampleur visant à
contrecarrer la communication d’Israël en ligne, sanctionner le pays économiquement tout en ouvrant des canaux de communications sécurisés à destination des habitants de Gaza.
C’est une opération d’une ampleur rare : l’OpIsrael rassemble plusieurs milliers d’hacktivistes du
monde entier et ils frappent fort. Des centaines de sites israéliens sont hors service depuis plusieurs jours (9000 revendiqués). Des services en ligne officiels, mais aussi économiques sont
inaccessibles : Israël se voit imposer une forme de blocus en ligne pour l’instant très efficace. L’économie numérique étant vitale pour Israël, Anonymous attaque fortement le portefeuille
national.
Le collectif revendique également des actions tout aussi importantes : des bases de données complètes de Bank of Israël
et du ministère des Affaires étrangères auraient été effacées ou dérobées. Des milliers de comptes mails officiels ont été également piratés.
Dans le même temps, Anonymous diffuse largement à Gaza des guides permettant de rester connecté à Internet, de soustraire ses
télécommunications à la surveillance de l’armée israélienne. Le « OpIsrael Care Package » contient
également des manuels de premiers secours. Pour ce qui est de se soustraire à la surveillance et de contourner la censure, le travail de Telecomix reste
majeur. Cet autre groupe décentralisé d'activistes du net ont mis à disposition des outils sûrs et de numéros d’appels sécurisés et gratuits pour permettre aux habitants de Gaza de communiquer
avec l’extérieur.
Guerre de communication
Anonymous fait également profiter la cause de leur puissance de communication et d’information. La position du collectif est
d’ailleurs clairement exprimée. Ils n’apportent aucun soutien au Hamas, et rejettent toute considération ethnique ou religieuse. Mais ils apportent leur soutien aux habitants de Gaza. C’est la menace d’Israël de couper les
télécommunications dans la région qui a enclenché la mobilisation, jeudi dernier. Et d’autant plus virulente depuis qu’Israël s’en prend aux centres de presse à Gaza. "Au moins neuf journalistes
auraient été blessés, plusieurs médias, locaux et internationaux, empêchés d'opérer", a ainsi affirmé RSF. "Des bureaux de plusieurs médias locaux et internationaux ont été touchés par la salve
de missiles" : Sky News Arabia, la télévision allemande ARD, des chaînes de télévisions arabes, MBC et Abu Dhabi TV, Al-Arabiya, Reuters, Russia Today et l'agence de presse Ma'an.