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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 20:40

Elles représentent 57% des adultes qui franchissent les portes des permanences du Secours catholique, qui aide de plus en plus de familles monoparentales. 

En plus d’être victimes d’inégalité de traitement au travail, les femmes sont plus vulnérables que les hommes face à la misère. C’est l’un des faits saillants de l’étude « Regard sur dix ans de pauvreté » menée par le Secours catholique.

 

Autant de femmes que d’hommes franchissaient la porte du Secours catholique en 2001. Dix ans plus tard, les femmes représentent 57% des adultes accueillis par cette association caritative. 

«L’aug­mentation de la pauvreté féminine est essentiellement due à l’augmentation du nombre des familles monoparentales»,femme 00210382 d’après le rapport. Ces familles, très majo­ritairement des femmes avec enfants, représentent 30% des personnes rencon­trées par l’association catholique, alors qu’elles ne représentent que 9% de la population française.

D’après l’Insee, le taux de pauvreté moné­taire des familles monoparentales a aug­menté quatre fois plus vite que celui de l’ensemble de la population lors de la der­nière décennie. Comme la plupart des per­sonnes en difficulté, elles ont vu leur situation s’aggraver, avec une hausse des frais incompressibles liés au logement ou à l’énergie qui ont augmenté bien plus rapidement que leurs revenus.

 

Les femmes seules cumulent «insuffi­sance de revenu et isolement affectif» et sont contraintes d’accepter «des emplois à temps partiel subi, à faible rémunération et à horaires décalés peu compatibles avec leurs responsabilités de mères de famille». Pis, cette situation les plonge bien souvent dans une précarité irrémédia­ble. Les bénévoles ont vu pratiquement doubler le nombre de femmes seules entre 55 et 65ans en à peine dix ans dans leurs permanences.

 

 «Dans une conjoncture économique dégradée, ces femmes éloi­gnées du marché du travail pour élever leurs enfants ont d’autant plus de mal à retrouver un emploi lorsque leur mari quitte le foyer», commente le rapport.


Elles ne sont pas les seules. De manière générale, la précarité qui frappe les per­sonnes s’installe durablement. Plus de deux bénéficiaires sur trois confessent que leur situation de pauvreté n’apparaît pas comme la conséquence immédiate d’une difficulté familiale.Aujourd’hui, comme il y a dix ans, un tiers des visiteurs du Secours catholique avait déjà fait appel à son aide précédemment.

 

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 00:08

 

La polémique enfle à propos de la décision du gouvernement d’associer le centenaire de la Grande Guerre à la commémoration de la Libération.

 

 

Un mélange des genres qui rappelle les grandes heures du roman national sarko­zyste.11novembre-2 « Régression mémorielle», « mé­lange des genres », « erreur historique »… La décision du gouvernement d’associer 1914 et 1944 dans un même mouvement commémoratif n’est pas passée inaperçue. Loin d’une simple guerre de chapelles entre historiens, elle rappelle que la page du roman national réécrit par Nicolas Sarkozy est loin d’être tournée.

 

Le 3octobre, le Conseil des ministres actait la mise en place d’une mission interministérielle chargée de préparer la commémoration des anniversaires des deux guerres mondiales, qui sera présidée par le ministre délégué aux Anciens Combattants, Kader Arif. Officiellement, le gouvernement justifie cette association en évoquant «la continuité des deux con­flits» et les défis pratiques de la commé­moration de ces anniversaires. Les histo­riens ont été les premiers à monter au cré­neau, en mettant en 11novembre-3avant les enjeux pro­pres au centenaire de la Grande Guerre. Parmi eux, Nicolas Offenstadt, maître de conférences à l’université Paris-I, spécia­liste de 1914-1918. «En les plaçant sous le même sceau administratif, la singularité des conflits risque d’être dissoute au prix d’un brouillage qui met sur le même plan des guerres qui n’ont rien à voir entre elles», explique-il. Qualifiant l’initiative gouvernementale de «véritable régression mémorielle», il regrette «une incompré­hension de la spécificité d’un centenaire, qui surtout, pour un tel événement, n’a rien à voir avec les anniversaires décen­naux, comme l’a montré le bicentenaire de 1789». Enfin, l’historien fait valoir «la grande vivacité de la demande sociale liée à 14-18», dont témoignent les multiples initiatives des «militants de la mémoire», le succès populaire des cahiers de poilus, la mode des recherches généalogiques dans les familles, mais aussi les associa­tions qui animent la zone de l’ancien front. Enfin, «comment pourrait-on demander à nos partenaires étrangers déjà impliqués dans la préparation du cente­naire, comme l’Allemagne par exemple, de commémorer dans un même élan 1914 et 1944?» s’indigne l’auteur d’un essai sur l’essor de la Grande Guerre dans la mémoire collective française (14-18 aujourd’hui, Odile Jacob, 2010).

D’autres voix, politiques, s’élèvent contre ce projet. C’est le cas des conseillers généraux11novembre-4 de l’Aisne. «Cet amalgame entre1914 et1944 est inadmissible d’un point de vue historique. C’est un mélange des genres dramatique. Si l’on voulait brouiller les messages, si on voulait instal­ler le doute dans les esprits, on ne s’y prendrait pas autrement», déplorent-ils. «Un centenaire a une spécificité. Et je ne parle pas du brouillage que cela peut représenter pour les autres pays comme l’Allemagne», regrette Yves Daudigny, le président socialiste du conseil général, qui y voit lui aussi «une régression mémo­rielle».

Devant la levée de boucliers, le gouverne­ment est resté discret. L’enjeu était aussi plus politique. Attendue au tournant sur une nécessaire rupture idéologique avec le précédent quinquennat, la nouvelle majo­rité ne semble pas pressée de résorber les plaies des multiples instrumentalisations de l’histoire par le pouvoir sarkozyste pour remodeler la société française. Le communiqué lapidaire de l’Élysée recon­naissant les crimes du 17octobre 1961, diffusé à la va-vite en fin de journée sous la pression des associations, avait déjà déçu.

Les amalgames commémoratifs pensés par la droite néoconservatrice auraient pu eux aussi être enterrés !





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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 22:33

Dans le monde entier les "humains" se mobilisent contre les massacres à Gaza (voir nos articles précédents sur le sujet). Ce soir des communistes du canton de Pont du Château ont participé au rassemblement devant la Préfecture de Clermont-Ferrand contre le crime, pour une paix juste et durable fondée sur le droit, en Palestine.

Ailleurs aussi :

Manifestations en Israël contre la guerre : les communistes israéliens à la tête des mobilisations pour la paix à Gaza

2012-11-18-L1.jpgManifestations en Israël contre la guerre

Les communistes israéliens à la tête des mobilisations pour la paix à Gaza

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Des manifestations contre l'opération militaire israélienne à Gaza ont été organisées jeudi et samedi, à Tel-Aviv, Haifa, Jérusalem et Nazareth. Plusieurs milliers de manifestants, bravant courageusement le climat belliciste, ont répondu à l'appel du Hadash, le front progressiste animé par le Parti communiste d’Israël.



 

Mais ce soir, après ce rassemblement à Clermont-Ferrand plein d'émotion, en pensant à ces palestiniens, femmes, enfants qui continuent à mourir sous les bombes et les mitraillages israéliens, nous n'avons guère le coeur, le courage d'argumenter, de discuter, d'échanger avec celles et ceux qui disent « Oui, mais les roquettes qui tombent sur Israël ? Oui 3 morts israéliens, 3 de trop, plus de 40 morts palestiniens dont un tiers d'enfants, chiffres déjà sans doute dépassés, qu'en dire ? » On pourra en parler, une autre fois, là l'émotion est trop forte, alors place à la vidéo :

 

 


 

Et comme le Dr Régis Garrigue de l'ONG « HELP DOCTORS » à Gaza-city, nous nous posons sincèrement la question qui certainement brule les cœurs de tout être digne d’être humain ! Les dirigeants d’Israël ont-ils des sentiments ? Probablement non !
Quelle genre de haine alimente des humains au point de commettre de telles atrocités sur des enfants innocents !
Grâce à Dieu tous les juifs ne sont pas des monstres !

 

 

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 20:07

 Donnez-leur la main, ils vous prendront tout le bras…


 

C’est vrai sans doute des crocodiles, mais ça l’est tout autant des 98 grands patrons qui entendent en quelque sorte imposer leur programme politique au gouverne­ment. Un programme dans lequel Jean-François Copé, vendant en quelque sorte la mèche, pouvait dire qu’il s’y reconnais­sait puisque c’était celui de Nicolas Sar­kozy. De ce point de vue, Martine Aubry, s’exprimant d’autant mieux qu’elle n’était plus dès lors première secrétaire du PS, n’avait pas tort de riposter en demandant que chacun si l’on peut dire s’occupe de ses affaires. 


 

Ce n’est pas au club du CAC 40 de déci­der en effet de 
la politique de la France etmedef l’économie a bon dos quand ils ont l’ou­trecuidance de présenter leurs solutions ou plutôt leurs désirs ou leurs appétits comme les seuls qui vaillent et comme la bonne marche des choses. Cela quand il s’agit ni plus ni moins que de financer profits et dividendes avec l’argent des Français. Le problème, c’est que la réplique de la maire de Lille, c’est toujours de bon ton quand on est dans un congrès, aurait un peu plus de consistance si le gouvernement n’avait pas donné, depuis qu’il est aux affaires, le sentiment qu’il était davantage préoccupé des états d’âme du Medef et du patronat que des attentes de ceux qui l’ont élu.

 

pigeon3Jean-Marc Ayrault 
a beau dire et répéter qu’il écoute aussi bien les syndicalistes, ces derniers 
sont loin du compte. Cela va du défilé de 13 ministres 
à l’université d’été du Medef, ce qui ne s’était même pas 
vu avec le gouvernement précédent, à la pantalonnade 
du recul devant le com­plot des pigeons. Lesquels 
se disaient plu­més parce qu’il était question de taxer 
la plus-value de leur entreprise à la revente. Laquelle revente, à seule fin de faire un coup, n’a jamais créé 
le commencement du début d’un emploi, au contraire. Le résultat politiqueriches-3 de cette affaire, c’est que le patronat, ayant très bien mesuré le sens de ces courbettes et de ce recul, entend pousser l’avantage et obtenir le plus possi­ble. Et que vient il encore de se passer? Non seulement il y a eu ce déjeuner à Matignon mais le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, croyait bon de répondre aux 98 donneurs de leçons qu’il n’y aurait peut-être pas 60milliards d’économies sur le budget de l’État, mais 50milliards. En d’autres termes, cela veut dire que ces messieurs sont servis, bon appétit aurait dit Victor Hugo, et qu’ils sont écoutés.

 

Au total, il ne faut pas se bercer d’illu­sions. La droite est à l’offensive et le gou­vernement est en difficulté. Jean-François Copé, pour des raisons certes 
de compéti­tion interne à l’UMP, mais parce qu’il sent aussi le moment propice, a lancé l’idée, s’il était élu à la tête de son parti le 18novembre, d’une manifestation contre la politique gouvernementale, tant sur les questions sociétales que contre des lois «qui pourraient porter atteinte aux intérêts supérieurs de notre pays».

banques-cadeau.jpg

Mais si le gouvernement est en difficulté, ce n’est pas parce qu’il mène à gauche une politique déterminée, en s’appuyant 
sur l’ensemble de ceux qui l’ont élu, sur les forces du travail et toutes les forces de gauche, y compris celles qui ne sont pas au gouvernement. C’est parce qu’il a donné déjà tant de gages à la droite et au patronat qu’ils veulent tout le bras… pour commencer.



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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 21:35

ISRAËL DOIT SE PLIER AU DROIT INTERNATIONAL

L’ONU DOIT RECONNAÎTRE L’ÉTAT DE PALESTINE

 

 

 palestine-2

Le maintien du blocus criminel qui, depuis plus de 5 ans, prend en otage la population de Gaza avec la complicité de la communauté internationale, ne peut que provoquer des réactions violentes.

Ce fut de nouveau le cas le 10 novembre avec l’attaque d’un véhicule militaire israélien participant au blocus, entraînant aussitôt des frappes meurtrières contre des civils palestiniens.

 

israel-gaza-2.jpgLes dirigeants israéliens, assurés d’une totale impunité, les mêmes qui menacent de renverser, voire de liquider le président Mahmoud Abbas en cas d’accession de la Palestine à l’ONU, viennent de franchir un pas de plus dans la provocation en assassinant un responsable du Hamas et en multipliant les raids, escomptant une riposte qui faciliterait de leur part une nouvelle opération « Plomb durci » contre la population de Gaza.

Pour Netanyahou c’est une manière cynique de faire sa campagne électorale, comme en 2008, et de tenter de torpiller la candidature palestinienne à l’ONU.

 

 

Les dirigeants politiques français et européens ont une lourde responsabilité dans ce conflit. Ils doivent cesser d’être complices des violations récurrentes du droit international par Israël ; ainsi François Hollande qui, à peine élu à la présidence de la République  renvoie les Palestiniens à d’impossibles « négociations bilatérales » avec l’occupant israélien, renie l’engagement n° 59 de saisrael-gaza.jpg campagne électorale de soutenir la demande de reconnaissance de l’Etat palestinien par l’ONU... et reçoit Netanyahu en grande pompe à Paris... et à Toulouse, comme si ce dernier était aussi le premier ministre des citoyens français de confession juive !  Ainsi l’Union Européenne qui, en juillet dernier a relevé le niveau de ses accords d’association avec Israël, puis en octobre a approuvé l’ACAA, permettant au lobby pharmaceutique qui exploite une main d’œuvre à bas coût dans les colonies israéliennes d’inonder, sans aucune contrainte, le marché européen de médicaments génériques.

 

Nous demandons au gouvernement français de s’élever contre cette fuite en avant et degaza-usa prendre les moyens d’obtenir la levée du blocus de Gaza qu’il affirme condamner. Les moyens de sanctions contre Israël existent et sont connus, à commencer par la suspension des Accords UE-Israël, conformément à leur article 2. Face aux agissements criminels des dirigeants israéliens, le gouvernement français doit faire clairement le choix du droit contre la force, et soutenir la reconnaissance de l’Etat palestinien par l’ONU.

 

 

Contre le crime, pour une paix juste et durable fondée sur le droit,

nous vous appelons à un rassemblement de protestation :

 

le 19 novembre 2012 à 18H,

 devant la préfecture de Clermont-Ferrand


 

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 17:17

« On ne changera pas ce pays sans le peuple et encore moins contre lui. »

Là est toute la question posée à la majorité de gauche au pouvoir comme à toutes les forces qui ont permis la victoire de Fran­çois Hollande et la défaite de Nicolas Sar­kozy, il y a à peine cinq mois. Certains voudraient nous faire croire que cela fait déjà cinq ans… Et que les Français qui ont voté seraient déjà amnésiques. Sans mémoire, ce serait se tromper lourdement; impatients, exigeants, dubitatifs, voire déçus, sans doute davantage.


caricature-hollande-sarko-abattoir-copie.jpgPersonne n’a pensé voir son sort changer d’un coup de baguette magique. Mais lorsque l’on dit « le changement c’est maintenant », pareil engagement oblige. Il est donc heureux d’entendre le nouveau premier secrétaire du Parti socialiste en appeler au peuple dans la région de Jaurès, voire se rappeler à son bon souve­nir. Rien ne se fera en effet sans lui.

 


Il n’y aura aucun changement en profondeur, aucune rupture avec la «rupture» ultra­libérale de la parenthèse sarkozyste, sans un mouvement populaire d’ampleur. Et, disons-le: un nouveau front populaire. Harlem Désir l’a souligné à la tribune du congrès de la formation présidentielle, dénonçant «un nouveau mur du privilège et de la rente, comme l’on parlait hier du mur de l’argent, dressé pour faire obstacle à notre politique de justice sociale». 1061 heurts divers


Là résident les deux autres questions d’ampleur. Hier, ils tenaient les rênes du pouvoir pour servir exclusivement les intérêts égoïstes de leur caste. Aujour­d’hui, ils déploient des efforts d’une bru­talité sans précédent pour peser sur les choix de la nouvelle majorité. À droite, c’est la course à l’extrême. Et du côté patronal, le Medef a déclenché un tir de barrage à l’artillerie lourde.

 

De Laurence Parisot aux jeunes vautours déguisés en pigeons. Les 80 patrons des plus grands groupes industriels et financiers du pays montent en première ligne pour décliner le diktat posé depuis un an: tailler le pays et l’Europe aux normes anglo-saxonnes. Lefardeau_des_privileges.GIFur «tout pour le profit immédiat» n’est pas un «choc de compétitivité», mais une régression de société, voire de civili­sation. Le nouveau locataire de la rue de Solfe­rino défend jusqu’à des droits nouveaux pour les salariés. Le fait mérite d’être sou­ligné. Hors les murs de la réunion toulou­saine et à sa tribune même, on a évoqué les luttes des salariés de PSA, de Flo­range, de Technicolor, on a entendu les voix des Pilpa, des Sanofi, et de syndica­listes s’opposant à l’austérité, préfigurant l’appel à manifester lancé par les principa­les centrales syndicales françaises et euro­péennes, le 14novembre prochain. La voix des salariés et des citoyens doit s’en­tendre, et doit être aidée à se faire enten­dre face au concert des puissants qui sou­mettent le gouvernement à une pression sans précédent. La «politique de justice sociale», comme celle de relance industrielle attendue par des millions de sala­riés, de chômeurs, de jeunes comme de retraités, appelle désormais des actes, des actes véritables, des actes forts.


Les élus communistes et du Front de gau­che au Sénat comme à l’Assemblée se sont, depuis la victoire de la gauche, déclarés prêts à soutenir tout ce qui irait dans le bon sens, refusant tout ce qui s’ap­parente à la retombée dans les ornières qui conduirait dans le mur, comme l’accepta­tion du traité d’austérité Sarkozy-Merkel. Ils ont déposé des propositions de loi con­tre les licenciements boursiers. Ils font des amendements aux orientations budgétaires qui vont dans le sens du changement pro­mis aux Français. Alors, si l’on veut s’attaquer au mur du privilège et de la rente... 

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 00:00

Depuis hier, l’armée israélienne a lancé une série d’attaques militaires d’envergure dans la bande de Gaza. Plusieurs bombardements et des mouvements de troupes terrestres sont signalés à la frontière En assassinant le leader du mouvement Hamas, Israël veut embraser de nouveau Gaza.


gaza.gif

Des centaines de personnes se sont rassemblées, hier, en signe de protestation devant l'appartement du ministre de la Défense israélien Ehud Barak à Tel Aviv à la suite de l'opération israélienne meurtrière à Gaza. Une autre manifestation a eu lieu à Jérusalem, près de la maison du premier ministre. Les manifestants appartenaient au Front Démocratique pour la Paix et l’Egalité et au Parti Communiste Israélien.  


Le PCF condamne les attaques militaires israéliennes dans la bande de Gaza :


 

Les civils sont les premières victimes de la destruction des infrastructures publiques. Ces opérations militaires visent à maintenir un climat de peur et d’oppression paix_israel_palestine-e7fe81.pngpermanente sur la population. L’usage de la force militaire à Gaza n’a jamais empêcher le tir de roquettes vers Israël, au contraire elle participe à l’escalade des violences.

De plus, l’usage de la force militaire est irresponsable et criminel dans une zone où la concentration démographique est l’une des plus importantes au monde. Depuis 2007, la bande de Gaza est victime d’un blocus total et illégal qui n’a réussi qu’à renforcer la mainmise du Hamas et qui, selon les Nations unies, a précipité le peuple palestinien de Gaza dans une extrême précarité.


L’attitude d’Israël est encouragée par Barack Obama qui refuse les initiatives pacifiques de l’Autorité palestinienne de faire accepter l’Etat palestinien comme observateur par l’Assemblée générale de l’ONU. En réévaluant sa coopération avec l’Etat hébreu, l’Union Européenne encourage également à ignorer les résolutions de l’ONU. Lors de la visite de Benjamin Netanyahou en France, le président de la République François Hollande n’a pas jugé utile de souligner l’urgence d’un règlement qui permet aux Palestiniens d’exercer leurs droits les plus fondamentaux.

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 19:34

Voilà sept ans que Zyed Benna, dix-sept ans, et Bouna Traoré, quinze ans, périssaient électrocutés dans un transformateur EDF, à Clichy-sous-Bois. Prélude à un mouvement inédit de révoltes urbaines, qui prit toutes les formes: spontané, revendicatif, partagé, parfois violent et/ou enflammé.


Qu’on se rende compte, ce n’est qu’aujourd’hui, sept ans après, déjà, que la Cour de cassation doit se prononcer sur le pourvoi formé par les familles des victimes. Elles espèrent toujours la tenue d’un pro­cès en correctionnelle pour les deux poli­ciers suspectés d’avoir pourchassé Zyed et Bouna… À l’époque, une partie des Fran­çais découvrait, il était temps, la réalité de la fracture sociale de certaines banlieues et, avec elle, la radicalisation des difficultés socio-économiques.


A-t-on tiré les leçons des révoltes de 2005? Mais quelles leçons, quand la pau­périsation galope et que 70% des familles vivent sous le seuil de emeutepauvreté, quand le taux de chômage y dépasse les 40%-50%, quand un gamin sur deux vit l’échec scolaire, quand les solidarités sociales sont à bout de souffle? Stigmati­sation, discriminations économiques, sociales et culturelles: ici, ce que la Répu­blique a de meilleur semble avoir reflué, vaincu par on ne sait quelle logique inéga­litaire... Dire que rien, absolument rien n’a changé à Clichy-sous-Bois, par exemple, procéderait de la malhonnêteté, d’autant que ce serait nier le fait assez fondamental que la question de l’avenir des quartiers populaires s’invite désormais dans tous les esprits.


Tout citoyen de raison est en effet fondé à affirmer qu’il n’y aura pas d’horizon répu­blicain digne de ce nom sans la fin, rapide, de toutes les ségrégations sociales dont sont victimes ces banlieues et contre les­quelles s’était dressée l’ultra-majorité des jeunes lors des révoltes de 2005. Alors que la société française est travaillée par la montée des valeurs inégalitaires et qu’on ne lui Les-uns-et-les-autrespromet que le déclassement intergé­nérationnel, la grande leçon donnée par cette jeunesse fut précisément son aspira­tion assez radicale à l’égalité républicaine. N’oublions pas l’un des enseignements du 6mai : 58% des employés et 68% des ouvriers ont voté pour le candidat Hol­lande. La gauche est redevenue majori­taire au sein des «couches populaires». Salaires, emploi, pouvoir d’achat, santé, éducation, services publics, refus de l’aus­térité généralisée, obtention de nouveaux droits, etc., voilà à grands traits ce sur quoi se sont déterminés ces électeurs ayant choisi le camp du progrès contre l’ordo-libéralisme.


Le danger mortifère? Que ces citoyens soient ManiereDeVoir Banlieues2une nouvelle fois déçus. Les Fran­çais, à commencer par ceux des quartiers populaires où se concentrent toutes les injustices sociales, ne voient pour l’heure dans les politiques gouvernementales actuelles que les «impératifs de gestion». Précaution pour ne pas dire «renonce­ments»...

 Confrontés à l’exercice du pou­voir, les socialistes semblent ne plus trop savoir comment s’y prendre pour changer la vie de ceux qui souffrent. Mais le veu­lent-ils vraiment? Et se donnent-ils les moyens d’affronter les forces de l’argent et l’oligarchie dominante pour y parvenir, face à une société qui, soi-disant, campe­rait à droite toute? Au fond, ce n’est pas une surprise, la bataille idéologique ne s’est pas arrêtée au soir du 6mai. 

 En partant du principe que la gauche est majoritaire au Parlement pour cinq ans, n’ayons pas peur d’affirmer que cette bataille des idées, surtout à gauche, est même plus importante que jamais.

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 14:25

 

Pour Maurice Ulrich, dans l'édito de l'Humanité de ce mardi : « François Hollande sans doute s’adressera ce soir à la France. Mais on saura aussi qui il écoute et à qui il veut parler. Il devra choisir entre la droite, le patronat et les docteurs 
en austérité qui veulent une reddition du gouvernement et le Front de gauche, pour lequel un autre cours de la politique gouvernementale est possible si les idées du changement reprennent de la force. »

En ce qui concerne la bataille de l'emploi et parce qu'un bon dessin vaut mieux que de longs discours, on va leur faire un dessin, avec de l'humour même si le sujet est grave :

Les solutions du Parti communiste français et du Front de gauche pour enfin engager la bataille de l'emploi, et la gagner !

 

 

 

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 23:12

« Pour vivre heureux, vivons cachés.» Les riches n’oublient jamais de suivre à la lettre 
ce conseil épicurien !

 

Le bonheur serait de l’ordre de la sphère privée. Tellement privée qu’il en devient secret en ce qui les concerne. Pas de pier­res dans leur jardin, mais une culture pros­père de pépites dissimulées sur des comp­tes en banque pour ne pas payer l’impôt. Il y a quelques semaines, l’évasion fiscale de Bernard Arnault a défrayé la chronique. Le patron de LVMH n’a même pas eu besoin de pousser jusqu’aux îles Caïman, le paradis est à sa porte. Le roi du luxe a choisi la Belgique, il aurait pu opter pour la Suisse ou le Luxembourg.


Caricature-evasion-fiscale-2.jpgEn demandant la nationalité d’un pays fiscalement attrayant, le cas du milliar­daire est passé dans la lumière. Combien restent tapis dans l’ombre ? La violence de la crise provoquée en 2008 par la finance mondiale a suscité quelques vel­léités d’ouvrir la chasse aux paradis fis­caux et d’en finir avec le secret bancaire. Au nom de la « moralisation » du capita­lisme, le G20 de 2009 a même dressé une liste des pays épinglés. Classé sans suite, en fait. Car il est des chiffres qu’Oncle Picsou ne tient pas trop voir sur la place publique. Ainsi, un rapport d’une ONG britannique datant de l’été dernier chiffre le montant de la fraude mondiale à 21 000 milliards de dollars, soit le PIB cumulé des deux pays les plus riches, les États-Unis et la Chine. En France, un rap­port sénatorial rendu en juillet évalue l’évasion fiscale entre 30 et 50 milliards d’euros par an.

riches-2

Pareille somme laisse rêveur, à l’heure où ce montant correspond presque exacte­ment à celui que le gouvernement cherche pour ramener le déficit public à 3 %. Cette incroyable manne appartient à une mino­rité de superriches, personnes physiques ou multinationales, pour lesquels « l’opti­misation fiscale » 
est pratiquée comme un sport de haut niveau. L’impunité s’est tellement installée parmi l’oligarchie financière depuis 3 décennies que les mêmes, qui spolient l’État et contribuent à assécher les finances publiques, n’hésitent pas à entonner le refrain du « choc de compétitivité ». Autrement dit, il faudrait ponctionner sur les familles, via la CSG ou la TVA, les économies que réalise­raient les entreprises avec une baisse des cotisations sociales.


caricature-dette-riches-2.jpgAu moment où la croissance s’arrête, le pari est tellement risqué que le gouverne­ment lui-même, un temps tenté, appuie sur le frein de cette perspective toute libérale. Pierre Moscovici, ministre de l’Économie, a affirmé que les mesures de relance de la compétitivité n’entraîneront pas de pres­sion supplémentaire sur le pouvoir d’achat. Il faut maintenant convaincre tout à fait que le manque de compétitivité de l’économie française ne vient pas d’un coût du travail trop élevé mais d’un man­que d’investissements dans l’innovation, la recherche, le travail, la formation. Les exigences folles de retour sur mise des actionnaires ne sont pas compatibles avec cette ambition. Plus encore si une bonne part de l’argent rapidement 
gagné échappe au fisc. Tous ne sont pas des tri­cheurs. 
Mais la part d’ombre du capita­lisme, opaque, hors la loi, est prospère et continue de semer ses pépites dans les paradis fiscaux.


 

À une heure trente de Paris, Bruxelles 
est un refuge de premier choix pour les patri­moines aisés : pas d’impôt sur la fortune, pas de taxe sur les plus-values, droits de succession quasi inexistants. Pour le riche, Bruxelles est bon marché. Pour le riche seulement, car l’impôt sur le revenu, lui, y est des plus élevé d’Europe.

 



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