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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 22:26
VEILLEE « JUSTICE ET PAIX EN PALESTINE » MERCREDI 6 AOUT  A PARTIR DE 19H PLACE DE LA VICTOIRE  A CLERMONT-FERRAND

 

GAZA - HALTE aux CRIMES de GUERRE de l’État COLONIAL ISRAELIEN

 

 

Au 4 août, environ 1800 morts et 9000 blessés palestiniens, pour la plupart femmes, enfants et vieillards, et plus de 500.000 déplacés et sans abri du fait des destructions massives d’habitations (plus de 9000 maisons) et d’infrastructures urbaines dont des écoles de l’ONU qui servent de refuges à la population, des hôpitaux et la seule centrale électrique de Gaza. C'est le bilan provisoire de 4 semaines d'acharnement de l’armée israélienne, l’une des plus puissantes au monde (et qui a développé l’arme nucléaire) contre 1.8 million d’habitants enfermés dans Gaza devenue une prison à ciel ouvert.

HALTE AUX BOMBARDEMENTS TUANT FEMMES, ENFANTS, VIEILLARDS !

Ces bombardements massifs succèdent à ceux de 2009 et de 2012. L’État d’Israël prétend qu’il s’agit d’empêcher les résistants, liés ou non au gouvernement élu (Hamas), de tirer des roquettes sur son territoire. Mais peut-il en être autrement ? Ce territoire, grand comme la ville de Lyon, est en effet soumis par l’État d’Israël à un blocus inhumain depuis 8 ans, renforcé par l’Égypte depuis 2013, avec sous-nutrition, manque d’eau potable, privations d’électricité, etc... de plus en plus intolérable pour la population.

HALTE AU BLOCUS ET A LA COLONISATION QUI DESTRUCTURENT LA VIE QUOTIDIENNE DE LA POPULATION PALESTINIENNE TROP SOUVENT PRIVÉE D’EAU, D’ELECTRICITÉ, DE SOINS !

L’occupation entraîne la résistance, De Gaulle le disait déjà en 1967. Cette résistance, le gouvernement israélien la réprime sauvagement en l'assimilant au terrorisme. Le cycle de violence, ainsi entretenu depuis plus de 65 ans, ne peut que menacer la sécurité et le bien-être des populations d’Israël et de Palestine.

L’État d’Israël ne souhaite pas de solution politique conforme au droit international, il ne souhaite pas mettre un terme à l’occupation et à la colonisation des Territoires palestiniens, ni permettre le retour des réfugiés voté par l’ONU. Depuis plus de 20 ans les différents cycles de soi-disant « négociations » en sont la preuve. Les événements récents ne sont pas la cause du déclenchement de la violence, mais sont une conséquence de la violence permanente que subissent les Palestiniens sous occupation et de l’absence de perspective politique qui les plonge dans le désarroi. Depuis 66 ans, l’État d’Israël parle de paix, et prend la terre et l’eau des Palestiniens.

Certains membres du parlement israélien justifient cette agression, et l'encouragent même avec le vœu de mise à mort des mères des jeunes palestiniens. Des colons extrémistes pratiquent de plus en plus « la chasse aux arabes » et aux militants anticolonialistes, en quasi-impunité.

C’est cette politique que ne dénoncent pas la plupart des médias en France. La cause réelle des violences en Palestine c’est la politique d’occupation et de colonisation des Territoires palestiniens. C’est l’oppression et l’humiliation quotidienne d’une population par un État colonialiste. C’est le viol permanent du droit par l’État d’Israël. Mais cette situation, qui est dénoncée par les courageux manifestants anticolonialistes israéliens, résulte aussi de l’impunité, et du soutien dont cet État bénéficie de la part de la communauté internationale dont la France.

HALTE A LA DÉSINFORMATION ENTRETENUE PAR LA PROPAGANDE DE L’ETAT ISRAELIEN RELAYÉE PAR LES MÉDIAS INTERNATIONAUX

Le gouvernement Hollande-Valls, se cantonne une nouvelle fois à "dénoncer l’engrenage de la violence" sans désigner le responsable de cette nouvelle tragédie, et appelant seulement le gouvernement israélien à la "retenue". Le président F. Hollande est même allé jusqu’à cautionner l’agression de l’État d’Israël contre la population de Gaza en déclarant à B. Netanyahou le 9 juillet dernier, qu’il appartenait au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces". Même si le 4 août, devant l’ampleur du « carnage » et des protestations nationales et internationales, L. Fabius a pris une position plus nuancée, au moins en paroles.

Le gouvernement français a interdit des manifestations de soutien du peuple de France au peuple palestinien sous prétexte de troubles. Il occulte les provocations venues d’une organisation extrémiste (la ligue de défense juive, LDJ) qu’il n’a toujours pas interdite. Par cette attitude, il laisse à penser que les manifestants sont des antisémites et reprend à son compte les mensonges du CRIF. Ces positions du gouvernement ne peuvent que provoquer la colère, et servir de terreau à des réflexes condamnables. Elles représentent de plus une intolérable atteinte à la liberté d’expression et de manifestation.

BOYCOTT DES PRODUITS ISRAELIENS POUR IMPOSER UNE PAIX JUSTE ET DURABLE !

Les Palestiniens nous demandent de développer le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissements, Sanctions) pour faire pression afin que l’État d’Israël applique le droit international. L’Union européenne dispose d’un moyen simple : la suspension de l’accord d’association avec l’État d’Israël qui accorde des avantages économiques à ce pays. Cet accord est conditionné par le respect des droits humains, ce qui n’est pas le cas avec la colonisation et l’existence du mur qui sont illégaux selon le droit international.

Dans l’immédiat, exigeons d’urgence, comme les dizaines de milliers de manifestants qui défilent dans de très nombreuses villes de France et dans de très nombreux pays du monde :

  • L’arrêt immédiat des bombardements sur Gaza
  • La levée du blocus illégal et criminel de Gaza
  • La protection internationale du peuple palestinien, en application des conventions de Genève (signez la pétition, lien ci-dessous)

http://www.humanite.fr/petition-notre-appel-pressant-pour-une-protection-internationale-du-peuple-palestinien-547823

  • Le démantèlement des colonies et du mur de l’apartheid
  • La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens
  • Un embargo gouvernemental sur l’importation des produits des colonies israéliennes, et le boycott citoyen de ces produits.

 

VEILLEE « JUSTICE ET PAIX EN PALESTINE » MERCREDI 6 AOUT

A PARTIR DE 19H PLACE DE LA VICTOIRE

A CLERMONT-FERRAND

 

Nous exprimerons notre colère et partagerons le deuil du peuple palestinien

Collectif 63 pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens : Amicale Algériens, Amis du Diplo 63, Assoc Amitié Franco-Tunisienne Auvergne, Assoc Culturelle Maghrébine, Assoc Culturelle Turque Auv, ADECR 63, AFPS 63 (en lien avec BDS France), Assoc Tunisiens 63, ATTAC 63, Brut de Béton Prod, CBSP, CGT-UD 63, CIMADE 63, Dar Salem, EELV 63, Espaces Marx 63, Espoir Tout Horizon, Force Citoyenne Populaire, FSU 63, GA-Ensemble 63, JCF 63, LDH 63, MPEP 63, Mosaïc Auvergne, MRAP 63, NPA 63, PCF 63, PG 63, RESF 63, Solidarité-Tchétchénie 63, Tous Ensemble, UEC 63, UNEF Auvergne, Union Syndicale SOLIDAIRES-Auvergne, Urgence-Gaza-63, UTOPIA 63

 

 

Source photo : http://leschatsnoirs.wix.com/les-chats-noirs (mais trouvé sur Facebook)

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 20:21

Il y a parfois (pas souvent) des éditos de la presse écrite qui vous redonneraient confiance dans ces médias.

C'est le cas de l'édito de Daniel Ruiz dans "La Montagne" d'aujourd'hui 4 août !
 

Un petit goût de déjà-vu !

Le 14 juillet, le tocsin, l'Alsace et les trente mille morts du Vieil Armand, la commémoration de la déclaration de guerre, les drapeaux en berne… Le dispositif de communication estival de François Hollande est un peu lourd et pourrait finir par lasser jusqu'aux plus fidèles de ses soutiens. Des fidèles qui comme les autres, éprouvaient sans doute le besoin de souffler pendant les vacances pour oublier les mauvais chiffres, les mauvais sondages, les mauvaises nouvelles et les mauvaises querelles. Certes, il ne faut rien oublier mais la récurrence du souvenir qui s'immisce dans la politique intérieure accroît encore la démoralisation des Français que l'on prépare, en même temps que le rappel permanent du carnage de 14-18, à une rentrée économiquement, donc socialement, désastreuse. Et les promesses, b… ?


 

 

Un petit goût de déjà-vu !

Quand on compte sur l'été pour mettre entre parenthèses les soucis et les grisailles du quotidien, le président de la République et le Premier ministre nous en remettent une couche deux tiers malheur, un tiers pessimisme. Ce manque de sobriété dans la dramaturgie chagrine est peut-être une erreur d'analyse qui risque de provoquer le trop-plein de désespoir.

Un petit goût de déjà-vu !

La très longue accolade des présidents Hollande et Gauck est magnifique. Les mains croisées aussi qui témoignent de la volonté de paix et qui envoient un message universel, généreux et plein d'espoir à notre monde qui ne parvient pas à faire taire le bruit des bombes et celui assourdissant des mensonges. L'amitié franco-allemande et l'Europe sont les meilleurs moyens de garantir la paix aux peuples du continent. De leur faire espérer des lendemains meilleurs. Mais force est de constater que l'image de « la main dans la main », cela ne coûte rien. La vraie performance du symbole et de la qualité de notre relation avec l'Allemagne amie serait que Mme Merkel consente à laisser filer quelques ièmes d'inflation et que la Banque centrale européenne lâche un peu d'argent dans le circuit de l'économie poussive.

Un petit goût de déjà-vu !

Après la puissance des mains serrées et fraternelles de Mitterrand et de Kohl, la comparaison aura forcément lieu, elle sera forcément défavorable.

Avec un petit goût de déjà-vu !

Daniel Ruiz

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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 22:07
Notre ami Salim Lamrani nous a fait parvenir un excellent article sur le système de santé cubain et l'exemple mondial qu'il devrait être ! Même si nous ne lui demandons pas souvent l'autorisation de publier ses textes, Salim, s'il en est d'accord, devient un membre incontournable de la rédaction de ce Blog !

Notre ami Salim Lamrani nous a fait parvenir un excellent article sur le système de santé cubain et l'exemple mondial qu'il devrait être !

Même si nous ne lui demandons pas souvent l'autorisation de publier ses textes, Salim, s'il en est d'accord, devient un membre incontournable de la rédaction de ce Blog !

 

Selon l’organisme onusien, le système de santé à Cuba a valeur d’exemple pour tous les pays du monde.

Le système de santé cubain est mondialement reconnu pour son excellence et son efficacité. Malgré des ressources extrêmement limitées et l’impact dramatique causé par les sanctions économiques imposées par les États-Unis depuis plus d’un demi-siècle, Cuba a réussi à universaliser l’accès aux soins à toutes les catégories de la population et à obtenir des résultats similaires à ceux des nations les plus développées.

Lors de sa récente visite à La Havane en juillet 2014, Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé, a fait l’éloge du système de santé cubain et s’est montrée impressionnée par les réussites dans ce domaine. « Cuba est le seul pays qui dispose d’un système de santé étroitement lié à la recherche et au développement en cycle fermé. C’est la voie à suivre, car la santé humaine ne peut s’améliorer que grâce à l’innovation », a-t-elle déclaré. Elle a salué « les efforts de la direction de ce pays pour faire de la santé un pilier essentiel de développement[1] ».

Cuba a basé son système de santé sur la médecine préventive et ses résultats sont exceptionnels. Selon Margaret Chan, le monde doit suivre l’exemple de l’île dans ce domaine et remplacer le modèle curatif, inefficace et plus coûteux, par un système basé sur la prévention. « Nous souhaitons ardemment que tous les habitants de la planète puissent avoir accès à des services médicaux de qualité, comme à Cuba », a-t-elle souligné[2].

L’OMS rappelle que le manque d’accès aux soins dans le monde n’est en aucun cas une fatalité découlant d’un manque de ressources. Il traduit, au contraire, un manque de volonté politique de la part des dirigeants de protéger les populations les plus vulnérables. L’organisation cite à ce titre le cas de l’île de la Caraïbe comme étant le parfait contre-exemple[3]. D’ailleurs, en mai 2014, en guise de reconnaissance à l’excellence de son système de santé, Cuba a présidé la 67ème Assemblée mondiale de la Santé[4].

Avec un taux de mortalité infantile de 4,2 pour mille, l’île de la Caraïbe présente le meilleur indicateur du continent et du Tiers-Monde, reflétant ainsi la qualité de son système et l’impact sur le bien-être des enfants et des femmes enceintes. Le taux de mortalité infantile de Cuba est même inférieur à celui des États-Unis et se situe parmi les plus bas au monde[5].

Avec une espérance de vie de 78 ans, Cuba est l’un des meilleurs élèves du continent américain et du Tiers-monde, avec un indicateur similaire à celui des nations les plus développées. En moyenne, les Cubains vivent 30 ans de plus que leurs voisins haïtiens. En 2025, Cuba disposera de la plus grande proportion de personnes de plus de 60 ans d’Amérique latine[6].

 

Un système de santé au service des peuples du Tiers-monde

Cuba fait également bénéficier les populations du Tiers-monde de son expertise dans le domaine de la santé. En effet, depuis 1963, Cuba envoie des médecins et autres personnels de santé dans les pays du Tiers-Monde afin de soigner les déshérités. Actuellement, près de 30 000 collaborateurs médicaux travaillent dans plus de 60 pays de la planète[7].

L’exemple emblématique de cette solidarité vis-à-vis des plus démunis est l’Opération Miracle lancée en 2004 par Fidel Castro et Hugo Chávez. Cette campagne humanitaire, mise en place au niveau continental dans le cadre du projet d’intégration de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA), consiste à opérer gratuitement les Latino-américains pauvres atteints de cataractes et autres maladies oculaires[8].

Notre ami Salim Lamrani nous a fait parvenir un excellent article sur le système de santé cubain et l'exemple mondial qu'il devrait être ! Même si nous ne lui demandons pas souvent l'autorisation de publier ses textes, Salim, s'il en est d'accord, devient un membre incontournable de la rédaction de ce Blog !

En une décennie, près de 3,5 millions de personnes ont pu retrouver la vue grâce à l’internationalisme cubain. Ce programme social, créé dans un premier temps pour le Venezuela, a été étendu à tout le continent avec l’objectif d’opérer un total de 6 millions de personnes. En plus des opérations chirurgicales, la Mission Miracle fournit gratuitement des lunettes et des lentilles de contact aux personnes atteintes de troubles de la vue[9].

Au total, près de 165 institutions cubaines participent à l’Opération Miracle, qui dispose d’un réseau de 49 centres ophtalmologiques et de 82 blocs opératoires dans 14 pays d’Amérique latine : la Bolivie, le Costa Rica, l’Équateur, le Guatemala, le Guyana, Haïti, le Honduras, la Grenade, le Nicaragua, le Panama, le Paraguay, Saint-Vincent et les Grenadines, le Venezuela et l’Uruguay[10].

La solidarité médicale cubaine s’étend également à l’Afrique. En 2014, LABIOFAM, l’entreprise de production chimique et biopharmaceutique cubaine, a lancé une campagne de vaccination contre le paludisme en Afrique de l’Ouest, dans pas moins de 15 pays[11]. Selon l’OMS, ce virus, qui affecte en majorité les enfants, coûte la vie à pas de moins de 630 000 personnes par an, « la plupart étant des enfants âgés de moins de cinq ans vivant en Afrique ». « Cela signifie que 1 000 jeunes enfants meurent chaque jour de paludisme[12] », rappelle l’Organisation.

De la même manière, Cuba forme de jeunes médecins du monde entier au sein de l’École latino-américaine de médecine (ELAM). Depuis sa création en 1998, l’ELAM a diplômé plus de 20 000 médecins de plus de 123 pays. Actuellement, 11 000 jeunes en provenance de plus de 120 nations suivent une carrière de médecine au sein de l’institution cubaine. Selon Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations unies, l’ELAM est « l’école de médecine la plus avancée au monde ». Il a également fait l’éloge des médecins cubains qui travaillent dans le monde entier et notamment à Haïti : « Ce sont toujours les premiers arrivés et ce sont les derniers à partir. Ils restent sur place après les crises. Cuba peut montrer au monde entier son système de santé, un modèle pour beaucoup de pays[13] ».

Notre ami Salim Lamrani nous a fait parvenir un excellent article sur le système de santé cubain et l'exemple mondial qu'il devrait être ! Même si nous ne lui demandons pas souvent l'autorisation de publier ses textes, Salim, s'il en est d'accord, devient un membre incontournable de la rédaction de ce Blog !

En faisant l’éloge de Cuba, l’Organisation mondiale de la santé souligne qu’il est possible pour un pays du Tiers-monde aux ressources limitées de mettre en place un système de santé performant et d’offrir à l’ensemble des populations une protection sociale digne de ce nom, s’il y a la volonté politique de placer l’être humain au centre du projet de société.

 

[1] Prensa Latina, « Directora de OMS reconoció labor de Cuba en materia de salud », 16 juillet 2014.

[2] Agencia Cubana de Noticias, « World Health Organization Praises Cuba’s Achievements », 14 juillet 2014.

[3] Prensa Latina, « Directora de OMS reconoció labor de Cuba en materia de salud », op. cit.

[4] EFE, « Directora general de la OMS está en Cuba para ver avances en investigaciones », 15 juillet 2014.

[5] EFE, « Cuba cierra 2013 con la tasa de mortalidad infantil más baja de su historia », 2 janvier 2014.

[6] Oscar Alfonso Sosa, « Crece esperanza de vida geriátrica en Cuba”, Cubadebate, 29 avril 2014.

[7] Salim Lamrani, Cuba: les médias face au défi de l’impartialité, Paris, Editions Estrella, 2013, p. 49.

[8] Cubadebate, « La Misión Milagro cumple hoy diez años : ha devuelto la vista a 3,4 millones de personas », 8 juillet 2014.

[9]Ibid.

[10] Ibid.

[11] Agencia Cubana de Noticias, « Cuba’s LABIOFARM Launches Malaria Campaign in Western Africa », 30 mai 2014.

[12] Organisation mondiale de la santé, « World Malaria Report 2013 », 2013, p. v. http://www.who.int/malaria/publications/world_malaria_report_2013/report/en/ (site consulté le 19 juillet 2014).

[13] Nyliam Vásquez García, « La escuela médica más avanzada del mundo », Juventud Rebelde, 28 janvier 2014.

 

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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 21:16
« Il faut aider les enfants et les citoyens de Gaza et de Palestine qui sont massacrés aujourd'hui »

Notre ami Maurice Daubannay(*) dont nous vous parlions il y a peu nous a communiqué cette nouvelle :

Un militant éminent de DEI Palestine, Hashem Khader Abu Maria, a été tué par l'armée israëlienne le 25 juillet lors d'une manifestation pacifique dans la bande de Gaza

Alors qu'il manifestait pacifiquement, il a été touché par des tirs à balles réelles.

Trois enfants ont perdu leur père.

Tous les enfants du monde, tous les militants pour les droits humains du monde ont perdu un ami.

Plus de 1500 personnes ont été tuées depuis un mois en Palestine. Près de 300 enfants. Quel crime ont donc commis toutes ces personnes, tous ces enfants ? Celui d'habiter chez eux ?

L'action de Hashem Khader Abu Maria, son engagement pour les droits de tous les enfants - en particulier pour le premier d'entre eux : le droit à la protection sans conditions - doit continuer et continuera, en Palestine, en France et dans le monde entier.

 

Maurice Daubannay

membre du bureau de DEI-France

(*) Maurice Daubannay, qui depuis très, très longtemps s'occupe des enfants, notamment des plus en difficulté, est délégué de Défense des Enfants International - France (DEI-France), et militant LDH et RESF

Créée en 1999, l’association « DEI - France » est la section française de l’ONG « Défense des Enfants International » (DEI), dotée d’un statut consultatif auprès de l’ONU, de l’UNICEF et du Conseil de l’Europe. Elle a pour objectifs de promouvoir la connaissance et l’application, en France, de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE).

 

Quelques fautes d'ortographe qui n'enlèvent rien à la force du texte !

Quelques fautes d'ortographe qui n'enlèvent rien à la force du texte !

Après cette sinistre nouvelle, une de plus, nous avons repensé au « coup de colère » de notre ami Éric Dubourgnoux, il y a quelques jours :

 

Message à Manuel Valls - 31 juillet 2014 - Éric Dubourgnoux, suppléant du Député André Chassaigne

 

Oui ou non, monsieur le premier ministre, allez- vous enfin faire preuve d'un peu de courage et de dignité, en condamnant les crimes d’État du gouvernement israélien qui assassine tous les jours des dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants innocents ? Allez-vous enfin sortir de l'ambiguïté qui cache mal votre soutien au régime guerrier et criminel de M. Netanyahu ? Comment le gouvernement d'un grand pays démocratique comme la France peut-il accepter de voir un État assassiner des enfants et des civils dans des écoles et des hôpitaux, en se murant dans un silence criminel et humiliant pour le peuple palestinien et pour tous les démocrates qui, comme moi, ont voté pour le changement en 2012 ?

Je ne crains pas de vous le dire, monsieur le premier ministre, vous faites honte à la France et vous la décrédibilisez aux yeux du monde entier.

J'attends une réponse qui soit enfin digne du gouvernement de gauche pour lequel j'ai voté et dont l'objectif premier, plutôt que se soumettre à la volonté des puissants, devrait être d'agir pour la paix, à l'image de Jean Jaurès, qui, lui, fut un grand homme d’État, reconnu par l'histoire pour son courage et sa clairvoyance.

Monsieur le premier ministre, je suis un électeur de gauche qui attend de vous que vous soyez fort avec les puissants et indulgent avec les faibles... Pas l'inverse

« Il faut aider les enfants et les citoyens de Gaza et de Palestine qui sont massacrés aujourd'hui »

Et pour toutes celles et tous ceux qui accusent les soutiens de la Palestine et de Gaza d'anti-sémitisme, quoi de mieux que la magistrale interview de Michèle Sibony, Michèle Sibony, vice-présidente de l'UJFP (Union Juive Française pour la Paix), au micro de RFi mercredi 30 juillet.

 

Michèle Sibony : « Il est scandaleux qu’on n'arrête pas Israël »

 

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 19:43

On en reste béat d’admiration. On a même envie de dire: chapeau les artistes. La politique étrangère de la France, hier avec Sarkozy, aujourd’hui avec Hollande restera dans les annales comme exemplaire, forte, créative. A coup sûr, des années fondatrices d’une nouvelle démarche originale et conquérante.

 

Ah, la belle époque, celle où l’on s’extasiait de l’efficacité de Sarkozy dans la crise géorgienne avec comme résultat 20% du territoire de l’ancienne patrie de Staline passant du côté russe. Ah, la formidable construction que cette « Union pour la Méditerranée », un flop se terminant par le printemps arabe et la France généreuse, par la voix de sa ministre des Affaires étrangères, Mme Alliot-Marie, offrant « notre savoir faire en matière de sécurité » à Ben Ali. Que du bonheur, que du succès.

 

La raison profonde de cet enlisement? "Notre politique étrangère est placée sous le signe de l'improvisation et d'impulsions successives qui s'expliquent souvent par des considérations de politique intérieure" (…) des erreurs auraient pu être évitées, imputables à l'amateurisme, à l'impulsivité et aux préoccupations médiatiques à court terme." Dans leur viseur, pêle-mêle: une Union pour la Méditerranée "sinistrée", une politique au Moyen-Orient "devenue illisible". « Nous sommes à l'heure où des préfets se piquent de diplomatie, déploraient-ils, où les « plumes » conçoivent de grands desseins, où les réseaux représentants des intérêts privés et les visiteurs du soir sont omniprésents et écoutés".

Politique internationale de la France : chapeau les artistes !

Avec l’arrivée de Hollande on allait voir ce qu’on allait voir. Or, ce n’est plus seulement du bling-bling auquel nous assistons, c’est aussi une série d’engagements politiques à faire se retourner dans sa tombe le célèbre et talentueux diplomate Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord.

 

Comme pour la Libye et avec le même « conseiller spécial », le sinistre BHL, alors qu’il fallait écouter et aider l’opposition laïque et démocratique syrienne, les nouveaux chefs de guerre parisiens frémissaient à l’idée de bombarder Damas. Patatras, Washington n’a pas suivi. A Kiev, le très modeste et humble Fabius se vantait d’avoir été le « moteur » d’un accord qui en fait a favorisé l’arrivée au pouvoir  du roi du chocolat et sa clique plus réac tu meurs, et une guerre dans l’est de l’Ukraine. Le couple Hollande-Fabius roule des mécaniques devant les Russes, envoie des avions de chasse en Pologne tandis que les rusés Allemands composent une autre musique avec Poutine. Faut-il ajouter l’Afrique et l’enlisement au Mali, la protection du nouveau pouvoir corrompu et répressif en Côte d’Ivoire ; faut-il ajouter l’interdiction de survol du territoire français de l’avion présidentiel bolivien…

 

C’est surtout l’alignement de la politique française sur celle de Netanyahou qui marquera désormais et pour longtemps la politique internationale de la France : une complicité écrasante avec les massacreurs du peuple de Gaza qui devront un jour où l’autre comparaître pour crimes contre l’humanité.

 

Les mêmes diplomates français qui sous Sarkozy critiquaient une politique internationale marquée par « l’amateurisme », la qualifient aujourd’hui «  d’inaudible ».  Inaudible, quand elle se limite à la « retenue » alors que plus de mille Gazaouis parmi lesquels de nombreux enfants sont morts sous les bombes israéliennes ? Inaudible, lorsqu’on laisse des jeunes Français incorporer l’armée de Tel-Aviv ? Inaudible, lorsqu’on accepte que 6000 prisonniers politiques palestiniens croupissent dans les geôles israéliennes ? Inaudible, lorsqu’on refuse d’entendre la voix de Marwan Barghouti, le Mandela palestinien ? Inaudible, lorsqu’on se range derrière les assassins ?  Le bruit n’est que trop lourd. On entend la mort…

 

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 22:29
Être fidèle à Jean Jaurès !

En ce centième anniversaire de l’assassinat de Jean Jaurès, « ce héros mort au devant des armées », une longue procession de personnalités, habituées à le citer à la fin des banquets, de récupérateurs, de manipulateurs de sa pensée, se déploie dans la grande sphère médiatique, bien loin des idéaux du fondateur de « L’Humanité » et député du Tarn.

Beaucoup font semblant de le pleurer pour mieux continuer à encenser Clémenceau tout en se retrouvant le plus souvent du côté des fauteurs de guerres aux quatre coins du monde. Jaurès, lui, jusqu’à son dernier souffle, aura tout fait pour éviter le déclenchement de cette boucherie qu’a constituée la première guerre mondiale. Il n’aura cessé de montrer qu’elle n’était motivée que par des volontés de domination impérialiste, l’appât de gains financiers et la conquête de territoires

Ceux qui, au sommet de l’État, ont eu cette idée saugrenue d’honorer en un seul jour tous les morts pour la France nourrissent toutes les confusions. Comment, en effet, commémorer dans le même élan le sanglant et absurde carnage de 1914 et le conflit où les démocrates durent à la fin des années 1930 affronter « la bête immonde » du nazisme ? A tout confondre, on brouille sciemment les repères, on perd la France et on égare nos concitoyens. Les mêmes dirigeants français qui, au gré des fades alternances, ont accepté l’affiliation de l’Union européenne à l’OTAN et rétabli notre pays dans le commandement intégré de cette machine de guerre, qui ont poussé à des aventures militaires hasardeuses, n’ont tenu aucun compte de ce fulgurant message de Jaurès lancé à la face du monde : « Donner la liberté au monde par la force est une étrange entreprise pleine de chances mauvaises. En la donnant, on la retire. »

Être fidèle à Jean Jaurès !

Et que dire de cette attitude présidentielle qui tourne le dos au meilleur de l’action de la France quand elle transforme l’occupation militaire israélienne et la colonisation en un banal « conflit de voisinage », qui établit une aberrante symétrie entre Israéliens et Palestiniens, cachant cette donnée fondamentale : il y a là-bas un colonisateur et une population qui subit la violence de la colonisation. La France de Jaurès agirait avec énergie à partir des résolutions des Nations-Unies pour faire taire d’urgence le fracas des bombes qui tuent dans leur lit et dans les écoles les enfants palestiniens. Au-delà, la France de Jaurès travaillerait sans relâche à la réunion d’une conférence internationale pour la justice et la paix au Proche-Orient, pour placer le peuple Palestinien sous protection internationale et pour permettre l’existence de deux Etats; un pour les Palestiniens dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, l’autre pour les Israéliens leur garantissant le droit légitime à la sécurité.

Se réclamer de Jaurès c’est se placer au-dessus de soi pour faire vivre l’intérêt commun dans un humanisme qui s’incarne dans la réinvention d’une république sociale, laïque, démocratique. C’est rechercher les moyens d’unir les forces indispensables pour entamer « ces grands changements sociaux qu’on nomme les révolutions » qui « ne peuvent pas ou ne peuvent plus être l’œuvre d’une minorité ». Au moment où les multiples crises d’un capitalisme mondialisé et financiarisé font vaciller le monde, générant de nouvelles inégalités, surexploitant les hommes et la nature au point de menacer les écosystèmes, les récupérateurs de Jaurès devraient méditer cette sentence: « Il n’y a qu’un moyen d’abolir la guerre entre les peuples, c’est d’abolir la guerre économique ». Cela les conduirait à cesser les négociations, conduites dans le plus grand secret, autour du Traité transatlantique. Ceux qui s’attachent à commémorer Jaurès pour mieux le « vitrifier » veulent le rendre inoffensif ; cacher sa passion dans l’action, pour la justice sociale et l’égalité réelle, la complexité et la modernité de sa grande œuvre.

Celle-ci porte le nom du combat patient et acharné pour l’unité socialiste et populaire. Elle montre aussi le chemin de la transformation sociale, sociétale, écologique dans le cadre d’un processus unitaire, « ce que Marx a nommé magnifiquement l’évolution révolutionnaire » écrit-il en octobre 1901. « Elle consiste, selon moi, à introduire dans la société d’aujourd’hui des formes de propriété qui la démentent et qui la dépassent, qui annoncent et préparent la société nouvelle, et par leur force organique hâtent la disparition du monde ancien ». La politique gouvernementale tourne précisément le dos à cette recommandation, installant la prédominance des thèses les plus libérales et antisociales. Loin de l’idée jaurésienne selon laquelle la République démocratique doit changer de nature, de base économique, de contenu social et écologique par le changement du rapport des forces politiques et sociales. Ce devrait être selon Jaurès « une période mixte où les germes de la démocratie qu’avait neutralisée l’influence prépondérante de la bourgeoisie se développeront sous l’action prolétarienne. Ce sera une période de transition et de préparation où la classe ouvrière organisée commencera à entrer en partage de la puissance économique (…), où la classe ouvrière complétera son éducation économique en vue de l’ordre communiste ».

Que tout ceci soit médité par tous les militants et sympathisants de gauche dans les prochaines universités d’été serait le meilleur hommage qui puisse être rendu au fondateur de notre journal. Un hommage d’une grande actualité qui réaffirmerait avec force que la gauche, pas plus aujourd’hui qu’hier, n’a vocation à être la béquille du capital en crise. Elle doit offrir, en association avec un ample mouvement populaire, les moyens des transformations radicales, démocratiques pour le bien commun humain et écologique.

Dans son éditorial fondateur de « L’Humanité », Jaurès exposait une conception neuve de la presse, faisant du peuple, de ses combats et de ses espoirs, de sa soif de connaissances et de culture, le cœur du journal. Aujourd’hui encore nous voulons relever ce redoutable défi de « donner à toutes les intelligences libres, les moyens de comprendre et de juger elles-mêmes les événements du monde ».

Quelle modernité ! Faire vivre « L’Humanité » et le pluralisme de la presse est plus que jamais d’actualité dans la puissante guerre idéologique.

Jamais « l’Humanité » n’a pu vivre sans une osmose, une action commune de ses équipes et des lecteurs pour élargir son audience et sa diffusion.

N’est-ce pas la plus haute marque de fidélité à l’œuvre vivante de Jean Jaurès ?

Être fidèle à Jean Jaurès !
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30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 20:12

Appelés ou réservistes, les objecteurs de conscience dénoncent les crimes de guerre perpétrés à Gaza. Dans une société très militarisée, les nationalistes et l’extrême droite les traitent de « terroristes » à la solde des « Arabes ».

 

  Ce soir, Udi dormira en prison. Ainsi en a décidé le commandant du centre de recrutement de l’armée qui a prononcé la sanction contre le jeune homme de dix-neuf ans, objecteur de conscience. Le jour de son incarcération, plusieurs dizaines de « refuzniks » sont venus soutenir Udi Segall devant le tribunal d’Haïfa, brandissant des pancartes contre la guerre, clamant leur refus de prendre part au massacre en cours dans la bande de Gaza. Tous sont très jeunes, à peine sortis de l’enfance. Dès la sortie du lycée, les jeunes Israéliens doivent passer par la case d’un long service militaire, trois ans au minimum pour les garçons, vingt-deux mois pour les filles. Udi n’a jamais pu se résoudre à cette idée. Moins, encore, depuis que sa rencontre avec des Palestiniens de Cisjordanie a bouleversé sa vision du conflit. « Les terroristes, ce sont ceux qui tuent des enfants à Gaza. J’espère que nous serons de plus en plus nombreux à refuser d’être complice de ces crimes », tranche-t-il. À ses côtés, Aya, dix-sept ans, raconte comment, tout au long de son enfance, elle a été conditionnée, par l’école, à cette idée de servir dans l’armée. Dès le jardin d’enfants, on vous inculque l’amour de l’armée israélienne, institution sacrée. On vous fait faire des colis et des dessins pour les soldats au front. On vous fait croire que la guerre aux Palestiniens, c’est l’amour de la patrie. Pour de jeunes Israéliens, de plus en plus nombreux, les images arrivant de Gaza viennent fracasser ce récit millimétré par la propagande. « Ce qui se passe à Gaza est horrible et inutile. Palestiniens et Israéliens veulent vivre en paix et en sécurité. Alors il faut se mettre autour d’une table et discuter. Cette guerre ne fait que préparer la suivante, dans un cercle infernal qui n’en finira jamais si nous ne disons pas non », assure la lycéenne. Bar est encore plus jeune, seize ans. Son air enfantin tranche avec sa maturité. Sa décision est prise depuis longtemps. « La guerre que nous menons aux Palestiniens est immorale, injuste et meurtrière. Elle nous mènera, à court terme, vers de dangereuses extrémités. Israéliens et Palestiniens devraient vivre ensemble, à égalité de droits, peu importe la forme que cela prendra, affirme-t-il. Si les Israéliens soutiennent dans leur majorité cette offensive militaire à Gaza, c’est parce qu’ils préfèrent fermer les yeux sur les crimes de l’armée. Ils refusent de voir les autres, les Arabes, comme des êtres humains, des égaux. » Sur le trottoir d’en face, des militants d’extrême droite ont pris position, sous l’œil impassible de policiers alignés en un cordon plutôt lâche.

En Israël, des « refuzniks » refusent d’être complices

Des pacifistes avaient été attaqués et blessés par des extrémistes

 

Couverts de drapeaux israéliens, ils vocifèrent des insultes à l’attention des jeunes réfractaires, désignés tantôt comme des « terroristes », tantôt comme des « homosexuels » à la solde des « Arabes ». « Ces gens n’aiment pas Israël. Ils dénoncent l’armée qui les protège. Qu’ils aillent à Gaza servir de bouclier humain au Hamas puisqu’ils préfèrent les musulmans ! » lance un contre-manifestant écumant de rage. Le 17 juillet dernier, à Haïfa, des manifestants pacifistes avaient été attaqués et blessés par une horde d’extrémistes à la tête de laquelle se trouvait Baruch Marzel, porte-voix des colons de Cisjordanie, fasciste notoire. Depuis, l’extrême droite appelle à des contre-manifestations à la moindre mobilisation de la gauche anti-guerre. Eyal Rozenberg en sait quelque chose. Il a reçu un coup de barre de fer sur le crâne, en marge de la manifestation pour la paix qui a rassemblé 7 000 personnes samedi dernier à Tel-Aviv. Un filet blanc lui recouvre encore le crâne, retenant le pansement. Ce trentenaire est l’un des signataires de l’appel des cinquante réservistes qui refusent de servir à Gaza, paru la semaine dernière dans le Washington Post. « Ils veulent transformer Gaza en terrain vague où plus rien ne subsiste. Parce qu’Israël s’est bâti sur un contrat colonial, son existence dépend de l’usage constant de la force. Et pour justifier la violence contre les Palestiniens aux yeux du monde, les Arabes autour de nous sont présentés comme des primitifs, des fondamentalistes prêts à commettre un second holocauste », constate-t-il. Comme les autres réservistes récalcitrants, Eyal Rozenberg décrit son service militaire comme un temps de basculement au cours duquel il a eu le sentiment de se situer « du mauvais côté ».

 

« À Gaza, Israël sème la mort et la destruction »

Sur les pavés d’Haïfa, du haut de ses quarante-deux ans, Yonatan Shapira fait figure de vétéran de la lutte pour la paix. Ancien pilote d’hélicoptère, il a été mis au ban de l’armée israélienne en 2003, pour avoir dénoncé la politique d’apartheid et d’occupation. « Ces garçons et ces filles qui rendent public leur refus de servir sont une lueur d’espoir, assure-t-il. À Gaza, Israël sème la mort et la destruction. Ce massacre d’innocents est un crime contre l’humanité. Ceux qui refusent d’y prendre part sont comme des nénuphars flottant sur les eaux sales d’un marais d’obéissance et d’ignorance. » Avant que les manifestants ne se dispersent, Udi Segall serre un à un ses camarades dans les bras. Il ignore la durée de sa détention, les périodes d’incarcération de deux semaines pouvant être reconduites durant plusieurs mois, selon le bon vouloir de l’institution militaire. En Israël, on embastille des gosses qui refusent de prendre part au massacre d’autres gosses.

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 21:37

L'adjointe au Maire chargée de la culture de Lempdes, responsable de la culture à Clermont-Communauté a fait parvenir à un de nos rédacteurs, membre de la commission municipale culture de Lempdes (preuve à notre sens d'un certain esprit démocratique de cette nouvelle majorité municipale), le texte de la Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture (FNCC) réunie à Avignon le 25 juillet 2014. Merci à elle !

 

Nous le dirons tout net, ce texte les communistes que nous sommes le signons de bon cœur tant pour son contenu culturel, que pour son « orientation » politique !

 

Politique culturelle à Lempdes et ailleurs, des engagements qui nous conviennent !
Communiqué de la FNCC, de retour d’AVIGNON Vendredi 25 juillet 2014

 

 

 

La Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture (FNCC) réunie à Avignon, réaffirme sa volonté de développer les conditions d’un partenariat de confiance entre élus et État vis-à-vis des artistes, des professionnels et de tous nos concitoyens. Nous avons tous une responsabilité partagée au bénéfice des arts et de la culture. Les politiques culturelles ne se décrètent pas ; elles s’inventent dans l’échange et le respect mutuel. Ce chemin de confiance reste largement à stabiliser. Les inquiétudes sont nombreuses, fortes, presque structurelles.

 

- La réforme territoriale annonce des mutations décisives. Elle ne pourra être un nouveau point de départ qu’à la condition de n’exclure personne, de ne négliger aucun territoire, de n’instaurer aucune tutelle. La culture doit être une volonté politique forte de coopération, non de l’obligation, ou de l’injonction.

 

- Le gouvernement a décidé une réduction très importante de la dépense publique et notamment une diminution, sur trois ans, de 11 Mds d'EUR des dotations de l’état aux collectivités. Cet effort imposé aura un impact durablement négatif sur les initiatives publiques en faveur des arts et de la culture. Car rien ici ne se fait significativement sans l’engagement concerté entre les collectivités et l’État.

 

- Enfin, il faut créer des conditions économiques viables des métiers des arts et de la culture qui sont de plus en plus en difficulté, aggravées par la réforme de l’intermittence signée le 22 mars. Les artistes et les professionnels de la culture ont besoin d’un climat de sérénité. La FNCC les accompagnera dans leur démarche

 

A Avignon 2014, notre dialogue avec les professionnels a été particulièrement dense. Dans la suite de la Charte élaborée l’an passé avec le SNSP, nous avons initié un dialogue prometteur avec le SYNDEAC ainsi qu’avec les professionnels des arts de la rue et des arts du cirque. Ce n’est qu’ensemble – avec l’engagement indispensable de l’État – que nous pourrons redonner aux artistes une visibilité sur leur avenir, la garantie du respect de leur mission et l’assise pour leur travail d’invention. Nous avons plus que jamais besoin de leur apport : de leur sensibilité et de leur intelligence active.

 

A Avignon 2014, les échanges avec les associations d’élus ont été fructueux, notamment lors de notre rencontre publique commune du 16 juillet au cours de laquelle un texte d’appel à la solidarité inventive intitulé “Le partage de l’interrogation, le courage de l’imagination” a été porté collectivement. Avec les associations d’élus, le dialogue est désormais établi. Dans un contexte qui semblerait pouvoir favoriser la concurrence entre territoires, nous avons su ensemble affirmer la nécessité de l’intelligence collective et poursuivre le chemin de la solidarité.

 

Car les Journées d’Avignon 2014 de la FNCC se sont conclues, le 17 juillet, par une réunion du Conseil des collectivités territoriales pour le développement culturel (CCTDC). Avec les onze associations d’élus qui composent ce Conseil, la ministre de la Culture a proposé d’inaugurer un travail en commun pour formuler les principes fondamentaux des politiques culturelles. Il a été question d’un “pacte” ou d’un “socle”. Pour sa part, c’est un engagement discuté, rédigé et évalué conjointement que réclame la FNCC. Une première réunion de travail est programmée en septembre. La FNCC propose que cette réunion soit préparée ensemble.

 

La vitalité culturelle de notre société réclame la mise en commun de nos énergies, de nos intuitions, de nos compétences, de notre responsabilité partagée – celle de l’État, celles des élus locaux, celle des artistes. Seule cette confiance, guidée par l’intérêt général, mûrie par la négociation rigoureuse et la discussion vive peut faire que les droits culturels deviennent une réalité quotidienne pour tous. Il nous revient de faire de l’exercice de la liberté – de s’émerveiller, de s’inventer et d’inventer le monde que nous souhaitons vivre et transmettre – notre récit partagé.

 

La FNCC est aujourd’hui prête à porter cette responsabilité. Car au-delà du renouvellement de la composition de ses instances nationales, les Journées d’Avignon auront été un moment dense de mobilisation de nombreux adhérents, pour beaucoup nouveaux élus à la culture. Nous saluons ici leur volonté d’engagement, leur passion pour la culture et leur conscience vive de l’importance des enjeux culturels. Nous les remercions de la confiance qu’ils ont manifestée pour notre Fédération.

 

Florian Salazar-Martin, président de la FNCC

 

 

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 22:03
Gesticulations diplomatiques sur la Palestine et Gaza !

ÉDITORIAL Par Sébastien Crépel

Gesticulations diplomatiques

 

Tout ça pour ça ! La montagne diplomatique a accouché d’une souris. Autour de Laurent Fabius, le gratin international reçu samedi au Quai d’Orsay et réunissant les homologues européens, américain, turc et qatari du ministre français des Affaires étrangères, a réclamé le respect d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas de... vingt- quatre heures. Avec des « pressions » limitées à de telles exigences, Benyamin Nétanyahou peut dormir tranquille. Après avoir causé la mort de plus d’un millier de personnes depuis le début de l’opération à Gaza, son gouvernement y a répondu à sa façon : « Nous devons reprendre les combats avec une force accrue », a déclaré un ministre israélien. Comment s’étonner de cette indifférence aux « appels » de la communauté internationale, quand ceux-ci ne s’accompagnent d’aucune mesure concrète ?

 

Gesticulations diplomatiques sur la Palestine et Gaza !

En évitant de distinguer les responsabilités des protagonistes du conflit - et en particulier en refusant d’énoncer clairement que c’est la population palestinienne qui paie aujourd’hui le prix injustifié des « représailles » contre le Hamas - le message de la communauté internationale est interprété comme un blanc-seing par Nétanyahou, qui sait n’avoir rien à craindre de ses « alliés » de Paris et Washington, lesquels ont refusé de voter à l’ONU en faveur de l'enquête sur les crimes de guerre dont est suspecté Israël.

Nous apprenions ce matin qu'un enfant palestinien de 4 ans a été tué par un tir de blindé israelien !

Nous apprenions ce matin qu'un enfant palestinien de 4 ans a été tué par un tir de blindé israelien !

On aurait pourtant tort de ne voir dans la réunion du Quai d’Orsay qu’une hypocrisie de plus des gouvernants.

Le changement de ton depuis le message de François Hollande, le 9 juillet, assurant Nétanyahou de sa « solidarité », est d’abord le fruit de la protestation qui s’exprime dans les manifestations pour la paix que le gouvernement a encore tenté d’interdire sans y parvenir, à Paris, samedi.

En ce sens, les gesticulations de Fabius et de ses homologues sont un encouragement à ne rien lâcher sur les exigences de justice et de paix qui sont la raison d’être de ces mobilisations, à l’opposé des messages de haine de quelques excités auxquels on tente vainement de les réduire.

Gesticulations diplomatiques sur la Palestine et Gaza !
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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 23:06
Cuba, les États-Unis et la traite d’êtres humains

La météo s'annonçant plus que maussade pour les jours prochains, nous vous invitons à lire un excellent article de notre ami Salim Lamrani qui, comme notre député André Chassaigne travaille fréquemment avec l'association CUBA SI

 

Cuba, les États-Unis et la traite d’êtres humains

Les États-Unis viennent une nouvelle fois de placer Cuba dans la liste des pays impliqués dans la traite d’êtres humains. Néanmoins, les institutions internationales contredisent le point de vue de Washington.

Dans son rapport 2014 sur les pays pratiquant la traite d’êtres humains à travers le monde, le Département d’État a de nouveau intégré Cuba et l’a placée dans la pire des catégories. Selon Washington, « adultes et enfants sont victimes de trafic sexuel et de travaux forcés » dans l’île. « La prostitution infantile et le tourisme sexuel sont une réalité à Cuba […]. Il y a eu des allégations de travaux forcés lors des missions à l’étranger réalisées par le gouvernement cubain[1] ».

 

Cependant, Washington reconnaît le manque de fiabilité de ses sources :

« Certains Cubains qui participent à ces missions de travail ont déclaré que leur présence était volontaire et que le poste était bien rémunéré comparé aux emplois offerts à Cuba. D’autres affirment que les autorités cubaines les ont obligés à participer à ces missions, y compris en leur enlevant leurs passeports et en restreignant leurs mouvements. Certains professionnels de la santé qui participaient à ces missions ont pu profiter de visas étasuniens et de certaines facilités migratoires pour se rendre aux États-Unis avec leurs passeports, ce qui indique au moins que certains professionnels de la santé conservent leurs passeports. Les rapports sur la contrainte imposée par les autorités cubaines ne semblent pas refléter une politique gouvernementale uniforme. Il est à noter que l’information manque à ce sujet[2] ».

 

Le rapport fait, entre autres, référence au Cuban Medical Professional Parole Program (CMPP). En effet, depuis 2006, Washington a mis en place une politique destinée à piller l’île de son capital humain en facilitant l’émigration de son personnel médical vers les États-Unis. Ce programme cible notamment les 30 000 médecins cubains et autres personnels de santé qui travaillent dans près de 60 pays du Tiers-monde, dans le cadre d’une vaste campagne humanitaire lancée depuis 1963 par Cuba afin de soigner les déshérités de la planète[3].

 

Ainsi, en dépit du manque d’informations fiables, le rapport 2014 conclut que « le gouvernement de Cuba ne remplit pas les standards minimum pour éliminer la traite d’êtres humains et ne réalise pas les efforts nécessaires pour cela[4] ».

 

Le point de vue de l’UNICEF

 

L’accusation la plus grave concerne la prostitution infantile. Or, l’UNICEF – Fonds des Nations unies pour l’enfance – ne partage pas cet avis et salue, au contraire, les avancées de Cuba dans la protection de l’enfance. D’après l’organisme onusien, « Cuba est un exemple dans la protection de l’enfance[5] ». Selon Juan José Ortiz, représentant de l’UNICEF à La Havane, « la malnutrition sévère n’existe pas à Cuba [car] il y a une volonté politique » de l’éliminer. « Ici, il n’y a aucun enfant dans les rues. A Cuba, les enfants sont toujours une priorité et c’est pourquoi ils ne souffrent pas des manques qui affectent des millions d’enfants en Amérique latine, qui travaillent, qui sont exploités ou qui se trouvent dans des réseaux de prostitution[6] ».

 

Ortiz fait part de son expérience à ce sujet :

 

« Il y a des millions d’enfants qui sont exploités quotidiennement, qui n’iront jamais à l’école ; des millions de garçons et de filles qui n’ont même pas d’identité, qui n’existent pas car ils ne n’ont pas été recensés[7].

 

Cuba, depuis plus de 50 ans, a été un modèle de défense et de promotion des droits de l’enfant. Les politiques publiques en faveur de l’enfance ont été une priorité depuis des années. Grâce à cela, le pays a atteint quelque chose de vraiment inédit dans le monde en développement. Parmi les centaines de millions de garçons et de filles qui subissent des atteintes gravissimes à leurs droits, qui meurent même chaque jour pour des causes absolument évitables, aucun de ces enfants n’est cubain. C’est la démonstration claire que cela est possible si les États développent l’attention à l’enfance et en font une priorité.

 

[…] Cuba démontre que, malgré les crises internationales, malgré la gravité de l’impact des sanctions économiques sur le développement de l’enfance, malgré tout cela – car c’est le seul pays qui en souffre –, il est possible de garantir pleinement les droits de l’enfant et d’atteindre des niveaux de développement humain de plus en plus élevés comme c’est le cas à Cuba. Cuba est un exemple dans le monde sur la façon de travailler pour garantir les droits de l’enfant et le plein développement. Le peuple cubain jouit d’un trésor dont il dispose et dont il ne se rend parfois pas compte. Les enfants et les adolescents sont des privilégiés en comparaison avec le reste du monde[8].

 

20 000 enfants vont mourir dans le monde [aujourd’hui], et l’écrasante majorité de ces décès pourrait être évitée. Il est criminel de laisser mourir des enfants, alors que nous avons les moyens de les sauver. Si la question de l’enfance était une priorité au niveau mondial, les problèmes dont sont victimes les enfants seraient donc résolus depuis longtemps, comme cela est le cas à Cuba.

 

Cuba a toujours été un exemple dans le secteur du développement social, avec des niveaux d’égalité similaires à ceux des pays les plus développés.

 

Le travail accompli à Cuba avec les mineurs délinquants (autre grand thème et défi pour l’Amérique Latine et la Caraïbe) est exemplaire. Ici, il n’y a pas de barreaux pour les enfants. Le système prône la réhabilitation pour ces jeunes égarés […]. De même, tous les enfants handicapés sont pris en charge, et ce, à domicile même si l’enfant n’est pas en mesure de se déplacer. C’est ici est une avancée exceptionnelle.[…]. C’est le seul pays que je connaisse où l’on peut célébrer en dansant la Journée Internationale de l’Enfance […][9] ».

 

Le représentant de l’UNICEF souligne également la chose suivante : « En raison de mon travail je me suis consacré dans tous les pays à enterrer des enfants. Cependant, à Cuba, je me consacre à jouer avec eux ». Il n’hésite pas à qualifier l’île de « paradis de l’enfance en Amérique latine[10] ». L’UNICEF rappelle que Cuba est le seul pays d’Amérique latine et du Tiers-monde à avoir éradiqué la malnutrition infantile[11].

 

Réponse de La Havane

Du côté de La Havane, les autorités ont fermement condamné la nouvelle inclusion de Cuba, présente sur la liste noire depuis 2003, dans le groupe des pays impliqués dans la traite d’êtres humains, et ont qualifié le rapport de « manipulateur et unilatéral[12] » :

 

« Le Département d’État a décidé une nouvelle fois d’inclure Cuba dans la pire des catégories (niveau 3) de son rapport annuel sur les pays qui « ne remplissent pas complètement les standards minimum pour l’élimination de la traite de personnes et ne font pas d’efforts significatifs en ce sens », en faisait fi de la reconnaissance et du prestige atteints par notre pays pour son engagement marqué en faveur de la protection de l’enfance, de la jeunesse et de la femme.

 

Cuba n’a pas sollicité l’évaluation des États-Unis ni n’a besoin des recommandations du gouvernement d’un des pays ayant le plus grand nombre de problèmes de traite d’enfants et de femmes au monde. Les États-Unis ne disposent d’aucune autorité morale pour qualifier Cuba, ni pour nous suggérer des ‘plans’ d’aucune sorte, alors qu’on estime que le nombre de citoyens nord-américains victimes de trafic est proche des 200 000, où l’exploitation au travail est la forme de traite de personnes la plus répandue, où 85% des procès ouverts à ce sujet correspondent à des cas d’exploitation sexuelle, et où plus de 300 000 enfants, parmi le million qui abandonnent leur domicile, sont sujets à une forme d’exploitation. […]

 

L’inclusion dans cette liste, pour des motivations totalement politiques, comme cela l’est également pour la désignation de Cuba comme État soutenant le terrorisme international, est destinée à justifier la politique de blocus économique […] qui affecte gravement nos enfants, notre jeunesse, nos femmes et tout notre peuple[13] ».

 

Washington reconnaît le caractère lacunaire de son rapport et l’UNICEF met à mal les accusations contre Cuba. En plus de cela, l’implication des États-Unis dans la traite d’êtres humains et dans l’exploitation légale d’enfants dès l’âge de 12 ans sape leur autorité morale et porte un coup sévère à leur crédibilité.

 

Salim Lamrani

 

 

[1] State Department, « Trafficking in Persons Report 2014 », juin 2014. http://www.state.gov/j/tip/rls/tiprpt/2014/index.htm (site consulté le 27 juin 2014), p. 148.

[2] Ibid., p. 148-149.

[3] United States Department of State, “Cuban Medical Professional Parole Program”, 26 juin 2009. http://www.state.gov/p/wha/rls/fs/2009/115414.htm (site consulté le 2 juillet 2014).

[4] State Department, « Trafficking in Persons Report 2014 », juin 2014, op. cit., p. 149.

[5] José A. De la Osa, « Cuba es ejemplo en la protección a la infancia », Granma, 12 avril 2008.

[6] Fernando Ravsberg, « UNICEF : Cuba sin desnutrición infantil », BBC, 26 janvier 2010.

[7] Radio Havane Cuba, « l’UNICEF signale que Cuba est un exemple en matière des droits de l’homme », 1 juin 2012.

[8] Cubainformación, « Entrevista a representante de UNICEF en Cuba », 4 juin 2012. http://www.cubainformacion.tv/index.php?option=com_content&task=view&id=43657&Itemid=86 (site consulté le 2 janvier 2013).

[9] Lisandra Fariña Acosta, « Ce pays est un laboratoire de développement social », Granma, 7 juin 2012. http://www.granma.cu/frances/cuba-f/7jun-Ce%20pays.html (site consulté le 2 janvier 2013).

[10] Marcos Alfonso, « Cuba : ejemplo de la protección de la infancia, reconoce UNICEF », AIN, 18 juillet 2010.

[11] UNICEF, Progreso para la infancia. Un balance sobre la nutrición, 2011.

[12] Agence France Presse, « Cuba califica de ‘manipulador y unilateral’ informe de EEUU », 21 juin 2014.

[13] Josefina Vidal Ferreiro, « Declaración de la Directora General de Estados Unidos del Ministerio de Relaciones Exteriores de Cuba », República de Cuba, 21 juin 2014

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