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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 20:42

 

A l’approche du sommet de l’élevage (du 3 au 5 octobre), penchons-nous sur les perspectives de l’agriculture alors que se profile une nouvelle flambée des cours céréaliers.


 L'agriculture et l’alimentation font partie des enjeux majeurs des prochaines décennies pourtant ce furent les grandes oubliées des dernières campagnes electorales.


L’idée que le marché mondialisé puisse suffire à régler la question alimentaire est encore portée majoritairement par les principaux décideurs politiques de la planète. Or la nouvelle flambée des cours des céréales et du soja montre clairement que le marché mondialisé et spéculatif perturbe gravement l’accès à l’alimentation, notamment pour les populations pauvres.

 

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Nous arrivons au terme d’une époque. Celle qui annonce la fin du pétrole et des engrais bon marché. Elle se caractérise aussi par le plafonnement de la productivité des végétaux et des animaux obtenus au XXe siècle par la sélection génétique.

Pour être durable, l’agriculture de ce XXIe siècle doit retrouver un équilibre rompu entre l’économie, l’agronomie et l’écologie. On a séparé les grandes cultures de l’élevage, éloigné les cultures potagères et fruitières des grands bassins de consommation. On a poussé à la concentration de certaines filières animales sur des territoires particuliers, en déconnectant les capacités de production des surfaces disponibles pour l’alimentation animale.

Cette façon de procéder n’est plus tenable au-delà de quelques décennies.


Appliquée avec intelligence, l’écologie n’est pas un problème pour l’agriculture. Elle est la solution. Encore faut-il libérer la production agricole de la dictature du tout-marché mondialisé sur fond de dumping social et environnemental si nous voulons que les futures générations mangent à leur faim en Europe et ailleurs.

Il faut promouvoir cette agriculture en France et en Europe et réformer la PAC en ce sens.


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Au nom de «l’Humain d’abord», et en pensant aux générations futures, le Front de gauche et le Parti communiste doivent faire émerger de nouveaux débats sur les enjeux alimentaires et agricoles.

 

 

 

 

Le tout-marché n’est pas une fatalité. C’est, en revanche, le plus sûr moyen de renouer avec les famines au gré des nouvelles spéculations sur la terre et sur les denrées alimentaires.

 

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