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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 23:01
  • Hier plusieurs centaines de personnes ont rendu au cimetière du Père-Lachaise à Paris un dernier hommage au journaliste franco-algérien Henri Alleg, décédé le 17 juillet, trois jours avant ses 92 ans et qui fut l'un des premiers à dénoncer la torture pendant la guerre d'Algérie.
  • Demain rendez-vous, mercredi 31 juillet à 11 heures devant le café du Croissant, 146 rue Montmartre à Paris à l'invitation de l’Humanité pour commémorer les 99 ans de l’assassinat de Jean Jaurès

Nous aurions beaucoup aimé participer à ces deux événements, mais quand donc les élus auvergnats de tous les niveaux, municipal, départemental, régional, arrêteront de courir derrière un plus qu'hypothétique TGV ou LGV pour se battre enfin pour un véritable service public de transport qui permette :

  • aux habitants de la montagne thiernoise de venir travailler à Clermont-Ferrand par la gratuité de l'autoroute Thiers - Clermont
  • aux habitants de la région de Billom - St Dier d'Auvergne de venir travailler dans la capitale régionale grâce à la réhabilitation de la ligne SNCF Billom-Vertaizon- Clermont-Ferrand
  • aux habitants de la région riomoise de venir travailler à Clermont-Ferrand par la gratuité de l'autoroute Riom - Clermont
  • aux habitants du sud de la capitale régionale de venir y travailler avec moins de problème de circulation par un véritable doublage de l'A75 séparant le trafic de transit du trafic régional et par une régénération des structures de la SNCF, gares, dessertes,...
  • à tou-te-s les auvergnat-e-s de monter à la capitale (ce que nous aurions tant souhaité ces deux jours) dans des trains confortables sans roulis ni tangage, dans lesquels on puisse lire, écrire sans le mal de mer, avec des horaires fiables et dans un minimum de temps et un maximum de sécurité !

Ce que nous avons manqué !

Un hommage a été rendu à Henri Alleg au crématorium du Père-Lachaise, salle de la Coupole

Un hommage a été rendu à Henri Alleg au crématorium du Père-Lachaise, salle de la Coupole

Dernier hommage au journaliste franco-algérien Henri Alleg

 

Plusieurs centaines de personnes ont rendu lundi au cimetière du Père-Lachaise à Paris un dernier hommage au journaliste franco-algérien Henri Alleg, décédé le 17 juillet, trois jours avant ses 92 ans et qui fut l'un des premiers à dénoncer la torture pendant la guerre d'Algérie.

Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent qui a salué un militant dont le nom "restera irrémédiablement synonyme de justice, de courage et de vérité", le directeur de l'Humanité, Patrick Le Hyaric, le ministre du gouvernement Arnaud Montebourg, l'ambassadeur d'Algérie, Missoum Sbih, Willian Sportisse, représentant du PADS (ex-PCA), Bariza Khiari, vice-présidente au Sénat, Laurent Swartz, président du Comité Maurice Audin, le secrétaire des amis de l'Humanité, Charles Silvestre, Nils Andersen, qui édita La question en Suisse ou encore Henri Pouillot, président de "Sortie du colonialisme ainsi que ses proches, étaient présents au crématorium du cimetière du Père-Lachaise à Paris pour lui rendre un dernier hommage.

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, dans un court message lu en son nom, a rappelé cette dénonciation de la torture par le militant communiste, estimant que son ouvrage "La Question" avait été "un texte majeur" dans la lutte anticoloniale.

http://www.flickr.com//photos/91321722@N07/sets/72157634841146251/show/

Mesdames, messieurs les élu-e-s municipaux, départementaux et régionaux qu'attendez-vous ?

Nos lecteurs les plus anciens se souviennent de l'article du 31 juillet 2012 :

31 Juillet 1914 - Jaurès est assassiné !

Et demain :

L’Humanité invite à commémorer les 99 ans de l’assassinat de Jean Jaurès

Présence toujours vivante de Jean Jaurès

Rendez-vous ce mercredi 31 juillet à 11 heures devant le café du Croissant, 146 rue Montmartre à Paris. Un événement qui est l’occasion de réaffirmer la modernité de sa pensée et de ses engagements.

«Ils ont tué Jaurès ! » Ce cri, lancé le soir du 31 juillet 1914 à Paris, dans la salle du café du Croissant, sis au 146, rue Montmartre, ne cesse de répercuter son écho. Repris par la foule qui s’était amassée devant le lieu où était tombé, sous les balles d’un militant d’extrême droite, le fondateur et directeur de l’Humanité, il fera bientôt le tour du globe terrestre avec ce corollaire : « C’est la guerre. »

Déflagration guerrière

De Londres à Tokyo en passant par Bruxelles, Berlin et Saint-Pétersbourg, la mort du leader français de l’Internationale ouvrière, fondée sous l’égide de Friedrich Engels en 1889, marquait en effet la mise en berne du drapeau internationaliste que l’association avait jusque-là opposé à un conflit voulu depuis plusieurs années par les grandes nations capitalistes, opposées sur les terrains coloniaux européens, africains et asiatiques. Jaurès assassiné, le principal rempart militant et intellectuel de l’association à la montée du péril de la déflagration guerrière qui allait se déclencher dans les jours qui suivirent, mis à bas, la plupart des dirigeants socialistes, abandonnant la stratégie de grève générale défendue contre la guerre, rallient les unions sacrées.

Le chemin de la confrontation, qui devait être court, s’embourbera pendant quatre ans, faisant des millions de morts dont plus de la moitié civils. La comparaison de la Première Guerre mondiale avec la Peste noire du Moyen Âge est-elle exagérée? Le fait est qu’avec elle, l’humanité entrait en grand dans une modernité « suant le sang et la boue par tous les pores » et que le véritable signal du déclenchement de la « boucherie » fut lancé le soir du 31 juillet 1914. De sa « brutalisation » et de la mise en sommeil de sa raison surgiront de nouveaux « monstres » et « caprices ». Ses rescapés tentèrent d’oublier pour vivre. En 1944, en France, ils proclamèrent les « jours heureux », qui étaient appelés des vœux de Jaurès. Face à ceux qui entendent les « défaire méthodiquement », à pas feutrés ou avec fracas, l’Humanité appelle à se souvenir, pour l’année qui vient, et ceci « au-delà du souffle d’un soupir », de l’œuvre et de l’action de celui dont l’assassinat, il y a 99 ans, marquait la tentative d’emporter l’esprit de résistance, de tolérance, de socialisme, de démocratie et de progrès qu’il incarnait.

Aller à l'idéal

Dans son Histoire socialiste, Jaurès, qui entendait se placer « sous la triple inspiration de Marx, Michelet et Plutarque », paraphait : « Je suis avec Robespierre et c’est avec lui que je vais m’asseoir aux Jacobins. » Il écrivait sur la Révolution française et inscrivait, 114 ans après la prise de la Bastille, son combat dans la continuité de son action. Souci d’héritage ? De fidélité, plutôt.

La table est ouverte pour qui veut, ce mercredi 31 juillet, à 11 heures, avec Jaurès, s’asseoir au Croissant. Mais c’est pour parler de Jaurès au présent et en présence de Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité. Le café du Croissant, à deux pas des premiers locaux du journal, est un de ces lieux qui jouent un vilain tour aux bourreaux et aux assassins de ceux qui payèrent de leur vie leur soif d’« aller à l’idéal », mais aussi à ceux qui prétendent avoir oublié le « cap » fixé : c’est la force d’espérance qu’ils portent qui réalise l’humanité dans l’histoire et c’est elle seule qui résonne éternellement.

Pourquoi j'aurai voulu être ce mercredi 31 juillet à 11 heures devant le café du Croissant, 146 rue Montmartre à Paris.

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