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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 23:57

Oui, ils l'ont fait, sans vergogne comme disait mon grand-père ! Bacquet, Pirès-Beaune, Saugues, il et elles ont voté  "Un texte antisocial indigne d’un gouvernement de gauche" comme dit notre député André Chassaigne et Auroi s'est réfugiée, comme pour l'ANI, dans une verte abstention !

Il faudra bien qu'un jour il et elles rendent des comptes au Peuple qui les a élu-e-s !

Ne vous inquiétez pas, nous sommes toujours contre la peine de mort, mais il nous faudra bien trouver un châtiment à la hauteur de leur forfaiture !

Honte à eux ! Ils ont voté "Un texte antisocial indigne d’un gouvernement de gauche" comme le dit André Chassaigne
Retraites: la mobilisation malgré l'adoption de la réforme à l'Assemblée

 

Malgré l'adoption par l'Assemblée nationale en première lecture ce mardi soir, plusieurs milliers de personnes ont défilé à Paris et dans de nombreuses villes en région, à l'appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires, et de Force ouvrière, contre les reculs sociaux enterrinés par la loi.

L'issue du vote à l'Assemblée nationale ne faisait guère de doute, malgré la présence de députés et sénateurs Front de gauche qui ont réaffirmé leur vote négative du projet de loi. Le projet de loi a été adopté par 270 voix contre 249. Si une large majorité des députés socialistes ont voté pour, 17 membres de l'aile gauche se sont abstenus. Les écologistes et les radicaux de gauche ont choisi l'abstention. Le Front de Gauche et la droite ont voté contre, pour des raisons différentes.

Plusieurs milliers de personnes ont tout de même convergé place la Concorde, à Paris, à l'heure où le parlement débutait le vote en première lecture du texte de loi sur les retraites, pour manifester leur opposition au projet de loi de réforme des retraites.

« A l'évasion fiscale de financer nos retraites », proclamait une affiche, lors de la manifestation qui a démarré à la place Saint-Augustin. En tête de cortège, qui défilait jusqu'à l'Assemblée nationale, une banderole réclamait « des créations d'emplois, la retraite à 60 ans et l'augmentation des salaires ».

Décalage

Le numéro un de la CGT Thierry Lepaon a souligné « le réel décalage entre les propos de François Hollande candidat et ceux de François Hollande président de la République ». « Tout le monde s'en aperçoit » et cela explique, à ses yeux, « le vote FN de dimanche ». Selon lui, « la logique générale de la réforme, et notamment l'allongement de la durée de cotisations et le report de six mois de la revalorisation des pensions est une logique socialement très régressive ».

Entouré d'Annick Coupé pour Solidaires et de Bernadette Groison pour la FSU, le secrétaire général de la confédération a réaffirmé que l'augmentation de la durée de cotisation jusqu'à 43 ans était « inacceptable ». Il a aussi affirmé que les salariés étaient « mécontents des travaux des députés, qui ne sont pas à la hauteur de ce qu'on pouvait attendre d'un gouvernement de gauche ». 

« Il nous a semblé important d'être là pour dire qu'on n'est pas d'accord avec ce projet de loi profondément injuste » et « qu'il n'y a pas consensus des organisations syndicales sur cette réforme », a affirmé Annick Coupé. « Nous serons présents aux côtés des sénateurs et des sénatrices » et « c'est eux qui porteront la responsabilité d'un recul social important », a-t-elle dit.

« Une autre loi peut la défaire »

Place de la Concorde, « plus de 15.000 » personnes s'étaient rassemblées, a déclaré le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly, pour qui « retarder l'âge légal, c'est abolir l'histoire sociale ». « Nous sommes le 15 octobre 2013. Nous prenons date, rien n'est définitif, ce que fait une loi, une autre peut le défaire », a-t-il ajouté.

Pour Bernadette Groison, numéro un de la FSU, « il y a peut-être une séance de rattrapage au Sénat » et des « mendements qui corrigeront » la réforme. « Et même si le Parlement vote cette loi, on n'aura pas fini avec la question des retraites », a-t-elle prévenu. Thierry Lepaon est allé dans le même sens, estimant que ce rassemblement organisé par Force ouvrière au pont de la Concorde, face au Palais Bourbon, n'est pas « le dernier rendez-vous », promettant de nouvelles mobilisations dans les semaines à venir.

150 rassemblements en France. A Marseille dans la matinée, un cortège de 2.100 personnes selon la police, 20.000 selon les organisateurs, a défilé du Vieux Port à la préfecture, en proclamant "la retraite à 60 ans, c'est possible". A Toulouse, 1.300 personnes (5.500 selon les organisateurs) ont défilé en détournant la chanson de Joe Dassin "L'Amérique" pour chanter "la retraite, je veux l'avoir et je l'aurai". A Lyon, environ 400 personnes selon la police se sont rassemblées à la mi-journée devant le siège du Medef à Lyon pour protester contre la réforme. Ils étaient environ 300 à Brest, 200 à Caen et plusieurs centaines dans les rues de Rouen: "Ni un, ni deux, ni trois ans de plus, c'est 60 ans et pas un jour de plus", y scandaient les manifestants.

Honte à eux ! Ils ont voté "Un texte antisocial indigne d’un gouvernement de gauche" comme le dit André Chassaigne
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