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25 juillet 2014 5 25 /07 /juillet /2014 21:03

Voici les princes de l’UMP, apôtres de l’austérité ! Ils financent leur vie de nababs à coups de déficit.

 

Ah, les belles valeurs défendues par l’UMP ! La rigueur, qu’ils réclament sans relâche pour la France ? Leur haine du déficit ? Disparues quand il s’agit du parti de droite, pourtant endetté à hauteur de 300 % de ses recettes. L’esprit de responsabilité ? Ses chefs, qui arrosent copieusement leurs proches, en ont une conception bien à eux. La modération dans les rémunérations ? Voilà ce qu’il faut aux Français. Mais pas aux pontes du parti qui se partagent une masse salariale évaluée à 8,9 millions d’euros... Bienvenue dans le monde merveilleux de l’UMP, de ses voyages en Falcon privés et de ses fonds publics détournés.

 

On imaginait l ’UMP conforme à ses lignes de force idéologiques fondées sur l’amoindrissement du pouvoir institutionnel combiné à la modération salariale. À coups de « boules puantes » pour les uns, de règlements de comptes entre baronnies pour les autres, l’image se délite. Les apôtres de l’État désendetté traînent une dette de 74,5 millions d’euros, et les artisans du remplacement d’un fonctionnaire sur deux ont compté jusqu’à 150 personnes dans leurs bureaux, dont certaines généreusement rémunérées. Sans compter le galvaudage en dépenses somptuaires des fonds publics (plus de 20 millions de dotation annuelle versée par l’État) auxquels s’ajoutent les cotisations des membres. La somptueuse façade de verre dessinée par l’architecte Jean-Jacques Ory pour le siège de la rue de Vaugirard, à Paris, dissimule la réalité d’une véritable sinécure et d’une authentique gabegie.

 

Les princes de l'UMP

LES DONNEURS DE LEÇONS

Dépourvus de tout sens de la fantaisie autant que de la haute politique, les comptables du cabinet Advolis chargés de l’audit des comptes commandé par le triumvirat au pouvoir jusqu’au congrès de novembre ont épluché les factures et les bulletins de salaire. Premier constat, les vertueux gestionnaires des finances publiques ont endetté leur parti à hauteur de 300 % de ses recettes. À titre de comparaison, la France ne l’est qu’à concurrence de 93 % de son produit intérieur brut et en doit une bonne partie aux cinq années de gestion de Nicolas Sarkozy.

 

74 millions de dette, dépense somptuaire des fonds publics (plus de 20 millions de dotation annuelle versée par l’état) auxquels s’ajoutent les cotisations des membres.

 

DES GAMELLES POUR TOUS

Démonstration est faite qu’il n’est nul besoin de pointer chaque jour au siège de la rue de Vaugirard des conditions d’existence dorées sur tranche. Le couple Balkany – intime de Sarkozy – se satisfait d’une élection à la mairie de Levallois-Perret et accessoirement à l’Assemblée nationale (pour l’immunité). Nul besoin non plus de « juge rouge » pour mettre à bas un système de fraude fiscale en place depuis une quinzaine d’années. Il suffit des confidences animées par la rancœur d’un ex-ami, Didier Schuller, qui fut président des HLM des Hauts-de-Seine. Avec, en guise de piment, les révélations d’une enquête de Tracfin, l’organisme chargé de la surveillance du blanchiment de fonds. En garde à vue en mai dernier, Isabelle Balkany s’affale et admet être la propriétaire de l’extravagante villa Pamplemousse à Saint-Martin, dans les Antilles. Mais ce n’est là qu’un point d’acquis dans un dossier plus vaste. Les enquêteurs de l’anticorruption poursuivent l’enquête avec en ligne de mire un riad à Marrakech et des comptes ouverts à Singapour et en Suisse. Au regard de laquelle la demi-part dont Isabelle Balkany aurait bénéficié au titre de conjoint isolé lui rapportant 6 000 euros de remboursement d’impôt ou l’usage à des fins personnelles d’un chauffeur de la mairie de Levallois par son député maire de mari ne sont que broutilles. Comme sont autant de vétilles aux yeux des dirigeants de l’UMP les dérives dans l’usage des fonds publics. Ceux qui lui sont alloués, évidemment

 

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