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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 20:28
Photo : AFP Les mots qui fâchent par Philippe Torreton. « Chaque jour nous voyons des images d’êtres humains fuyant la guerre et la misère. »

Photo : AFP Les mots qui fâchent par Philippe Torreton. « Chaque jour nous voyons des images d’êtres humains fuyant la guerre et la misère. »

Chaque jour nous voyons des images d’êtres humains fuyant la guerre et la misère, des embarcations essayant de rejoindre la terre ferme, nous faisons le décompte des noyés, nous voyons les rescapés s’entasser le long de nos frontières closes, nous les voyons arrêtés et frappés par nos polices, nous les voyons s’avilir dans des camps de fortunes, nous voyons ces camps devenir des villes et la misère y avilir les hommes consciencieusement, nous les voyons espérer le cul d’un camion, un bout de tunnel pour quitter leur misère et en rejoindre une autre ailleurs dans une autre langue, pour travailler sans droits, sans syndicat, pour être cette chair à boulots que souhaite le grand capital et sa désormais célèbre flexibilité que des Macron et Gattaz appellent de leurs vœux en marchant.

Une photo nous choque quelques instants. Un reportage nous questionne et puis ça passe. Ça passe parce que nous pensons que cela nous dépasse. Que pouvons-nous y faire ? Ils sont des millions et nous avons déjà nos problèmes, notre pays ne va pas si bien. Notre économie est en panne. Et puis il y a la sécurité. Comment être sûr ? Comment savoir si parmi ces hommes et ces femmes ne se cache pas un terroriste ? Nos gouvernants nous le disent. Et où iraient-ils ? Nous sommes tellement nombreux à avoir des problèmes de logement. Dans quelles écoles ? Pour faire quel métier ? Il n’y a pas assez de travail pour tout le monde. Le président nous l’a laissé entendre, il n’a pas eu de bol avec le chômage. Cette société marchande a réussi à faire de nous, peuple des Lumières, nous derrière les cercueils de Hugo et de Jaurès, un peuple méfiant, un peuple affolé, un peuple replié sur lui-même, aujourd’hui aucune brigade internationale ne partirait d’ici pour aucune Espagne, nous acceptons l’inacceptable, nous acceptons ce jeu politique qui nous fait croire qu’il y a d’autres problèmes, d’autres priorités, qu’il faut penser à nous, faire des réformes dont le pays a besoin. Des populations se noient sur nos rivages européens et nous parlons de réformes, le monde brûle et se consume au rythme de nos obésités grandissantes, mais nous devons réformer. La répartition des richesses alimente les convoitises et les désespérances fanatiques les plus destructrices, mais nous devons réformer.

La planète crève de cette efficacité économique destructrice, mais nous cherchons à la rendre plus performante encore sur ce chemin de mort.


 

Notre pays ne va pas si bien !
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15 septembre 2016 4 15 /09 /septembre /2016 21:00

Quoiqu'en disent les médias dominants, (baroud d'honneur, 14ème (si l'on compte le 1er mai, sinon 13ème) et dernière mobilisation,...) la loi travail est toujours un sujet de colère et les syndicats sont de retour dans la rue et ne lâcheront rien ! La manifestation de rentrée du 15 septembre a réuni environ mille cinq cents personnes à Clermont-Ferrand.

© Valérie Riffard Pour protester contre la loi travail, mille cinq cents personnes ont répondu à l'appel de l'intersyndicale à Clermont-Ferrand.

© Valérie Riffard Pour protester contre la loi travail, mille cinq cents personnes ont répondu à l'appel de l'intersyndicale à Clermont-Ferrand.

La loi travail a été promulguée le 9 août dernier mais la mobilisation reste de mise pour les syndicats. Dans les rues de Clermont-Ferrand ce matin, ils étaient plus de 1500 à défiler dans les rues pour cette treizième édition, autant que lors des manifestations du printemps dernier [certaines ont été bien plus importantes, Ndlr].
Parmi les mobilisés, des retraités, des salariés des secteurs public et privés. Des personnels de santé se sont aussi  joints au mouvement pour attirer l'attention sur la crise que connait leur profession.
 

 

La loi travail est toujours un sujet de colére. Comme partout en France, une manifestation a eu lieu le matin du 15 septembre à Clermont-Ferrand. Environ 1500 personnes ont répondu à l'appel de l'intersyndicale. Intervenants : Didier Pagès, délégué Solidaires et représentant de l'intersyndicale ; Nathalie Niort, infirmière à l'hopital de Riom et déléguée CGT.  

-  Valérie Riffard, Jean Jazeix, Brice Ordas

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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 21:56

A la fête de l'Huma, il y avait aussi Rokia Traoré : quelqu'un d'exceptionnel !

La fête de l'Huma 2016, nous en revenons et, forcément, nous y reviendrons sur ce Blog !

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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 22:00
Élise Lucet accuse Michel Field de céder aux pressions de l’ancien président, Nicolas Sarkozy.

Élise Lucet accuse Michel Field de céder aux pressions de l’ancien président, Nicolas Sarkozy.

Passera, passera pas ? Hier midi, personne ne savait encore si le sujet d’Envoyé spécial, programmé en urgence ce soir [jeudi, et,apparemment ça n'a pas été le cas, Ndlr] sur France 2 à 20 h 30, allait être diffusé ou pas. Et pour cause : c’est Nicolas Sarkozy qui en est la « vedette », avec une enquête sur ses ex-amis de Bygmalion.

Juste au moment où le parquet décide de renvoyer l’ancien président de la ­République devant le tribunal correctionnel sur ses frais de campagne de 2012. Et à une semaine de la nouvelle émission politique de France 2, dont Sarkozy doit être le premier invité. À France Télévisions, le débat dure depuis deux mois, alors qu’il aurait dû être tranché en deux minutes. Car, révèle le Canard enchaîné, cette enquête devait à la base être diffusée dans Envoyé spécial le 29 septembre.

Michel Field, le directeur de l’information de France Télévisions, a fait pression sur Élise Lucet, qui dirige désormais la case des « Jeudis de l’info », pour que ce sujet soit remisé après la primaire de la droite, fin novembre. Élise Lucet a refusé. Michel Field a alors tenté de passer en force, en annonçant le sujet, dans une version tronquée de 26 minutes, pour ce soir. La rédaction s’est mise vent debout contre sa décision. Élise Lucet accuse Field de céder aux pressions de l’ancien président. Sur son blog, le journaliste Renaud Revel atteste que, en cas de diffusion du sujet, Sarkozy n’oublierait pas « ce mauvais coup ».

Censure, mainmise du politique sur le contenu des émissions du service public, refus de voir une enquête qui, visiblement, ne va pas aller dans le sens de ses intérêts : Sarkozy cumule. Et en matière de chantage il n’en serait pas à son coup d’essai : l’ancien PDG de France Télévisions, Patrick de Carolis, racontait hier dans le Parisien comment l’ancien chef de l’État avait proposé de renouveler son mandat, à condition qu’il se débarrasse de Patrice Duhamel, Arlette Chabot, Laurent Ruquier…

 

Liberté d’informer, vraiment ? 

journaliste
Sarkozy et Field adeptes de la censure ?
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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 22:16
15 SEPTEMBRE : dans la rue contre la loi travail !

Les opposants à la loi travail sont appelés à manifester pour la 13ème fois à Paris et dans toute la France, dans une quarantaine de villes en France le 15 septembre, à l’appel de sept syndicats, pour demander « l’abrogation » du texte promulgué le 8 août, a indiqué le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.

« Une manifestation aura lieu à Paris, un parcours a été déposé à la préfecture. Plusieurs manifestations sont déjà prévues dans une quarantaine de villes », a déclaré Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT lors d’une conférence de presse au siège de la centrale.

« L’abrogation reste le mot d’ordre », a précisé M. Martinez, selon lequel « une loi qui était mauvaise au printemps est toujours mauvaise à l’automne ». « Nous souhaitons que les questions sociales soient au cœur » de la campagne présidentielle, a-t-il ajouté.

Malgré 12 journées de mobilisation nationale entre mars et juillet, dont certaines marquées par des violences, la loi travail a été promulguée le 8 août. 

Mais l’intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, Fidl, UNL) garde en tête le précédent du contrat première embauche (CPE) en 2006, promulgué mais jamais appliqué.

 

Pour Clermont-Ferrand : meeting le mardi 13 septembre à 18h à la Maison du Peuple contre la loi travail et manifestation le 15 à 10h de la place du 1er mai jusqu'à la préfecture par Delille, Montlosier et Gaillard.

 

Encore et toujours d'actualité !
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3 septembre 2016 6 03 /09 /septembre /2016 21:52
Philippe Torreton - Photo : AFP « Naïvement je pensais qu'un élève arrivant sans rien à l'école devait pouvoir travailler et apprendre comme les autres... »

Philippe Torreton - Photo : AFP « Naïvement je pensais qu'un élève arrivant sans rien à l'école devait pouvoir travailler et apprendre comme les autres... »

Depuis des jours nous voyons les médias presser jusqu'à plus soif son jus de marron préféré: le coût de la rentrée.

Reportages in situ avec caddies chargés, mères énervées, enfants frustrés ou gâtés, perspectives de rayons de cartables tous plus horribles et toc les uns et que les autres, rien n'y manque. Combien coûtera la rentrée ? Où pourrons nous faire les meilleurs affaires ? Voilà les questions !

Depuis toujours on m'a enseigné que  l'école de la République était gratuite. Et naïvement je pensais qu'un élève arrivant sans rien à l'école devait pouvoir travailler et apprendre comme les autres. Combien de parents savent qu'il y a normalement un budget de fonctionnement qui permet aux écoles d'acheter le matériel nécessaire pour la classe. 

En ces temps de gonflage de torse républicain et d'orgueil national mis en avant au moindre "métingue" politique il serait bon que notre république balaye un peu devant sa porte et rendre l'école réellement gratuite serait certainement un premier coup de serpillère salutaire.

Le principe de gratuité de l'enseignement public exige que les activités d'enseignement qui se déroulent dans les établissements scolaires publics ne soient pas à la charge des parents d'élèves.  

Ce principe de gratuité fut inscrit dans notre constitution en 1946.

Je rêve d'une école conforme à ses principes, c'est naïf peut être mais on ne se refait pas, une école qui donnerait en début d'année à chaque élève de quoi écrire, lire, faire du sport, oui vous avez bien lu faire du sport, car je pense que l'école devrait fournir chaussures, survêtements et tee shirt, l'école devrait être un rempart aux marques et aux marketing asservissant. L'école devrait même assurer les élèves lorsque le contrat d'assurance des parents ne couvrent pas tous les risques. L'Etat verse une allocation de rentrée aux familles afin qu'elles dépensent cet argent à l'hypermarché du coin. Quand on y pense c'est vertigineux, en être arrivé là... Un peu moins de deux milliards d'euros, j'y vois une subvention de la grande distribution, ce serait moins hypocrite que l'Etat fasse des chèques directement à M&Me Leclerc, Auchan, Carrefour and co.

Oui je rêve d'une école à la hauteur de ses slogans, c'est comme cela que la République récupérera ce terrain perdu, en se conformant à son idéal, pas besoin de lois ni de décrets, tout existent déjà, non, juste se rappeler d'où l'on vient, pourquoi nous avons créé cette école de la République. Imaginez la force de frappe d'une région qui lance des appels d'offres pour l'achat de fournitures scolaire, imaginez la quantité et donc le faible prix d'achat, imaginez ce que nos instances qu'elles soient départementales régionales ou nationales pourraient acheter avec ces deux milliards d'euros. Cela permettrait également de limiter les exigences de certains professeurs tatillons obligeant les élèves à se doter de toute une gamme de fournitures ne servant à pas grand si ce n'est satisfaire leur maniaquerie obsessionnelle et de calmer l'ardeur des parents à faire de leur enfant l'élève modèle qu'ils n'étaient pas. Et si cela pouvait enfin permettre une chose, une seule: ne plus voir cette masse de parents poussant des caddies plein de feutres et de cahiers, calculettes en main, ce serait déjà une reculade de l'asservissement et un pas de plus vers la civilisation.

 

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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 21:04
AFP/Maurizio Gambarini

AFP/Maurizio Gambarini

Daniel Roucous -Mardi, 30 Août, 2016 -Humanite.fr
 
Suite de notre article d'hier lundi 29 Août. Comme quoi le pire est toujours à craindre dans cette société libérale orchestrée par les social-traîtres qui nous gouvernent. Ndlr
 

Le 1er mai 2017, toutes les consultations chez un médecin conventionné augmenteront de 2 euros et bien plus en ajoutant majorations, forfaits et dépassements autorisés !

Vendredi 26 août les médecins libéraux et la sécurité sociale ont signé une nouvelle convention pour 5 ans.

Cette convention de 134 pages organise les rapports entre les médecins généralistes et spécialistes des secteurs 1 (conventionné à honoraires non libres) et 2 (honoraires libres mais ayant passé un contrat d’accès aux soins avec l’assurance maladie).

Elle ne concerne pas les médecins du secteur 2 qui pratiquent les honoraires libres et n’ont pas passé de convention ou signé de contrat avec l’assurance maladie.

Cette convention qui s’appliquera à compter du 1er mai 2017 comprend trois parties :

- conforter l’accès aux soins notamment dans les zones sous-dotées (milieu rural, périurbain et banlieues des grandes agglomérations) en incitant les médecins à passer des contrats d’installation, de transition, de solidarité territoriale en échange d’aides financières et d’allègements de charges sociales ;

- la tarification (honoraires) des consultations et les dépassements autorisés ;

- l’organisation des relations entre les médecins « conventionnés » et l’assurance maladie.

Nous nous bornerons ici à publier ce qui intéresse les patients : les nouveaux tarifs des consultations.

 

Ce qui va changer en 2017

- tous les tarifs, disons de base, des consultations des médecins généralistes et spécialistes vont augmenter de 2 euros. Ainsi donc,  la consultation de votre médecin généraliste passera (le 1er mai 2017) de 23 à 25 euros.

- le tarif des médecins généralistes qui suivent les enfants de moins de 6 ans sera majoré de 5 euros (soit 25 + 5 = 30 euros). Celui des pédiatres sera également majoré de 5 euros  pour le suivi des nourrissons de 0 à 2 ans mais aussi des enfants jusqu’à 16 ans + majoration dite « Enfant de 0 à 6 ans » de 4 euros.

- majoration de 16 euros, à compter du 1er novembre 2017, des consultations pour les patients présentant une pathologie complexe ou instable (pathologie endocrinienne de la grossesse, trouble du comportement alimentaire, patients traumatisés, séquelles lourdes d’AVC, scoliose grave de l’enfant, pathologies neurologiques, asthme, polyarthrite rhumatoïde, épilepsie, suivi enfants prématurés, prise en charge de la stérilité etc.).

- tous ces tarifs seront majorés de 15 euros, à compter du 1er janvier 2018, dans les cas suivants : consultations réalisées par un médecin correspondant pour un patient adressé par un médecin traitant pour une prise en charge dans les 48 heures, consultations réalisées en urgence par le médecin traitant suite à un appel des centres 15, 116 et 117.

à compter du 1er novembre 2017, les consultations suivantes coûteront 46 euros: la première consultation de contraception et de prévention (dite CCP) des maladies sexuellement transmissibles pour les jeunes filles de 15 à 18 ans, la consultation de suivi de l’obésité (CSO) des enfants de 3 à 12 ans en risque avéré d’obésité dont la prise en charge (non précisée) serait à 70% par l’assurance et 30% par les mutuelles, la consultation obligatoire de l’enfant (COE) de la naissance au 25ème mois et celle dite de sortie de maternité (CSM) de la naissance au 28ème jour.

D’autres majorations de consultations sont prévues à compter du 1er novembre 2017. Liste pages 70 à 74 de la convention médicale.

- maintien du forfait « patientèle » de 5 euros par consultation notamment pour le suivi des personnes âgées de 80 ans. Attention cette MPA (majoration personnes âgées) n’est pas due par le patient en plus de la consultation. Il s’agit d’un forfait versé tous les trimestres par l’assurance maladie au médecin pour chaque consultation d’une personne de plus de 80 ans.  

- les dépassements d’honoraires seront plafonnés, à compter du 1er mai 2017, pour tous les médecins du secteur 1 comme suit : 17,5% des tarifs applicables lorsque le médecin sera consulté en dehors du parcours de soins coordonnés et en dehors des cas d’urgence ou d’éloignement occasionnel du patient. Les médecins du secteur 2 qui signeront un OPTAM (option de pratique tarifaire maîtrisé – ex CAS – contrat d’accès aux soins) devront respecter un taux de dépassement moyen qui ne peut excéder 100% du tarif sécu. (! ! !)

Attention pas de dépassement autorisé pour les soins délivrés aux patients bénéficiaires de la CMU complémentaire ou de l’ACS (aide à l’acquisition d’un complémentaire santé).

- le mode de prise en charge de ces consultations est inchangé : 70% par l’assurance maladie et 30% (ticket modérateur)  par les mutuelles (y compris les complémentaires santé des entreprises) pour celles et ceux qui en bénéficient.

En fait le remboursement par l’assurance maladie ne sera que de 66% puisqu’il est prélevée, sur chaque consultation, une participation forfaitaire de 1 euro par patient de plus de 18 ans. Exception : les femmes enceintes du 1er jour du 6ème mois de grossesse au 12ème jour après la date de l’accouchement ainsi que les bénéficiaires de la CMU complémentaire, l’ACS et l’AME.

Par contre la CCP (consultation de Contraception et Prévention) est prise en charge à 100% par l’assurance maladie.

Notez bien : la sécurité sociale ne rembourse jamais les dépassements d’honoraires des médecins. Les mutuelles peuvent le prendre ou pas en tout ou partie à charge. L’assurance maladie rembourse toujours sur la base du tarif dit de sécurité sociale et non sur la base du tarif que vous payez au médecin.

Ambroise reviens ! Regarde ce qu'ils ont faiot de la Sécurité Sociale !
Ambroise reviens ! Regarde ce qu'ils ont faiot de la Sécurité Sociale !

Ambroise reviens ! Regarde ce qu'ils ont faiot de la Sécurité Sociale !

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29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 23:26
MÉDECINE GÉNÉRALE : prix de la consultation !

Un projet d'accord se dessine autour du montant de la consultation à 25 euros pour la médecine générale.

Cette situation nous amène plusieurs commentaires :

Tout d'abord, il est indispensable que le montant de la rémunération des médecins comme des professionnels paramédicaux soient déterminée par un accord majoritaire à l'issue d'une négociation avec les organisations représentatives.

La hauteur de cette revalorisation (+ 8,7%) ne devrait pas laisser sans réactions toutes celles et ceux dont les salaires sont bloqués depuis 2010, notamment les retraité-e-s qui se sont vu octroyer (de façon méprisante) une revalorisation de leur pension de 0,5 %. Ndlr

Il n'en demeure pas moins que la demande de revalorisation est légitime au vu de la durée de formation et des responsabilités.

En complément, nous portons une proposition de remboursement à 100% par la Sécurité sociale, ce qui induit une convention unique et la suppression des dépassements d'honoraires.

Enfin, il est indispensable d'augmenter de manière sensible et durable le nombre de médecins et de paramédicaux en formation…

Ce sont les réponses positives à ces propositions qui construisent une politique réellement de gauche !

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29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 10:12
Frédérique Rolet - DR

Frédérique Rolet - DR

Le Snes-FSU appelle à la grève dès le 8 septembre contre la réforme du collège en invitant les enseignants à la « résistance pédagogique ».

Il y a « une espèce d'incertitude qui plane sur cette rentrée », a déclaré Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes-FSU, le premier syndicat du secondaire, lors de sa conférence de presse de rentrée.

Elle est « due à la mise en place notamment d'une réforme du collège qui se veut « hollistique » parce qu'elle concerne tout: le renouvellement des programmes sur quatre niveaux d'un seul coup, la mise en place de l'accompagnement personnalisé, les Enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), le livret scolaire unique numérique, à la fin de l'année un nouveau Diplôme national du brevet », a-t-elle énuméré.

Frédérique Rolet a évoqué « un état d'esprit des enseignants marqué par beaucoup de lassitude devant l'empilement des réformes » et « un sentiment de gâchis » en cette dernière rentrée du quinquennat. Depuis la loi de refondation de l'école de 2013, « on a l'impression que très vite le soufflé est retombé, la mise en œuvre ne suivait pas », a-t-elle jugé, doutant que l'objectif des 60.000 créations de postes soit atteint. Mme Rolet a dénoncé « un fossé qui s'est creusé entre le gouvernement et les enseignants », avec « une perte de sens du métier ». « Les professeurs sont très désorientés, ils ne savent plus ce qu'on leur demande ».

Elle a critiqué « beaucoup de mesures extrêmement chronophages », comme la mise en œuvre pour la première fois en même temps des programmes de la 6ème à la 3ème, nécessitant de refaire toutes les préparations de cours.

Les enseignants sont « mécontents de leur salaire et de leurs conditions de travail ». Le plan de revalorisation progressif de leurs salaires, échelonné au-delà de l'élection présidentielle, « vient trop tard ». Elle a pointé une « volonté du gouvernement de raccrocher le vivier électoral que constituent les enseignants », mais « beaucoup considèrent que ça ne lève pas le contentieux sur les questions de métier ». Le Snes appelle à la grève contre la réforme du collège et les conditions de rentrée, au sein d'une intersyndicale qui inclut FO, la CGT et Sud. Elle appelle aussi à organiser des assemblées générales dans les établissements le 31 août, jour de la pré-rentrée des enseignants, afin de « faire remonter les principaux problèmes rencontrés ».

 

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25 août 2016 4 25 /08 /août /2016 23:30
© Best Image

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Le jeudi 25 août 2016

 

Une « allégeance à des mouvements terroristes qui nous font la guerre »

 

De Nice au Touquet, de courageux élus Français se dressent contre l’invasion des barbares mahométans. Vont-ils charger sabre au clair contre le Maure sanguinaire ?

Non, leur virilité se limite à s’en prendre à des femmes supposées musulmanes qui portent paisiblement sur la plage des tenues de bain qui représentent pour ces messieurs un complot contre la France, un « projet politique de contre-société » selon le premier ministre Manuel Valls, un « acte politique, militant, une provocation » selon Nicolas Sarkozy, un « outil de propagande de l’islamisme radical » selon le Front National.

Mais en condamnant ces costumes de bain, ces « vrais Français de souche » risquent aussi d’être poursuivis pour antisémitisme. En effet, un peu partout dans le monde, des dames juives orthodoxes portent exactement les mêmes tenues !

 

 

 

 

Un exemple de « Burqini » proposée par le site ahiida.com

Un exemple de « Burqini » proposée par le site ahiida.com

Pour les femmes juives souhaitant respecter la « tsniout », le site seasecret.biz propose des « maillots de bain pudiques »

Pour les femmes juives souhaitant respecter la « tsniout », le site seasecret.biz propose des « maillots de bain pudiques »

Estrosi, Ciotti, Valls, Sarkozy : DAECH ne sait pas comment les remercier. En faisant pourchasser les femmes musulmanes sur nos plages, ils sont en train de réaliser le but de l’État Islamique, diviser le pays, prouver que les musulmans ne peuvent pas vivre en France.

Plus de trente communes ont pris des arrêtés contre le « burkini ». Par dizaines sur la plage de Nice, des femmes sont verbalisées pour défaut d’une « tenue correcte, respectueuse des bonnes mœurs et de la laïcité, respectant les règles d’hygiène et de sécurité », selon l’arrêté municipal anti « burkini ».

D’autres villes balnéaires ont pris les mêmes mesures. Dans le Pas-de-Calais, le maire du Touquet, Daniel Fasquelle, a pris cette mesure mais à titre préventif ; aucune femme n’a jamais arboré la tenue maudite jusque là sur ses plages élégantes.

À Cannes, le directeur général des services de la ville explique que ces tenues constituent « une allégeance à des mouvements terroristes qui nous font la guerre », sans bien sûr fournir la moindre preuve d’un lien quelconque.

André Gerin, ancien député-maire communiste, demande à Manuel Valls de faire prendre des arrêtés préfectoraux afin d’interdire le burkini, estimant que les Français ne veulent pas « voir la France devenir charia-compatible », en ajoutant « il est grand temps d’éradiquer cette gangrène islamiste ».

À Palavas-les-Flots, brandissant des drapeaux tricolores, une centaine de manifestants d’extrême droite ont demandé l’interdiction du « burkini ». On aura sans doute bientôt la photo d’une foule virile arrachant les voiles des femmes, tout comme il y a 70 ans les mêmes capturaient des femmes pour les tondre en public.

Selon un sondage IFOP/Le Figaro (du jeudi 25 août), « une majorité de Français sont opposés au port du burkini sur les plages ». Ce titre peut faire croire que l’opinion est favorable aux interdictions. Or le sondage ne dit rien là-dessus ! Ce n’est pas sur l’interdiction que porte le sondage, c’est sur cette tenue. On peut désapprouver cette tenue et ne pas souhaiter l’interdire. Attention, sondage piégé !

Curieusement, bien peu de médias indiquent que les femmes juives orthodoxes portent exactement les mêmes tenues sans rencontrer la moindre réprobation. Le site SEASECRET par exemple propose une collection de tenues de bain « tsniout » pour « femmes pudiques » et indique les plages israéliennes séparées, hommes et femmes.

 

Capture d’écran de la page fr.seasecret.biz/guide-des-plages-israéliennes-séparées

Capture d’écran de la page fr.seasecret.biz/guide-des-plages-israéliennes-séparées

Depuis des années aux États-Unis est apparue la mode « pudique » avec les maillots de bain « couvrants » pour les femmes très pratiquantes, juives, musulmanes ou chrétiennes, mais aussi celles qui préfèrent dissimuler leurs rondeurs ou se protéger du soleil. Tsniout Mag’, le « premier magazine Juif au féminin », recommande des plages isolées où se baigner en France avec toute la sérénité requise.

Au nom de nos valeurs républicaines et de notre mission civilisatrice, nul doute que nos incorruptibles défenseurs enverront bientôt leurs policiers municipaux poursuivre également ces sorcières-là.

Daniel MERMET


 

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