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14 novembre 2016 1 14 /11 /novembre /2016 19:41
L'Invité de la Rédaction de 7h46 du jeudi 10 novembre 2016 - Par Juliette Micheneau

L'Invité de la Rédaction de 7h46 du jeudi 10 novembre 2016 - Par Juliette Micheneau

L'élection de Donald Trump aux États-Unis présage-t-elle d'un boulevard pour le Front National en France en 2017 ? Les politiques français ont-ils pris la mesure de la colère populaire ? Comment répondre à cette population qui a peur de l'immigration, peur de s'appauvrir encore, qui se sent déclassée ? Autant de questions posées ce matin [10 novembre, Ndlr] au député communiste du Puy-de-Dôme, André Chassaigne.

André Chassaigne et Jean Lassalle réunis dans un film documentaire : "Fils de berger, fils d’ouvrier. Les porte-voix des campagnes meurtries", ce soir après Soir 3.

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 22:47
La résolution « unis pour l’humain d’abord » a été adoptée samedi, à plus de 90%, par la conférence nationale du PCF. Photo : Julien Jaulin/Hanslucas

La résolution « unis pour l’humain d’abord » a été adoptée samedi, à plus de 90%, par la conférence nationale du PCF. Photo : Julien Jaulin/Hanslucas

Julia Hamlaoui -Lundi, 7 Novembre, 2016 -L'Humanité
 

La conférence nationale du PCF a voté, ce samedi, majoritairement en faveur de la désignation d’une candidature issue de ses rangs qui pourrait se retirer en cas d’accord pour un rassemblement plus large. Le dernier mot reviendra aux militants, fin novembre.

 

Mieux se faire entendre, ménager les possibilités de rassemblement, refuser l’attitude de Jean-Luc Mélenchon à leur égard… Les arguments avancés en faveur d’une candidature communiste à la présidentielle – tout comme, d’ailleurs, ceux en faveur d’un appel à voter pour le candidat de La France insoumise – ont été nombreux ce samedi dans l’amphithéâtre de la Cité des sciences, à Paris, où le PCF organisait sa conférence nationale sur 2017. Alors que ces deux hypothèses étaient en balance, c’est celle de la désignation d’un candidat PCF qui a finalement emporté la majorité avec 274 voix (52,8 %), contre 218 voix (42 %) pour l’autre option, soutenue par le secrétaire national du parti, Pierre Laurent, et 27 abstentions (5,2 %). Composée des membres du Conseil national, des parlementaires et de délégués issus des départements, cette conférence nationale n’aura cependant pas le dernier mot, qui revient à l’ensemble des adhérents du PCF, appelés au vote du 24 au 26 novembre.

Si, pour l’heure, l’une des deux options tient la corde, « l’unité des communistes (se fait) autour de (leur) démarche de rassemblement », a relevé Pierre Laurent en conclusion des travaux invitant, un peu plus tôt, à « prendre la mesure de la situation ». « Le danger n’est pas seulement celui d’une alternance comme on en a connue, ramenant la droite au pouvoir. Ce danger, c’est bel et bien le risque d’une victoire politique, idéologique, électorale conjuguée de forces de droite radicalisées, décomplexées dans leurs choix ultralibéraux et antirépublicains, et de forces d’extrême droite alliées à ce qui se fait de pire en Europe », a précisé le dirigeant communiste, évoquant le risque, dans ces circonstances, d’une « marginalisation des forces de transformation sociale ». Une résolution, adoptée à plus de 90 % par la conférence nationale, l’engage à la construction d’un « nouveau front populaire et citoyen » autour d’un double objectif : « Combattre la droite et l’extrême droite, et les empêcher de conquérir le pouvoir en 2017 » et « porter au pouvoir, au printemps, une nouvelle majorité politique de gauche alternative à l’austérité, au service des luttes sociales, pour ouvrir un espoir de progrès et de solidarité pour la France ».

Pour les communistes, s’il s’agit de trouver la meilleure voie à ce rassemblement.

 

Le PCF refuse « d’attendre la fumée blanche des primaires socialistes »

Le contexte est difficile, dans un paysage dévasté par les coups du quinquennat Hollande-Valls. Une partie de la gauche, qui conteste la politique gouvernementale, est engagée dans ses propres primaires, à commencer par les « frondeurs » du PS, au risque d’un ralliement de dernière minute à une candidature contestée. Refusant « d’attendre la fumée blanche des primaires socialistes », Pierre Laurent a invité, dès vendredi, les socialistes critiques à quitter le « bateau ivre » de la primaire, tout en se disant favorable à un soutien de Jean-Luc Mélenchon comme « première étape du rassemblement ». « Si un candidat socialiste sortait vainqueur de la primaire en affirmant sa volonté de rompre avec les politiques d’austérité qui ont été menées depuis cinq ans, je pense qu’au minimum, ça mériterait une discussion », a-t-il toutefois ajouté. Après le vote communiste, Arnaud Montebourg s’est, lui, montré prudent : « Les partis politiques s’autodéterminent librement », a-t-il déclaré, tout en se positionnant comme possible tête de pont de « l’union des gauches », à laquelle il dit travailler.

L’option d’une candidature communiste n’exclut pas cette possibilité, ni celle de s’allier, in fine, à Jean-Luc Mélenchon. « Cette candidature pourrait, si la situation l’exige, sur la base d’un accord politique et après consultation des adhérents, se retirer au profit d’une candidature commune d’alternative à l’austérité », stipule le bulletin de vote sur lequel les militants du PCF auront à se prononcer. Si, pour certains partisans de ce choix, le « tout sauf un candidat issu des primaires socialistes » prime, comme l’a lancé dans le débat le secrétaire de la fédération du Pas-de-Calais, Hervé Poly, pour d’autres la porte reste ouverte. « Le rassemblement peut se faire à partir d’un candidat communiste. Ce n’est pas se replier, c’est au contraire ouvrir les bras et porter une conception du rassemblement qui est historiquement la nôtre », a jugé le chef de file des députés Front de gauche, André Chassaigne. « Je ne crois pas qu’il y ait deux gauche irréconciliables. Si, dans une forme de glaciation, on considérait que c’est complètement à exclure, ce ne serait pas nous qui serions perdants, en premier, ce serait la population », a ajouté l’élu du Puy-de-Dôme.

Ont sans doute aussi pesé les fins de non-recevoir envoyées par le candidat de La France insoumise aux demandes, notamment des signataires de l’appel. « En 2017, faisons front commun » favorable à sa candidature, de renoncer à imposer le mouvement qu’il a lancé et qui s’est doté de son propre programme, mi-octobre, comme seule bannière du rassemblement. « Ce cadre-là (celui de la France insoumise – NDLR), ils n’arrêtent pas de le répéter, il ne bougera pas. Ils disent bienvenue aux communistes insoumis, mais en aucun cas, ce n’est une démarche de rassemblement », a jugé Pierre Lacaze, responsable du PCF en Haute-Garonne. « La déclaration solitaire de candidature, la création d’un mouvement dont il tente d’imposer les règles à tous les anciens partenaires du Front de gauche, sans succès… Ce ne sont pas des actes qui ont favorisé le rassemblement. Mais, je le répète, le débat n’est pas clos », a constaté Pierre Laurent à l’issue des débats. Pour ceux qui ont plaidé en faveur d’un soutien à Jean-Luc Mélenchon, samedi, il est cependant possible de faire entendre la voix du PCF. « La situation économique et sociale implique que les communistes, sans renoncer à ce qu’ils sont, entrent en campagne. Il n’est pas incompatible de faire une campagne communiste autonome et de se servir de l’outil Mélenchon en lucidité, en mesurant ses limites », a expliqué Sébastien Jumel, le maire de Dieppe, proposant de réunir les parrainages d’élus PCF pour qu’ils constituent une « contribution lisible » à la campagne. D’autant, selon Frédérick Genevée, que « depuis des décennies, notre courant est toujours réduit du fait du vote utile (face à la droite et l’extrême droite – NDLR), pour la première fois on a la possibilité d’inverser » la tendance.

Côté FI, après un silence radio appuyé vendredi et samedi, Alexis Corbière, le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, a estimé que le vote des communistes « ne change rien à la dynamique » autour de son candidat. Et d’ajouter : « Si des gens pensent qu’il faut absolument qu’ils soient présents à cette élection après avoir dit qu’il fallait le rassemblement. Bon courage, ce n’est pas mon problème. » Reste aussi l’épineuse question des élections législatives. Un scrutin majeur pour le PCF : « Nous appelons les Français à reconsidérer toute l’importance de ce scrutin. La France a besoin qu’une majorité des députés élus en juin prochain s’engage à porter pendant cinq ans des propositions de lois qui répondent aux exigences populaires », est-il écrit dans la résolution. Mais les conditions posées par La France insoumise inquiètent. Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon a annoncé mi-octobre vouloir présenter des candidats « labellisés » FI dans toutes les circonscriptions. À la clé une « charte » comprenant des conditions politiques et financières à l’obtention de l’investiture.

 

Pour les législatives, le PCF met sur la table un autre « label »

« S’il est sûr qu’aucun candidat communiste ne ratifiera (cette) charte, nous n’avons aucune garantie que si nous ne le faisons pas, il n’y aura pas partout, y compris là où nous avons des sortants, des candidats de La France insoumise », a relevé Igor Zamichiei, secrétaire du PCF parisien, pointant également des désaccords de fond avec Jean-Luc Mélenchon, notamment sur l’Europe. « Quel que soit notre choix, l’échéance sera difficile. Si nous provoquons la division nous ne serons pas compris », a argué, pour sa part, Patrice Bessac. Et le maire de Montreuil d’ajouter : « Je n’aime pas les ultimatums et les coups de menton des responsables de La France insoumise mais j’aime encore moins que mon parti sans préparation se lance dans une aventure qui ajoute au désordre. » Toujours est-il que, pour les législatives, le PCF met sur la table un autre « label », « unis pour l’humain d’abord », dans l’espoir de réunir largement autour d’un « pacte d’engagement pour une nouvelle majorité ». « Aucune force, a insisté Pierre Laurent, ne peut prétendre constituer seule une majorité à l’Assemblée nationale. »

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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 19:18
Photo Nasa

Photo Nasa

Patrick Le Hyaric - Samedi, 5 Novembre, 2016 - Humanité Dimanche

 

Notre planète est-elle au bord d'un saut dans l'inconnu ? C'est ce que suggère un rapport sérieux de la Fondation pour la nature et l'homme publié ces derniers jours.

Lire l'éditorial de Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité :

 

Les populations mondiales de poissons, d'oiseaux, de mammifères, d'amphibiens, de reptiles ont diminué de plus de 58 % depuis 1970. Si rien n'est fait, elles pourraient se voir réduites des deux tiers d'ici à 2020, c'est-à-dire demain. Selon l'Unicef, 300 millions d'enfants dans le monde respirent un air toxique. Une enquête du ministère de l'Environnement montre que plus de 80 % de nos cours d'eau douce contiennent des pesticides. D'autres études montrent que la rapide diminution des abeilles, sous l'effet de ces mêmes produits chimiques, menace la reproduction des végétaux, nous privant ainsi des légumes et fruits dont nous avons besoin.

 

Ce qui est appelé l'empreinte écologique, qui mesure la consommation totale des biens et services générés par la nature, de la nourriture à l'énergie ou au bâti, montre que la population mondiale consomme autant que ce que pourrait fournir une planète et demie dans l'année. Nous rejetons plus de carbone dans l'atmosphère que les forêts et les océans ne peuvent désormais en recycler. On coupe plus d'arbres qu'il n'en pousse. On pêche plus de poissons que les océans peuvent en reproduire chaque année. Autrement dit, nous creusons une dette écologique. Les biocapacités de la terre et de la mer sont autant surexploitées que les capacités humaines. Les inquiétants reculs de biodiversité, les modifications climatiques, l'érosion ou la perte de fertilité des sols sont devenus des signes précurseurs de grands bouleversements planétaires qui pourraient nous faire glisser sur le chemin d'une nouvelle ère géologique. On parle même de la probabilité d'entrer dans la sixième extinction des espèces, c'est-à-dire à une disparition de la vie sur la planète. C'est dire le niveau de l'alarme en cours !

 

Voici une question majeure ­ avec celle de la nécessité du désarmement nucléaire ­ qui devrait faire l'objet de présentations, d'informations et de confrontations publiques sur les causes d'une telle situation et les moyens d'y remédier. Car il est possible d'inverser cette inquiétante trajectoire, à condition de ne plus perdre de temps. Évidemment, un tel débat n'a vraiment rien à voir avec la petitesse de primaires pour élire un monarque pour cinq petites années. C'est d'un projet mondial, d'une visée mondiale de long terme qu'il faudrait discuter pour agir et changer radicalement notre mode de développement. Le capitalisme financier et productiviste, organisant la compétitivité et les concurrences débridées, est l'ennemi d'une planète vivante et du bien-être humain à l'usine, au bureau comme dans la ville et le village.

 

L'heure est venue de s'atteler à un vaste travail d'élaboration et d'expérimentation des moyens de dépasser ce système d'exploitation et de prédation. Ceci demanderait de commencer par modifier les systèmes agricoles et alimentaires, de sortir des énergies carbonées et d'agir pour un nouveau système monétaire et financier mondial, mis au service de la coopération pour la recherche, l'innovation, l'éducation et la formation permanente. Ainsi pourraient être combinées transitions environnementales, sécurité du travail et des activités pour chacune et chacun, dans un mouvement global de progrès pour la planète et celles et ceux qui y vivent, appelés à être plus nombreux.

 

Cela ne s'obtiendra pas sans luttes tenaces et unitaires de l'immense majorité qui a intérêt à un tel changement. On vient encore de le voir avec la manière dont les puissantes multinationales poussent pour obtenir les nouveaux traités de « libre-échange » de l'Union européenne avec le Canada et les États-Unis. Ils sont à l'exact inverse de ce qu'il conviendrait de faire puisqu'ils visent à amplifier l'actuel modèle de développement capitaliste et la guerre économique que se livrent les grandes sociétés transnationales, mettant en concurrence les êtres humains et leurs territoires. Pour ce faire, ils ne peuvent que renforcer la surexploitation des hommes et de la nature. On voit bien qu'il ne s'agit pas ici de simples accords commerciaux, mais de projets visant à remodeler le monde dans de nouvelles normes antisociales, anti-environnementales, antidémocratiques détruisant les sécurités alimentaire et sanitaire.

 

L'exemple de l'insertion toujours plus grande de la production agricole et alimentaire dans l'économie capitaliste que sous-tendent ces traités de libre-échange est mortifère. Déjà, en Amazonie et dans le Sud-Est asiatique, sont détruites des forêts qui absorbent le carbone, pour y cultiver du soja ou du manioc exporté en Europe par cargos très polluants. Tout cela pour rentabiliser au maximum des usines de production de lait, de porcs ou de volailles, en détruisant l'emploi paysan, en portant préjudice aux écosystèmes tout en dégradant les qualités alimentaires.

 

Cette folle logique est une course vers l'abîme. Il faut en sortir en relocalisant les productions. Cela nécessite de rémunérer convenablement le travail. L'innovation et la recherche pourraient répondre aux défis énergétiques, à la construction d'un habitat et d'un système productif économe en énergie, d'un système de transport valorisant le rail tout en étant créateur d'emplois. Changer nécessitera de valoriser le projet de biens communs humains gérés démocratiquement et non privatisables. Au contraire, c'est vers plus d'appropriation sociale et démocratique qu'il faut se diriger. C'est donc à une métamorphose politique, économique, écologique, sociale, culturelle de long terme de notre monde qu'il conviendrait de s'attacher pour une planète vivante et durable. À mille lieues des petits débats politiciens qui eux aussi empoisonnent l'atmosphère.

Il est plus que temps de se hisser à la hauteur de ces enjeux ! Chacune, chacun peut y contribuer afin d'imposer ensemble d'être parties prenantes des transformations profondes qu'appelle notre époque.

 

N.B. : La commission environnement de la Fédération du PCF du Puy de Dôme vous invite à être très attentifs aux propositions qui vont être faites sur ces sujets dans la campagne électorale qui commence. D'ores et déjà, nous craignons le pire et nous vous inviterons prochainement à en débattre !

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17 octobre 2016 1 17 /10 /octobre /2016 19:00
2017, Vivement la gauche !

Il est temps d’arrêter la dispersion et la division de celles et ceux qui à gauche veulent vraiment proposer une alternative à la droite déchaînée, au FN menaçant et à la politique du quinquennat Hollande. Pour une France digne de son histoire, de ses valeurs humanistes. Pour gouverner sans trahir, sans se soumettre à la finance et au Medef. Un-e seul-e candidat-e et la victoire devient possible.
Nous appelons tous les candidat-e-s de la gauche d'alternative à la politique du gouvernement à se rassembler pour construire une nouvelle majorité politique à gauche autour d'un ou d'une seule d'entre eux à l'élection présidentielle.

Cette pétition sera remise :
  • Aux canditat-e-s de la gauche d'alternative à la politique du gouvernement

 

  • Pour signer, cliquez sur le lien ci-dessous !

 
2017, Vivement la gauche !
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10 octobre 2016 1 10 /10 /octobre /2016 22:18
Devise révolutionnaire à remettre, peut-être, au goût du jour !

Devise révolutionnaire à remettre, peut-être, au goût du jour !

En 2017, la France va choisir son avenir !

 

Il serait fou de renoncer à un avenir de progrès social, écologique et de solidarité pour notre pays.

Il serait fou de laisser la droite et l’extrême droite prendre les rênes pour installer la peur, la division, la précarité pour tous et la violence sociale.

Il serait fou de laisser ceux qui nous gouvernent depuis cinq ans, Hollande, Valls ou Macron, nous emmener à la défaite.

Ils ne nous représentent plus.

 

Les axes d’action d’un projet commun pour un changement à gauche, en rupture avec les logiques libérales, existent. Nos propositions, les vôtres, celles que vous avez exprimé dans la consultation citoyenne peuvent s’additionner. Mettons fin aux passe-droits, aux injustices et aux discriminations. Nous voulons l’égalité et la reconnaissance de notre travail comme nous l’avons exprimé dans la rue contre la loi El Khomri. Pour cela, reprenons le pouvoir aux vrais responsables de la crise, les puissances de l’argent et de la finance. Cela passe par une nouvelle République et un renouveau de la politique et de ses pratiques.

 

Depuis des mois, j’alerte sur les dangers de la division à gauche. Je ne m’y résous pas.

Les forces de progrès, les forces vives de la gauche doivent s’unir, porter ensemble un nouveau projet de justice, d’égalité et de paix, et n’avoir pour cela qu’une seule candidature commune à l’élection présidentielle et partout des candidatures pour porter leurs exigences aux élections législatives.

 

Car, ne l’oublions pas, c’est au Parlement que demain, on votera les lois, pas à l’Élysée !

 

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 19:50
Photo DORIAN GUITEL/CE3P

Photo DORIAN GUITEL/CE3P

Sébastien Crépel - Lundi, 3 Octobre, 2016 - Humanite.fr

 

Ce mardi, dans l’Humanité, le secrétaire national du PCF s’explique sur la démarche des communistes pour les élections à venir. Rassemblement, projet, choix de candidature… Pierre Laurent livre les clés du débat.

A quelques jours de la présentation des résultats, samedi prochain, de la « grande consultation citoyenne » menée par les militants de son parti en vue de définir un projet de gauche pour 2017, le dirigeant communiste s’exprime dans l’Humanité, ce mardi, sur « les axes pour un projet possiblement commun à toutes les forces de gauche ». C’est en effet l’ambition des communistes à laquelle « rien ne nous fera renoncer », prévient Pierre Laurent, qui explique pourquoi le PCF a fait à ce stade « le choix politique de ne pas mettre un candidat dans la discussion » pour l’élection présidentielle.

L’heure de la décision approche cependant pour les communistes, avec leur conférence nationale prévue le 5 novembre, qui formulera « les choix qui seront soumis aux communistes ».  Les différentes hypothèses sur la table, celle d'une candidature communiste, la possibilité de soutenir ou non la candidature de Jean-Luc Mélenchon, le rassemblement des candidatures de la gauche en rupture avec le gouvernement et la construction du cadre collectif pour y parvenir : Pierre Laurent livre les clés du débat sur tous ces sujets.

Un fil rouge structure son propos : construire une offre politique nouvelle qui permette de « ne pas se résigner à la défaite que nous promettent chaque jour les enquêtes d’opinion si le paysage des candidatures reste ce qu’il est aujourd’hui. » « Sinon, nous assisterons à la qualification des seules forces de droite et d’extrême droite, prévient-il. Jamais les communistes ne prendront la responsabilité de banaliser une telle perspective. »

« Ce que nous avons à décider, ce n’est pas seulement d’un nom, c’est une démarche globale », souligne Pierre Laurent : projet politique, lien entre campagne présidentielle et campagnes législatives, premières initiatives en chantier…  Le secrétaire national du PCF détaille comment les communistes entendent peser sur la situation actuelle pour la modifier et favoriser le rassemblement « des énergies et des idées », et isoler une éventuelle candidature du clan Hollande-Valls. Europe, « made in France », nation et « identité » : Pierre Laurent livre des propositions et pointe les convergences possibles avec d’autres forces de gauche pour faire avancer un projet commun.

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 23:07
Nicolas Sarkozy, le 27 septembre 2016 (WITT/SIPA)

Nicolas Sarkozy, le 27 septembre 2016 (WITT/SIPA)

Sylvain Courage (Le journal l'OBS - dont nous ne sommes pas vraiment fan, Ndlr) Publié le 28 septembre 2016

 

EDITO. Les scandales et les révélations s’accumulent mais l’ancien président court toujours. La faute à qui ?

 

Les étrangers ne sont pas comme nous. Et leurs mœurs nous horrifient. Au Brésil, Dilma Rousseff, présidente soupçonnée d’avoir participé au système de corruption Petrobras, a été destituée. Une folie amazonienne ! Aux États-Unis, la candidate à la Maison-Blanche Hillary Clinton a dû comparaître pendant 12 heures devant une commission parlementaire pour avoir utilisé sa boîte mail personnelle à des fins professionnellesUne lubie yankee ! En Suède, une ministre sociale-démocrate a démissionné après avoir été prise en flagrant délit de conduite en état d'ivresse. Une dérive calviniste ! En Roumanie, l'ex-Premier ministre Victor Ponta, poursuivi dans un dossier de financement de la campagne électorale qui l'avait mené au pouvoir en 2012, a été placé sous contrôle judiciaire en attendant son jugement. Un folklore roumain !

En Gaule, rien de tel. Nos dirigeants n’ont aucun souci à se faire. A défaut de leur couper la tête, nous leur pardonnons toujours, quels que soient leurs égarements. Bien qu’il ait fait exploser le plafond de dépenses de campagne en 2012, bien que les soupçons s’accumulent quant à un éventuel financement libyen de sa campagne de 2007, bien qu’il soit mis en examen dans l'affaire dite des "écoutes" pour avoir cherché à corrompre un magistrat de la Cour de cassation avec la complicité de son avocat, bien qu’il soit mis en examen dans l’affaire Bygmalion et que son renvoi devant le tribunal correctionnel soit requis par le parquet, l’ancien président reste en lice. Il crie au complot, excipe de sa probité et prétend encore devenir notre nouveau président.

Fort heureusement, pour lui, Nicolas Sarkozy n’est ni brésilien, ni américain, ni suédois, ni même roumain. Chez nous, un responsable de cette trempe, on le chérit, on l’applaudit, on l’élit.

Non, Sarkozy n'a pas bénéficié de cinq non-lieux

Plus personne ne devrait gober le mensonge

Pas un jour sans que l’une de ses saillies passées ou présentes ne défraie la chronique. Nicolas Sarkozy peut cracher sur ses anciens collaborateurs et ses adversaires à longueur de off, fulminer contre les journalistes "guévaristes" qui s’autorisent à lui poser des questions et changer d’avis comme de chemise sur des sujets mineurs comme le droit du sol, le réchauffement climatique ou l’appartenance de la France à l’Union européenne, rien n’y fait. Il court toujours.

La faute à qui ? Aux médias fascinés par son show ? Sans doute. Mais à ce degré d’intoxication, c’est le corps social tout entier qui manque de défense immunitaire. Plus aucun citoyen français honnêtement informé ne devrait gober le mensonge. Plus aucun politicien normalement courageux ne devrait cautionner l’imposture. Élu en 2007, battu en 2012, Nicolas Sarkozy n’aurait même pas dû figurer dans la course de 2017. Les dirigeants de l’UMP qui lui ont remis les rênes du parti en 2014, sont les grands fautifs : comment ont-ils pu éponger les mécomptes de sa précédente campagne et s’en remettre à lui, sauf par instinct de soumission clanique ?

"Les affaires finiront par le rattraper et l’empêcher de se présenter", entend-on.

Mais c’est l’inverse qui se produit. Sarkozy, le Berlusconi des Hauts-de-Seine, n’est candidat à la présidentielle que pour se tirer d’affaires. Son fracassant retour en politique ne sert qu’à occulter son destin judiciaire. En avocat qu’il n’a jamais cessé d’être, maître Sarko inverse la charge de la preuve : si les juges lui cherchent des noises, c’est qu’il s’agit de le faire taire et même, en sa personne, de museler le peuple qu’il exprime si bien…

Foin de sondages ! Ce Tartuffe est déjà gagnant à tous les coups. Si Juppé remporte la primaire puis la présidentielle, il devra lui accorder une protection en contrepartie de son soutien. Bingo... Et rebingo ! Si Sarkozy réussit son hold-up sur la primaire, il sera lavé de tous les soupçons par l’onction démocratique. Un miracle. Mais si ce revenant magnifié parvenait à se faire réélire président à la faveur d’un malentendu, il redeviendrait intouchable comme le prévoit notre grandiose Constitution et pourrait se venger de tous ceux qui lui ont manqué. Ainsi va la Gaule !

Sylvain Courage

Sarkozy intouchable : pourquoi nous sommes tous coupables !
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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 22:46
Que demande le Peuple ? La grande consultation citoyenne !

E PUE DEMANDE LE PEUPLE ?

JAM. Q UUIUDM1 I^HOÜ


Madame, monsieur,

 

Vous avez accepté de répondre au questionnaire « Que demande le peuple ? » initié par le Parti communiste français pour participer à la construction d'un projet pour la France [si vous ne l'avez pas encore fait, vous pouvez le faire en ligne sur le site www.lagrandeconsultationcitoyenne.fr Ndlr]. Nous vous en remercions. C'est une démarche citoyenne que nous jugeons nécessaire à l'heure où la parole est confisquée par 1 % de la population qui détient la majorité des richesses. Nous ne voulons plus de scénarios écrits d'avance qui placent toujours les forces de l'argent gagnantes face aux besoins des 99 % de la population.

L'heure est pourtant à parler de projet et d'avenir tant les besoins sont énormes. Les énergies existent pour construire le monde de demain.

La fête de l'Humanité, rendez-vous de rentrée de tous les progressistes et humanistes, a fait entendre cette idée. Plus de 10 000 personnes ont rempli notre enquête. Ce sont autant de voix qui se mêlent aux centaines de milliers de personnes qui se sont déjà exprimées et qui ont été rencontrées.

Quand vous avez rempli le questionnaire, nous avions pris l'engagement de présenter les résultats de notre démarche à travers une restitution nationale. Celle-ci aura lieu le samedi 8 octobre de 14h30 à 17h. Il s'agit d'exposer les résultats fondamentaux qui ressortent de cette grande enquête et de donner des suites concrètes à celle-ci. Vous êtes invités à y participer pour faire part de votre expérience. A l'image de notre questionnaire, nous souhaitons vous entendre et faire de ce rendez-vous un moment participatif. A l'heure où beaucoup se revendiquent de la parole citoyenne, nous mettons en pratique ce principe.

 

Vous n'êtes pas spectateur, vous êtes acteur !

 

Venez donc investir cet événement national en présence de citoyens, de personnalités du monde culturel, associatif, syndical pour échanger sur la nécessaire construction d'une alternative de progrès qui place les être humains au cœur des décisions. Pour cela, faites remplir la grande consultation citoyenne car c'est aussi la vôtre et prenez contact avec nos militants à : vie-militante@pcf.fr

A Paris, mais aussi dans nos locaux près de chez vous, vous pourrez suivre et participer à cette initiative que nous poursuivrons dans les territoires après la restitution nationale du samedi 8 octobre. La retransmission sera en direct sur le site : www.pcf.fr

Le changement ne se fera pas sans intervention citoyenne, sans votre voix.

 

Bien à vous.

 

 

Que demande le Peuple ? La grande consultation citoyenne !
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27 septembre 2016 2 27 /09 /septembre /2016 23:53
Europe: il y a une alternative progressiste ?

La ville de Berlin vient de voter pour les élections régionales. Comme dans plusieurs Länder cette année, et malgré un SPD qui arrive en tête (21,6%), la grande coalition SPD-CDU qui gouvernait à l’Abgeordneten­haus est lourdement sanctionnée (CDU 17,6%). L’AfD, le parti d’extrême droite anti-establisment et anti-immigrés, fait son entrée avec 14,2%, ce qui est très inquiétant dans une ville cosmopolite et ouverte comme Berlin.

La bonne nouvelle, c’est la progression de la liste de Die Linke (15,6%), qui, avec une campagne sociale, de solidarité et de tolérance, a porté haut les couleurs de l’Allemagne fraternelle et bienveillante, celle qu’on a trop peu entendue ces derniers mois. Le Parti communiste français tient à féliciter ses militants.

Ce résultat permettra certainement, avec celui des Verts (15,2%), la constitution d’une « coalition rouge-rouge-verte », qui, à condition d’une profonde réorientation de la politique menée précédemment, pourrait ramener Berlin vers le progrès social, écologiste et démocratique.

Ce que ce scrutin confirme c’est que, partout en Europe, les forces exis­tent pour des politiques alternatives à l’austérité, à la casse des droits sociaux et au repli nationaliste et xénophobe. Partout, des millions de femmes et d’hommes aspirent à la justice sociale, l’égalité et la solidarité et constituent des majorités populaires potentielles qu’il est urgent d’écouter pour refonder l’Union européenne !

Europe: il y a une alternative progressiste ?
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6 septembre 2016 2 06 /09 /septembre /2016 23:18
Tu serais pas communiste  des fois ?

Dans un polar de cette rentrée (D’ombres et de flammes, Pierric Guittaut, Série noire), deux gendarmes se chamaillent sur la manière de mener leur enquête.

L’un d’eux fait remarquer que les notables du coin lui mettent des bâtons dans les roues, et comme d’habitude, à coup de piston, ils vont s’en sortir.

Et l’autre, son chef, de grogner : « Tu serais pas communiste, des fois ? ».

Superbe remarque. Étonnez-vous de la misère du monde, scandalisez-vous des injustices, râlez contre les inégalités, et vous entendrez forcément la question : « Tu serais pas communiste, des fois ? »

C’est pas nouveau, ça fait plus d’un siècle que ça se dit. Ce qui est intéressant, c’est que ça n’a pas pris une ride et l’on peut parier qu’au cours des lendemains qui déchantent qu’on nous prépare, les indi­gnés s’entendront dire encore et toujours : « Tu serais pas communiste, des fois ? »

Un titre de gloire, en quelque sorte. Vous remarquerez qu’il ne viendrait à l’idée de personne de dire à son voisin, en colère contre l’indignité du monde : « Tu serais pas socialiste, des fois ? » n

Tu serais pas communiste  des fois ?
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