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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 23:45
Guy Schmaus, sénateur honoraire communiste

Guy Schmaus, sénateur honoraire communiste

Guy Schmaus, sénateur honoraire communiste, fut pensionnaire de la maison d'enfants La Tourelle à St Julien de Coppel, entre 1943 et 1944, enfant juif, il fut hébergé là par les sœurs Gory, Isabelle Joséphine et Anne Marie Philomène !

Le 3 mars 2013 elles ont été reconnues « Justes parmi les nations » par l'organisation Yad Vashem, et, curieusement notre ami et camarade Guy n'a pas été invité à la cérémonie. Nous n'osons croire que cela soit du à son engagement politique, quoique ?

Notre camarade Guy Schmaus a souhaité réparer cet « oubli » en organisant une cérémonie samedi 30 août dernier en présence de sa famille, de ses camarades communistes du secteur, des élu-e-s Copelliens et de notre député André Chassaigne !

Ci-dessous une tentative de compte-rendu, forcément très imparfaite, de cette cérémonie très forte émotionnellement !

 

Guy Schmaus, sénateur honoraire communiste, ancien pensionnaire de la maison d'enfants La Tourelle, samedi 30 août à Saint-Julien-de-Coppel !

Les souvenirs de Guy Schmaus,dans un entretien autobiographique un peu ancien (2007) :

C'était une maison d’enfants ?

Oui, nous avons été hébergés dans une maison d'enfants à Saint-Julien-de-Coppel, dans le Puy-de- Dôme, tenue par deux sœurs. Il y avait tous les âges - des enfants de l’Assistance publique -, du berceau jusqu’à dix ou douze ans. Cela s’appelait La Tourelle, à Saint-Julien-de-Coppel, près de Billom.

Les deux femmes qui nous ont accueillis savaient qui nous étions, mais elles n’ont jamais rien dit. C'était des sœurs, avec le voile, les prières, mais pas des religieuses appartenant à une congrégation. À l’époque, la religion était sous la coupe de Pétain. Pétain s'est servi des archevêques, de toute la hiérarchie mais là, il n’y avait aucune participation, c’était le côté social et humanitaire qui primait. C’est donc là que j’ai eu le premier contact avec la religion, la religion catholique, puisqu’on faisait notre prière le matin et le soir, et j’ai même failli devenir enfant de chœur. On est resté un an et demi, jusqu’à la libération.

J'y suis retourné cette année [en 2007, Ndlr], pour revoir l’endroit, un tout petit village. La Tourelle existe toujours, mais c’est devenu une propriété privée, il n’y a plus rien. C’était fermé, mais j’ai tout revu et j’ai filmé. La toiture a été refaite, mais pas les murs. Je revoyais très bien le facteur qui passait le courrier par la fenêtre, au rez-de-chaussée ; je me souvenais ce qui se passait. J’ai revu l’église aussi, tout à côté. C’était émouvant et amusant ; on reconnaît, plus ou moins, la mémoire n’est pas si défectueuse, il y a des points durs.

Quand vous vous séparez de vos parents, que vous disent-ils pour vous expliquer une chose pareille ?

Ils n’ont pas eu besoin de nous l’expliquer, on savait. On savait que mon père était juif, que les familles juives étaient persécutées, que c’était pour cela qu’on était caché dans cette maison.

 

Vous étiez les seuls enfants juifs ?

Il y avait aussi les deux filles de nos amis, à ma connaissance c’est tout. [Il semblerait qu'il y en ait eu plus. Ndlr] À ce propos, leur père a fait de la Résistance. Il s’appelait Jacques Korn, sa femme, Béatrice ; tous les deux ont disparu. Les deux filles, qui vivent toujours, s’appellent Jacqueline et Nadia, je les ai perdues de vue. Je suis allé à l’enterrement de Jacques, mais quand leur mère est décédée, elles ne m’ont pas prévenu, je n’étais pas très content. C’était vraiment des amis proches. Lui était communiste, donc il y avait des liens avec mes parents, même s’ils se disputaient de temps en temps. D’autant qu’il était fourreur aussi ; il avait une boutique rue de Vintimille, à Paris, derrière la place Clichy.

 

Quels souvenirs avez-vous du séjour chez les sœurs ?

On allait à l’école communale de Saint-Julien-de- Coppel (il n’y en a plus aujourd’hui). On s’en sortait quand même, on a réussi à suivre. C’était une classe à plusieurs divisions, nous étions une trentaine ou quarantaine, guère plus [déjà pas mal pour une classe unique ! Ndlr].

 

Il n'y a jamais eu aucun souci avec les gens du village ?

Aucun. On était simplement jaloux parce que les autres mangeaient mieux que nous : c’était des fils de paysans, ils avaient du pain, du beurre... Moi, ce que j'ai connu, c’était les restrictions.

 

Les parents des enfants versaient-ils une pension aux sœurs ?

Beaucoup étaient de l’Assistance publique, mais mes parents payaient une petite pension pour notre nourriture. On m’a dit justement que ces sœurs n'ont pas pu être considérées comme des Justes à cause de cette pension. Elles étaient deux, deux sœurs restées vieilles filles : l’une avait perdu son fiancé pendant la guerre de 14, l’autre n’en n'avait jamais eu. Elles avaient du personnel et étaient subventionnées [pas à la fin, voir ci-dessous, Ndlr].

 

Aviez-vous des nouvelles de vos parents ? Vous faisiez-vous du souci ?

Oui c'était la guerre. En représailles à un acte de résistance dans le secteur, cinq otages, des hommes du village désignés par les Allemands, ont été fusillés. Donc, sans être du tout liés à la Résistance, on avait des échos. Ça nous a évidemment frappés et pour ces gens du village, qui étaient des humanistes, c’était inacceptable. Nous étions là à la Libération, quand les FFI sont arrivés. Ils ont été accueillis à La Tourelle ! C’était la branche chapeautée par de Gaulle.

 

Et vos parents, que leur est-il arrivé ?

Ils sont restés un peu à Grenoble. Ils ont trouvé des amis, se sont cachés. Puis la situation s’est aggravée quand les Allemands ont occupé la ville à la place des Italiens. Ensuite mes parents sont partis se cacher en Haute-Loire, à Brioude.

C’est à partir de ce moment que nous avons eu la consigne de ne plus leur écrire : « Chers parents ». Je m’en rappellerai toujours, il fallait leur écrire au nom de M. et Mme Sormose, et les appeler : « Chers amis ». Je ne sais pas chez qui ils étaient. Mon père n’était plus très jeune, il s’était présenté comme engagé volontaire mais n’avait pas été pris. Pendant cette année et demie, il est venu nous voir une fois, c’est tout. Quand nos parents sont venus nous rechercher, ça devait être en décembre 1944, tout était encore très désorganisé, à peine quelques mois après la Libération.

 

Guy Schmaus, sénateur honoraire communiste, ancien pensionnaire de la maison d'enfants La Tourelle, samedi 30 août à Saint-Julien-de-Coppel !

L'histoire

 

Les sœurs GORY et leur mère, Marie-Célestine GAUDRY, avaient acheté, après la première guerre mondiale, la « Tourelle » à Saint-Julien-de-Coppel pour y créer une maison d'enfants. Cette maison recevait des enfants déficients à l'année et d'autres pendant les vacances.

A partir de 1940, les sœurs GORY, que les enfants appelaient Manette et Marraine, et leur mère « Mémée », prirent aussi en charge des orphelins de l'Assistance Publique, des enfants de prisonniers, de réfugiés et de juifs.
Dans cet établissement, il était plus facile de mélanger tous les enfants, sans distinction, et surtout de les protéger.
Manette et Marraine, qui étaient infirmières, assuraient les soins et Mémée, la couture et le ravaudage. Elles se débrouillaient seules avec l'aide des plus grands.
Très vite, le quotidien devint difficile et elles ne purent plus payer de personnel. Seuls des légumes fournis par le potager dont s'occupait un vieux jardinier et l'aide des villageois permirent de maintenir la vie au jour le jour.
Les enfants n'étaient pas déclarés comme Juifs. Ils allaient à l'école du village et, pour les plus grands, passaient leur certificat d’Études à Billom, localité proche. Ils allaient également à la messe du dimanche : aucune tentative de conversion n'a eu lieu.
A la libération en 1945, les parents survivants ont pu reprendre les enfants et une vie « normale » mais, hélas, beaucoup d'entre eux n'eurent pas ce bonheur et restèrent orphelins.

Guy Schmaus, sénateur honoraire communiste, ancien pensionnaire de la maison d'enfants La Tourelle, samedi 30 août à Saint-Julien-de-Coppel !

La petite histoire

Les allemands ont voulu perquisitionner "La Tourelle", ce que les sœurs ont bien volontiers accepté, mais juste en informant les soldats allemands que les enfants étaient victimes d'une épidémie d'oreillons. Bizarrement la soldatesque allemande a renoncé à la perquisition.

Il y a bien sûr d'autres petites histoires qui nous ont été contées pendant le vin d'honneur qui a suivi la cérémonie, par des Copelliens qui ont bien connu cette époque ou juste après, notamment sur la capacité d'une des sœurs à conduire sa 2chevaux et notamment à l'arrêter contre l'arbre en face du portail d'entrée, mais de cela nous ne vous parlerons pas !

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 20:32

Un documentaire avec des éléments très intéressants a été diffusé hier soir sur Arte (un peu tard).

 

 Alors, prenons le temps de regarder ce  documentaire, pour un monde  où l’humain retrouverait  sa place et son rythme.

 

 Vitesse et court terme sont devenus la norme de la société. Mis sous tension par l’accélération financière et technologique, nous tentons encore de suivre un rythme qui nous mène pourtant vers des catastrophes économiques, sociales et écologiques,  annoncées.

 

Aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l'urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel est allé à la découverte d'initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.

 

Au Rajasthan, le Barefoot College fondé par Bunker Roy recrute des femmes de milieux ruraux pour les former à l'ingénierie solaire ; les villes de Romans-sur-Isère et de Bristol ont mis en place une monnaie locale pour résister à la toute-puissance des banques ; à Ithaca, au nord de New York, des coopératives font leur preuve pour relocaliser l'économie... À rebours du "train fou" du modèle dominant, ces alternatives citoyennes, qui rejoignent les analyses de philosophes, sociologues, économistes et scientifiques, pourraient bien être les pionnières du monde de demain. Autant de gestes qui remettent l’homme au cœur du système.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 21:43
Refuser ce cap suicidaire !
Refuser ce cap suicidaire

La démission du gouvernement Valls est un terrible constat d’échec. La politique mise en œuvre depuis cinq mois n’obtient aucun résultat. La France s’enfonce dans la crise parce qu’elle s’enfonce dans l’impasse de l’austérité, de la baisse des salaires et du pouvoir d’achat, des cadeaux sans contrepartie aux dividendes et au capital. Incapable de rassembler les Français, la gauche et même les socialistes sur cette politique, Manuel Valls vient pourtant de recevoir le mandat du président de la République de persévérer avec une équipe à sa botte, plus droitière encore.

Refuser ce cap suicidaire !

L’autoritarisme et la fuite en avant sont donc la seule ligne de conduite de l’exécutif. L’échec sera une nouvelle fois au rendez-vous. Il n’est pas possible de laisser faire car le prix à payer pour le pays est déjà et sera plus lourd encore. Devant tant de dogmatisme et d’inconscience, de mépris pour les électeurs, les paroles critiques, si justes soient-elles, ne suffiront pas. Le temps est venu pour tous ceux qui refusent ce cap suicidaire d’entrer en action, de débattre et d’agir en commun, de rassembler la gauche et le peuple pour construire une autre politique, avec une autre équipe, décidée à renouer avec les exigences de redressement social et de justice fiscale, de lutte contre les gâchis de la finance, de créations d’emplois utiles aux services publics, au logement, à l’industrie et à la transition écologique, de refondation démocratique de la République.

Les communistes appellent à la convergence et à la mobilisation contre les mauvais coups qui s’annoncent, et à la construction d’un projet politique de gauche alternatif !

Refuser ce cap suicidaire !
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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 23:26
Jaurès et les patrons, l'histoire d'une manipulation !

Soyons clairs nous avons horreur de la polémique et nous efforçons de ne pas ni y répondre, ni en être les auteurs ! Mais voilà nous avons lu dans un blog lempdais :

« A l'inverse du sectarisme, le socialisme est réformiste. [Si on enlève cette phrase on peut être d'accord sur le reste, encore qu'il nous faut ne pas tenir compte de la politique menée par les tenants de ce prétendu "socialisme", politique guérruère et colonialiste] Il prône une société moins dure pour les faibles et plus juste face aux forts. Jaurès se bat pour des idées animées d'un idéal républicain: journées de huit heures- retraite ouvrière- innocence de Dreyfus- séparation de l'Eglise et de l'Etat- école publique et contre la peine de mort. [...]

Au delà de la République, c'est aussi la défense de la Paix et de la Justice qui l’anime. Attentif aux évolutions du monde et de la société, il a été haï par la droite nationaliste et cette haine fut la cause de son assassinat. »

  • Récupérer Jaurès pour en faire un réformiste est déjà un tour de force
  • Dire « il a été haï par la droite nationaliste et cette haine fut la cause de son assassinat. » est oublié un peu vite que les « socialistes » n'ont jamais condamné l'assassin Raoul Villain et ne se sont jamais élevé contre le fait que la veuve de Jaurès ait été condamnée aux dépens du procès.
  • Nous n'en rajouterons pas en rappelant que les élus socialistes ont fait partie de ceux qui en 1940 ont condamné les élus communistes à mort !

Alors juste pour rétablir un peu les choses et inciter ceux qui furent nos camarades de lutte à un peu plus de retenue et de pudeur !

Oui, c'était déjà cette image hier, mais nous l'avouons, nous l'aimons beaucoup !

Oui, c'était déjà cette image hier, mais nous l'avouons, nous l'aimons beaucoup !

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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 20:44

Accueilli à la gare par le maire de la Rochelle Jean-François Fountaine, le Premier ministre a eu droit à un accueil houleux de manifestants brandissant des fanions de la CGT, de collectifs de sans-papiers et d'intermittents du spectacle.

Photo AFP / Jean-Pierre MULLER

Photo AFP / Jean-Pierre MULLER

Frédéric Durand - Dimanche, 31 Août, 2014

 

Entre sifflets et applaudissement nourris, le premier ministre aura réussi à faire passer son message social-libéral [nous ne sommes pas convaincus qu'il reste quoi que ce soit de social dans ce message, Ndlr] au PS pour clore l’université d’été à la Rochelle (17). L’effet de foule n’éteindra cependant pas la fronde qui s’amplifie depuis le printemps au sein du parti.

Accueilli par des « vive la gauche » scandés par les militants du nouveau collectif des frondeurs, Manuel Valls saura vite faire tomber la tension, évoquant dès le début de son discours, l'effondrement d'un immeuble à Rosny-sous-Bois en Seine-Saint-Denis.

Pour le reste, c’est à un long plaidoyer, exhortant les militants socialistes à soutenir son action et celle du Chef de l’Etat auquel se sera finalement livré le premier ministre ce dimanche en fin de matinée à la Rochelle. 

Avec un art consommé du paradoxe il n’hésitera pas à fustiger une situation dont il est responsable : « il est inadmissible (…) que l’accès au logement reste une véritable galère pour des millions de Français », a-t-il lancé, quelques jours à peine après avoir enterré la Loi Duflot encadrant les prix des loyers. Quelques sifflets et des militants scandant « ALUR, ALUR », du nom de la loi sur le logement lui répondront.

Même rejet dans l’assistance lorsqu’il évoquera le pacte de responsabilité ou le soutien aux entreprises. « Il faut renforcer les entreprises pour qu’il y ait de la richesse et de l’emploi », a martelé le premier ministre dans un vacarme indescriptible : «  et qu’il y ait même quelques sifflets sur l’idée du soutien aux entreprises(…), quel message adressez-vous aux Français ? », s’est-il ensuite emporté.

D’autant qu’il avait pris la précaution, plus tôt, pour faire taire la contestation qui prend de l’ampleur au sein du PS de sermonner son public : « Nous devons être exemplaires (…) Les Français nous regardent, les Français nous observent. Si nous ne montrons pas l’exemple, nous tous, comment pourraient-ils comprendre, retrouver confiance, avoir le sentiment que leurs efforts ont un sens ? » [Bonne question, la seule confiance qu'ils peuvent retrouver, c'est la confiance dans la gauche, la vraie ! Ndlr].

Avant de lancer, pour justifier les généreuses aides accordées au patronat,: « C’est donc maintenant aux chefs d’entreprises (…) de faire preuve de patriotisme économique, sur les salaires, en embauchant, en formant, en investissant ! ». D’aucun parmi les contestataires ne manqueront pas de lui faire observer que c’est là, la limite du pragmatisme et de la lucidité dont il se prévaut dans son action.

Mais, faute de faire l’unanimité dans son camp, Manuel Valls aura néanmoins réussi à remporter ce premier round contre la fronde en rappelant son engagement de longue date au PS [Emmanuel Macron aussi qui n'a rien de « social » et tout du « libéral » (voir :http://www.egaliteetreconciliation.fr/Qui-est-Emmanuel-Macron-27543.html)Ndlr], sa défense de la laïcité « notre richesse, notre bien commun », et « la lutte contre les inégalités et les injustices ». Sans prendre la peine de décliner la moindre de ses « valeurs » sous forme de mesures politiques concrètes. 

Sans faire l'unanimité : Valls fait passer son message social-libéral au PS !
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30 août 2014 6 30 /08 /août /2014 22:44
Photo Frédéric Durand

Photo Frédéric Durand

Frédéric Durand - Samedi, 30 Août, 2014

 

La réunion des frondeurs, samedi matin, en marge de l’université d’été de la Rochelle, a été un succès retentissant. Le passage éclair de la ministre de la Justice Christiane Taubira risque de rouvrir la polémique avec Manuel Valls, moins d’une semaine après le limogeage brutal des ministres récalcitrants.

 

Frédéric Durand, envoyé spécial à la Rochelle. 

« Nous serons implacables sur tous les textes qui viendraient inscrire dans la loi de la République le recul des droits sociaux ! ». Christian Paul, député  proche de Martine Aubry, concluait sous les acclamations d’un amphithéâtre plein à craquer, samedi matin en marge de l’Université d’été de la Rochelle, la réunion des frondeurs socialistes. Le cocktail de la gauche du PS, qui réunit désormais bien au-delà de ses rangs les nombreux contestataires de la ligne gouvernementale, vient de réussir son pari : fédérer et commencer à structurer les opposants aux orientations politiques du couple exécutif. Ceux, qui, selon les mots du député Pouria Amirshahi se sont « vus confisquer leur vote de 2012 ».  Et la visite à cette occasion de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, préparée dans la plus grande discrétion, aura eu l’effet d’un coup de tonnerre, moins d’une semaine après l’éviction brutale des ministres récalcitrants. Visite dont elle assure « assumer toutes les conséquences », et qui apporte aux frondeurs une caution plus qu’embarrassante pour l’exécutif.

« La gauche se doit à sa mission de transformation, avec la justice et l’égalité comme boussole », écrivent les frondeurs dans un appel qui signe l’acte de naissance de leur nouveau mouvement : « Vive la gauche ». Car, poursuivent-ils, en allusion au passage remarqué de Manuel Valls à l’université d’été du patronat : « Les applaudissement du Medef ne seront jamais le critère de notre réussite ». 

Le camp présidentiel a beau vouloir minimiser l’impact de cette campagne hostile au gouvernement, le parti socialiste s’en trouve profondément troublé. Nombre de militants oscillant entre devoir de discipline et volonté de respecter ses convictions. « La gauche est belle quand elle est fidèle à ses valeurs », défend le député Jean-Marc Germain, « Quand on est héritier des combats ouvriers on ne renonce pas aux 35 heures ! ».

Et c’est sur tous les fronts que le gouvernement se voit attaqué, jusqu’au récent abandon par Valls, de la loi Duflot prévoyant notamment l’encadrement des prix des loyers, alors qu’elle venait d’être votée à l’Assemblée nationale. Attitude qui faisait dans la foulée réagir l’ancienne ministre du Logement qui a qualifié, vendredi, cette situation de « vertigineuse », considérant que sa loi avait été « piétinée ».

Charge enfin résumée en une phrase par Jérôme Guedj, président du conseil général de l'Essonne, « Nous sommes les dépositaires de l’esprit et de la lettre du Bourget », ville qui accueillit le meeting auquel le candidat François Hollande avait alors assuré avoir pour « ennemie » la « finance ».

Reste à savoir jusqu’où voudront aller les députés contestataires lorsque Manuel Valls leur demandera un vote de confiance dans quelques semaines. Une massive abstention pour faire chavirer le nouveau gouvernement. Pour Bruno Le Roux, patron du groupe socialiste « il y aurait une dissolution et on se retrouverait dans une situation identique à celle de 1993 », législature ou socialistes et apparentés avaient obtenu à peine plus de 60 sièges sur les 577 que compte l’Assemblée nationale.

Une catastrophe électorale que balaye Marie-Noëlle Linemann, sénatrice et animatrice de l’aile gauche du Parti socialiste : «  la dissolution n’est pas une obligation, c’est le président de la République qui le décide, il peut parfaitement décider de faire un nouveau gouvernement conforme à la majorité ».

Après un débat ce soir où sont invités à la discussion avec le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, les responsables du Parti communiste Pierre Laurent et des écologistes Emmanuelle Cosse, l’université accueillera Manuel Valls pour son discours de clôture dimanche. Les réactions dans la salle des militants socialistes seront scrutées à la loupe.

Message aux militants socialistes qui se reconnaissent dans « Vive la gauche » et ceci n'est pas une tentative de débauchage !

Message aux militants socialistes qui se reconnaissent dans « Vive la gauche » et ceci n'est pas une tentative de débauchage !

Il y a peu, des camarades qui ont milité avec nous dans le Front de Gauche Pont du Château, nous reprochait le fait que Pierre Laurent ait accepté d'aller à l'université d'été du PS à La Rochelle, allant jusqu'à comparer avec la participation de Manuel Valls à l'université d'été du MEDEF !

Pour notre part nous estimons que toutes les ovations n'ont pas la même valeur, celle de Valls par le MEDEF et celle de Pierre Laurent par les socialistes à La Rochelle !

 

A La Rochelle, Pierre Laurent juge que le contrat de 2012 a été « déchiré devant les Français »
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29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 22:13

Le premier ministre annonce plusieurs mesures dans l'espoir de relancer la construction de logement et le BTP en général, soutenues par les puissants lobbies de l’immobilier, de la spéculation et de la rente locative.

 

Le premier ministre annonce plusieurs mesures dans l'espoir de relancer la construction de logement et le BTP en général, soutenues par les puissants lobbies  de l’immobilier, de la spéculation et de la rente locative.

 

Il s’agirait de canaliser l'argent des riches vers l'investissement locatif, à travers de mesures fiscales et législatives.

 

En fait elles consistent à aider les riches et les bailleurs privés à affronter la crise immobilière, plutôt que de secourir les victimes de la spéculation et du logement cher. Ces mesures sont choquantes et profondément injustes : 

Allègement fiscaux pour les hauts revenus qui achètent un logement neuf pour y loger leurs enfants : c'est à dire réduire les impôts des riches pour les aider à loger leurs enfants et accroître leur patrimoine , alors que l'on compte 3,5 millions de mal logés et 150 0000 sans abris !!! Même la droite n'avait pas osé le faire.

 

Baisse des impôts sur les plus value foncière, : faveur pour les spéculateurs fonciers. On attendait une taxe sur les terrains vacants  et la captation des profits tirés de la spéculation foncière en zone tendue, pour financer une politique sociale du logement ...

 

Menaces sur l'encadrement des loyers : une rares petites avancées en faveur des locataires est désormais menacée, sur l'autel de la rente locative. Lever les entrave à l'exploitation des locataires ...  mesures en faveur des locataires exploités par leur bailleur, notamment l'encadrement des loyers.

La mobilisation des terrains de l'État, comme on le voit à la caserne de Reuilly (Paris 12e), va profiter plutôt aux riches et aux classes moyennes, quand ce n'est pas directement aux promoteurs, qui ont manifestement l'oreille  du pouvoir, compte tenu de la teneur du plan (selon le JDD). 

 

Ces mesures sont censées relancer la construction de logement, or la flambée du foncier, de l'immobilier, des loyers et des profits exceptionnels qui ont été engrangés ces 15 dernières années, sont la véritable cause de la crise.

Les locataires, les mal logés, les galériens du logement, les jeunes ou les sans logis le savent : le logement est trop cher !  

 

Même le FMI s'alarme du gonflement de la bulle immobilière.

Le Gouvernement s'enlise dans des mesures idéologiques en faveur des riches, qui auront sans doute très peu d'impact sur la crise immobilière, tant que la bulle sera en place. Les classes populaires sont à nouveau, les laissés pour compte du gouvernement.    

 

Ce plan injuste est voué à l'échec, car les riches et les accédants ne vont pas investir dans un bien qui risque de perdre de sa valeur rapidement.  Il manque sa cible,  car pour relancer la construction, il faudrait produire massivement des HLM. 

 

A l'heure de la décollecte du Livret A, du détournement de l'épargne populaire au profit des banques, et des ponctions gouvernementales sur 1% logement*, cette annonce en faveur des riches renforce nos inquiétudes sur l'avenir de la filière de financement du logement social.

 

Où sont les 150 000 HLM et les 500 000 réhabilitations thermiques annuelles promises ?  

Où est l'engagement de mettre en œuvre le Droit Au logement opposable, tandis que 50 000 familles restent sur le carreau ? 

 

Où sont les mesures permettant, non pas de secourir les spéculateurs et les riches investisseurs inquiets d’une crise immobilière qu’ils ont provoqués, mais de lutter efficacement contre la crise du logement et la baisse de la construction : 

 

- Réaliser 200 000 vrais logements sociaux par an,  en restaurant et en mobilisant  l’intégralité de la collecte du Livret A, du 1% logement, et en affectant le foncier public à cet objectif; stopper toute les aides fiscales et financières pour les investisseurs;

- Mettre sur pied un plan d'urgence de mobilisation de 100 000 logements et bureaux vacants, notamment par la réquisition

- Cesser les expulsions sans relogement, et respecter le Droit à l’hébergement et la loi DALO

- Baisser les loyers de 20%

- Réaliser les 500 000 réhabilitations thermiques promises

- Mettre fin à la marchandisation des HLM

Droit au logement
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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 23:12
La fin des 35 heures : une faute économique !

Eugénie Barbezat - l'Humanité du Jeudi, 28 Août, 2014

 

Alors que le chômage bat des records avec 40 600 personnes privées d'emploi supplémentaires en un mois, la plus forte hausse depuis un an, l'idée d'augmenter la durée légale du travail frise l'absurdité. Dans une interview, réalisée avant sa nomination, le nouveau ministre de l'économie s'est pourtant déclaré favorable à la remise en cause des 35 heures !

"Nous pourrions autoriser, les entreprises et les branches, dans le cadre d'accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C'est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à condition qu'il y ait un accord majoritaire avec les salariés ?", déclare Emmanuel Macron à l'hebdomadaire Le point.

Selon le nouveau ministre de l'Economie, une telle mesure permettrait de "sortir de ce piège où l'accumulation des droits donnés aux travailleurs se transforme en autant de handicaps pour ceux qui ne travaillent pas. Là où être socialiste consistait à étendre les droits formels des travailleurs, la réalité nous invite à réfléchir aux droits réels de tous, y compris et surtout de ceux qui n'ont pas d'emplois".

 

A travers cette affirmation, on perçoit clairement le fait que le nouveau ministre de l'économie n'est guère féru de macro économie : comment en effet créer des emplois en réduisant le pouvoir d'achat et le temps libre de ceux qui travaillent ? On imagine mal que sans perspective d'une demande accrue, les patrons embauchent... pour produire quoi ? 

 

En revanche, en tant qu'ancien banquier, Emmanuel Macron a une vision claire de la manière d'augmenter, à court terme, les résultats financiers des entreprises. Revenir sur l'avancée sociale de gauche qu'a été l'instauration du temps légal de travail hebdomadaire à 35 h c'est diminuer mécaniquement la rémunération du travail, et donc augmenter encore la proportion de rémunération allant au capital et généreusement distribuée aux actionnaires... Ce joli tour de passe passe pudiquement nommé "croissance interne" est très en vogue dans les grandes entreprises et cela, le grand ami de finance qu'est Emmanuel Macron l'a bien compris !

 

Sans volonté ni vision politique réduire le chômage endémique ne sera effectivement pas possible, tant que les élus de la république et les membres du gouvernement se comporteront en Rastignac sans que l'idée même de l'intérêt général ne les effleures, rien ne semble possible.

 

Plus personne ne peut espérer un changement de "cap", il faut donc changer l'équipage. 

 

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 20:45

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF appelle "dans tout le pays à la convergence et à la mobilisation contre les mauvais coups qui s’annoncent, et à la construction d’un projet politique de gauche alternatif.

 

 « La démission du gouvernement Valls est un terrible constat d’échec. La politique mise en œuvre depuis cinq mois n’obtient aucun résultat. La France s’enfonce dans la crise parce qu’elle s’enfonce dans l’impasse de l’austérité, de la baisse des salaires et du pouvoir d’achat, des cadeaux sans contrepartie aux dividendes et au capital. Incapable de rassembler les Français, la gauche et même les socialistes sur cette politique, Manuel Valls vient pourtant de recevoir le mandat du président de la République de persévérer avec une équipe à sa botte, plus droitière encore. L’autoritarisme et la fuite en avant sont donc la seule ligne de conduite de l’exécutif. L’échec sera une nouvelle fois au rendez-vous. Il n’est pas possible de laisser faire car le prix à payer pour le pays est déjà et sera plus lourd encore. Devant tant de dogmatisme et d’inconscience, de mépris pour les électeurs, les paroles critiques, si justes soient-elles, ne suffiront pas. Le temps est venu pour tous ceux qui refusent ce cap suicidaire d’entrer en action, de débattre et d’agir en commun, de rassembler la gauche et le peuple pour construire une autre politique, avec une autre équipe, décidée à renouer avec les exigences de redressement social et de justice fiscale, de lutte contre les gâchis de la finance, de créations d’emplois utiles aux services publics, au logement, à l’industrie et à la transition écologique, de refondation démocratique de la République. J’appelle dans tout le pays à la convergence et à la mobilisation contre les mauvais coups qui s’annoncent, et à la construction d’un projet politique de gauche alternatif. »

Ceux qui refusent ce cap suicidaire doivent entrer en action
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26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 21:02

Tout à l'heure avec l'ami Gérard, dans un bar, nous écoutions M. Jouyet, porte-parole de l’Élysée proclamer la composition du nouveau gouvernement. A l'annonce du nom du nouveau Ministre de l’Économie, nous n'avions pas compris le sourire de M. Jouyet (nous avions mal compris l'annonce et avions compris M. Maquereau). Maintenant que nous avons compris de qui il s'agit vraiment nous n'avons plus envie de sourire !

Emmanuel Macron et François Hollande - Crédit: AFP

Emmanuel Macron et François Hollande - Crédit: AFP

La nomination de l’ancien banquier d’affaires, Emmanuel Macron à la place d’Arnaud Montebourg au poste de ministre de l'Economie constitue un signe clair d'allégeance en direction des milieux d'affaires et des marchés financiers.

Après plus de cinq heures en comité restreint, le président de la République et le premier ministre ont composé un gouvernement de soldats au service de la politique économique libérale, concrétisée par le « pacte de responsabilité ». Un gouvernement sans élargissement à gauche ni présence de ministres écologistes mais avec la nomination de l'ancien banquier chez Rotschild Emmanuel Macron.

Ceux qui ont refusé

La journée avait été rythmée par les rumeurs et surtout les refus de personnalités, probablement approchées, tels Jean-Vincent Placé, Robert Hue, Jean-Michel Baylet qui ont annoncés qu’ils ne participeraient pas au gouvernement.

Quant à l'ex secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, il a annoncé dans un communiqué publié peu avant l'annonce officielle de la nouvelle équipe de Manuel Valls, qu'on lui a proposé de rester à son poste mais qu'il " estime ne pas disposer de la capacité d'action et de l'autonomie nécessaire à la réussite d'une politique cohérente porteuse d'espoir pour nos territoires et nos concitoyens, confrontés à une crise profonde"

Réaction à gauche...

Peu après l'annonce de la composition du nouveau gouvernement (voir ci dessous), Pierre Laurent, le sécrétaire national du PCF a dénoncé : "une équipe toujours plus étroite politiquement et une politique annoncée plus droitière que jamais"

Portrait du nouveau ministre de l'économie :
Symbole de cette politique sans surprise à venir Emmanuel Macron est âgé de 36 ans, ce qui en fait sans aucun doute l'un des plus jeunes ministres à avoir occupé ce poste, il est énarque (promotion Léopold Sédar Senghor, 2004) et inspecteur des finances.Il était jusqu'à mi-juin secrétaire général adjoint de l'Elysée et conseillait le président de la République sur les questions économiques et financières, notamment les dossiers d'économie internationale et du G20.
Selon l'entourage de François Hollande, il a " Il a joué un rôle-clé dans le dossier Alstom" . Emmanuel Macron avait auparavant été en 2007 rapporteur général adjoint puis membre de la Commission pour la libération de la croissance française, lancée sous la présidence de Nicolas Sarkozy et présidée par Jacques Attali.
Puis en 2008,  il a rejoint le privé en tant que banquier d'affaires chez Rothschild. Début 2012, il est nommé gérant et se retrouve à piloter l'une des plus grosses négociations de l'année (le rachat par Nestlé d'une filiale de Pfizer). Cette transaction évaluée à plus de 9 milliards d'euros lui a permi de devenir millionnaire.
Composition du gouvernement Valls 2
Le secrétaire général de l'Elysée, Jean-Pierre Jouyet, a annoncé, mardi 26 août, la composition du gouvernement Valls 2, quasi inchangé. Voici la liste complète des membres de cette nouvelle équipe et leurs attributions : 
 
- Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international
 
- Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie.
 
- Michel Sapin, ministre des Finances et des comptes publics
 
- Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui remplace Benoit Hamon
 
- Christiane Taubira, ministre de la Justice.
 
- Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.
 
- Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé. et des droits des femmes
 
- François Rebsamen, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.
 
- Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur.
 
- Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, ainsi que porte-parole du gouvernement. 
 
- Emmanuel Macron, l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, qui récupère le poste de Montebourg 
 
- Sylvia Pinel, ministre du Logement et de l'Egalité des territoires et de la ruralité
 
- Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique.
 
- Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, qui remplace Aurélie Philippetti 
 
- George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer.
 
- Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.
 
- Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement.
 
- Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de la réforme de l'État et de la simplification. 
 
- Annick Girardin, secrétaire d'État au Développement et à la Francophonie.
 
- Harlem Désir, secrétaire d’État aux Affaires européennes.
 
- Thomas Thévenoud, secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du Tourisme et des Français de l'étranger. 
 
- Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.
 
- Geneviève Fioraso, secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche.
 
- Christian Eckert, secrétaire d’État au Budget.
 
- Kader Arif, secrétaire d’État aux Anciens combattants et à la Mémoire.
 
- Laurence Rossignol, secrétaire d’État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie.
 
- Ségolène Neuville, secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion.
 
- Pascale Boistard, secrétaire d'Etat chargée des Droits des femmes.
 
- Carole Delga, secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation, et de l’Économie sociale et solidaire.
 
- Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique.
 
- André Vallini, secrétaire d’État à la Réforme territoriale
 
- Myriam El Khomri, secrétaire d'Etat à la Ville. 
 
- Thierry Braillard, secrétaire d'Etat chargé des Sports


 

 

Le gouvernement Valls 2 : un « commando libéral » !
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