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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 22:09

Mercredi, 10 Décembre, 2014

 

Le gouvernement, Manuel Valls en tête, a présenté, hier, le projet de loi controversé du ministre de l’Économie, Emmanuel Macron. À gauche et jusque dans les rangs du PS, les oppositions se sont confirmées à mesure que le projet était officiellement présenté.

 

Photos : Charles Platiau/Reuters

Photos : Charles Platiau/Reuters

Jour après jour, le ministre de l’économie rassemble de plus en plus... contre lui. Hier, c’était au tour des professions réglementées (avocats, notaires...) de manifester.

 

En rangs serrés. À la sortie du Conseil des ministres, hier matin, Manuel Valls est monté au créneau pour défendre le désormais fameux projet de loi Macron, du nom du ministre de l’Économie, très contesté sur plusieurs fronts, en particulier sur sa gauche. Le ministre en question a eu droit à un discours de soutien total de la part du premier ministre qui a engagé tout l’exécutif, Élysée compris : « C’est une loi de progrès et de liberté et là je reprends les mots prononcés par le président de la République », a-t-il déclaré. « Libérer », « investir » et « travailler ». À défaut d’avoir encore été consacrés devise du gouvernement « pro-business » (Manuel Valls à la City de Londres le 6 octobre dernier), ces trois mots ouvrent chacun l’un des chapitres du projet de loi « pour libérer le potentiel inexploité de croissance et d’activité ». 106 articles liés à des sujets très divers, sous un même emballage. Il y a l’élargissement du travail dominical, principal sujet de discorde. Mais aussi l’ouverture des lignes d’autocar sur le territoire national concurrençant les liaisons ferroviaires de la SNCF, la libéralisation des professionnels réglementées du droit tels les notaires ou les huissiers, le retour de la possibilité de ventes immobilières à la découpe, ou encore des attaques contre les prud’hommes. Autant de thèmes abordés, de catégories touchées, que de résistances possibles. « Je vois bien le risque de différents fronts, reconnaît le très libéral député socialiste Christophe Caresche.

 

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